Voyage en solo en Croatie [17.06.23 : Retour en France, via Zagreb, Paris puis Montpellier]

A mon grand étonnement, je suis réveillée 10 minutes avant que mon réveil ne sonne. Ce réveil ne sera donc pas aussi brutal que ce à quoi je m’attendais.

Je ferme ma valise et prends la direction de l’aéroport où j’arriverai à 4H30. Il y a un vent de fou dehors, si ma valise avait été plus légère j’aurai eu peur qu’elle s’envole, mais aucun risque me concernant haha.

L’aéroport est désert, pas étonnant en cette heure très matinale. Je retrouve d’autres passagers de mon vol, posés non loin des comptoirs de check in. Il n’y a pour l’instant personne au guichet, Ana avait raison, il va falloir attendre.

J’essaye d’éditer mon boarding pass à la borne mais cette dernière ne reconnait pas mon numéro de réservation. Je ne sais pas ce qu’il se passe avec ces vols de Dubrovnik mais quand j’avais procédé au check in en ligne hier j’avais eu le même problème et j’avais dû le faire sur un site dédié. Les autres passagers rencontrent le même problème que moi et décident donc d’attendre sagement que le comptoir ouvre.

Il est 5H05 quand 2 comptoirs se décident enfin à ouvrir. Je dépose ma valise et récupère mon boarding pass, me voilà soulagée de 17kg de bagage (oui quand même hein…).
Avant de passer le PIF, tous les pax voyageant avec une valise ont l’obligation de la tester dans le gabarit. On me fait pour ma part signe que je peux passer vu que je n’ai qu’un sac à dos et mon sac à main.

Je passerai rapidement la sécurité, tout en oubliant de sortir ma ceinture, et au final je ne sonnerai même pas.. Oops ! Tant mieux.

Malgré l’heure matinale, le duty free est ouvert et ça sera vraiment la seule boutique de l’aéroport à proposer une distraction.

Pour rejoindre la porte 22 d’où partira mon vol, je dois monter à l’étage. Ici aussi, tout est fermé, ce n’est pas très gai.

Peu avant l’embarquement, un petit snack finira par s’ouvrir.
A 5H40, l’embarquement est annoncé. Il s’agira en réalité d’un pré embarquement, permettant de rejoindre la salle. A mon grand désespoir on me déchire mon boarding pass, ne me laissant plus que le petit bout en souvenir ☹

Quelques minutes après nous avons le feu vert pour continuer en direction de la passerelle. Notre avion sera au contact et cette fois il s’agira d’un A319, et vu le vent qu’il y a aujourd’hui, j’en suis plutôt ravie.
J’aurai le droit à la robe « Star Alliance » cette fois, un bien bel appareil que je ne verrai malheureusement pas complètement.

Je prends place en 4A et je constate que j’ai déjà un couple de voisin présent à mes côtés. Il y a 3 rangs Business aujourd’hui et je suis donc juste derrière le rideau séparant les deux classes.
Pendant le temps de l’embarquement, une boisson est proposée pour les passagers en J.

Le commandant de bord prend la parole et nous annonce un départ d’ici 10 minutes, à 6H10 donc, car nous n’avons pour l’instant pas l’autorisation de décoller. Le temps de vol sera de 45 minutes seulement, un très court vol donc.

Les annonces standards concernant la cigarette à bord, les bagages, etc sont diffusées, puis des écrans se déplient au dessus de nos têtes afin de nous présenter les consignes de sécurité.

Le push back est effectué à 6H10 précises, comme promis. Nous roulerons pendant 2 minutes avant de nous arrêter. Le commandant reprend la parole et même si je ne parle pas Croate j’ai quand même tout de suite compris les mots « problema mecanica ». L’annonce en Anglais suivra juste après et il s’avère que nous avons en effet un problème technique qui nous oblige à revenir à notre point de stationnement. Ça commence bien ! Bon, pas de panique, j’ai une très (trop) longue escale à Zagreb, on ne va pas nous laisser coincés à Dubrovnik.
Retour à notre point de départ, ou presque, une petite passerelle est mise en place et 3 mécaniciens monteront à bord. Après quelques allers-retours et 30 minutes d’attente, on nous annonce que nous allons maintenant pouvoir partir comme prévu. Ouf !

A 6H40 nous repartons à nouveau vers la piste et nous décollerons 10 minutes plus tard.
Peu après le décollage nous serons fortement secoués, encore une fois, je suis bien contente de ne pas être à bord du Q400.

Nous longeons la mer à présent, qui nous offre un joli lever de soleil sur les îles de Dubrovnik avant de rejoindre les nuages.

Le service débute à 7H, on nous proposera à chacun un verre d’eau.
Le commandant reprend le micro et nous annonce que nous survolons actuellement l’espace aérien de la Bosnie, qu’il fait -47°C et que nous volons à la bonne vitesse en direction du Nord Ouest. Nous arriverons à Zagreb à 7H30 où 15°C nous attendent avec une belle météo.

C’est sympa d’avoir ce type d’informations en vol, j’aime bien quand les pilotes le font. Par le hublot, tout est très vert au dessus de la Bosnie.

Quelques minutes plus tard, nous avons le droit à un message automatique indiquant que la descente est amorcée, de ranger les tablettes et attacher les ceintures.

Nous nous posons à 7H30 comme promis, à l’aéroport de Zagreb. Le roulage est rapidement expédié avant d’aller nous stationner au contact. Mes voisins sont très pressés de se lever et sont les premiers dans l’allée pour sortir de l’avion. L’hôtesse leur dira à deux reprises qu’il faut attendre que la passerelle soit mise en place mais ils étaient très pressés décidément.
Quelques minutes plus tard, je rejoins le carrousel bagages.

Je récupère très rapidement ma valise, et me voilà partie pour une longue attente ici à Zagreb.
J’aurai pu faire le choix de partir vadrouiller en ville quelques heures mais j’ai vraiment fait le tour de Zagreb lors de mon séjour ici. De plus, avec le temps de déposer ma valise en consigne, prendre un taxi pour le centre, etc, il sera pratiquement l’heure de déjà repartir, ça ne vaut donc pas le coup.
Je vais donc passer de nombreuses heures ici à attendre mon vol pour Paris qui ne partira qu’à 15H15.

C’est l’heure de prendre un petit café et un muffin que je savourerai en terrasse malgré l’air très frais de ce début de matinée.

L’aéroport de Zagreb est loin d’être complet et il est facile de trouver un endroit où patienter au calme, il y a vraiment beaucoup de places assises dans le terminal des départs, en comparaison au faible nombre de vols.

A midi, je me décide à refaire ma valise car je souhaitais voyager avec mon sac de cabine à la place de mon sac à main. Vu l’escale à Paris CDG je préfère voyager avec tout ce que je peux en cabine histoire de prendre le moins de risque possible si jamais il doit arriver quelque chose à ma valise.

Quand sonne 13H, je me décide à aller jeter un œil aux banques d’enregistrement et je vois qu’elles sont toujours vides, en revanche une queue s’est déjà formée en face des comptoirs prévus pour le vol AirFrance.

Ce n’est qu’à 13H15 que le personnel se met en place, deux comptoirs sont alors en train d’ouvrir. La file SkyPriority mettra un peu de temps, je serai la première à la rejoindre.
L’agente prendra ma pièce d’identité et me dira « You’re going to Milan… »… hein ?? Non pas Milan, Montpellier !!
Elle retapotera mon nom sur le clavier avant de me dire qu’il y a quelqu’un avec le même nom de famille que moi dans son système, qui va à Milan. Je n’ai pas du tout un nom courant et en plus il a une orthographe particulière, c’est bien la première fois qu’il y a quelqu’un avec le même nom que moi, et en plus c’est quelqu’un qui voyage du même aéroport, il faut le faire quand même !

Finalement me voici retrouvée dans le système, on me remet mon boarding pass et ma valise est étiquetée jusqu’à Montpellier (j’ai bien vérifié évidemment !). On me demande ce que j’ai comme bagage cabine et on me montre le chemin pour rejoindre les portes.

Je connais très bien ce chemin car je l’ai pris il y a à peine 5 jours lors de mon vol pour Dubrovnik.
La sécurité sera passée en quelques minutes à peine, et me voici aiside alors qu’il n’est que 13H30.

Je descends à travers le dutyfree et rejoins le lounge situé en face de la porte 22, c’est pratique car mon vol partira de la porte 24, juste à côté.

Il s’agit d’un lounge multi compagnies, je me doute bien que l’offre va être limitée, mais c’est toujours mieux que rien.

Je remarque très rapidement que le lounge est bondé de chez bondé. Je vois beaucoup de personnes payer l’entrée, peut-être que c’est très (trop) abordable, ce qui attire beaucoup de monde.
A l’entrée, on demande à voir ma carte Flying Blue Gold, c’est bizarre, on ne m’a jamais demandé auparavant. La préposée ne voit pas mon statut sur mon boarding pass, pourtant il suffit d’ouvrir les yeux. Heureusement j’ai la version mobile, après un scan, le problème sera réglé.
Difficile de se trouver une place, et le brouhaha n’est vraiment pas agréable et pas digne d’un endroit où se reposer avant un vol.
Le salon n’est pas très grand, on y trouve deux espaces avec des tables, quelques fauteuils, et deux grands fauteuils massant. On peut aussi se poser à une zone « informatique » qui fait un peu années 90.

Côté collation, c’est tout à fait correct pour un salon de cette taille, on y trouve des petits sandwichs, des viennoiseries, des salades, des petits gâteaux en portions individuelles et même une machine à pancakes.

Je trouve finalement une place dans le fond du lounge, et j’y resterai, même s’il s’agit d’une table en hauteur qui n’est pas très confortable.

Il n’est même pas 14H que les ennuis commencent, je reçois notification, SMS et e-mail de la part d’AirFrance pour m’indiquer que mon vol est retardé d’une demi-heure. La raison ? Opérationnelle.
Je jette un coup d’œil au vol précédent et je constate effectivement qu’il y a eu des retards en chaine toute la journée. Tout d’abord au départ de Nice avec 2H de retard ce matin, puis sur le vol aller entre Paris et Zagreb qui n’est toujours pas parti et est annoncé avec plus d’une heure de retard.
Au final ce retard évoluera, notre départ est finalement prévu à 16H00, 16H20 puis 16H10.

Les FIDS de l’aéroport n’ont absolument pas pris en compte la modification d’horaire et indiquent toujours l’ancienne heure de décollage. Surprenant.

Finalement, peu avant l’embarquement du vol pour Dubaï, le salon se vide entièrement. Le calme est donc revenu. Je reviens sur mes mots d’avant, il est finalement plutôt agréable ce salon !

La machine à pancakes est en panne après m’avoir sorti un seul pancakes, malheureusement elle est juste annotée « hors service ». Même scénario avec la chasse d’eau des toilettes. Pas très Business tout ça !

Je décide de sortir du salon aux alentours de 15H20, toujours sans aucune information de l’aéroport quant au retard et à l’heure d’embarquement de mon vol. L’application me dit 15H40 je me base donc là-dessus mais je vais tout de même rejoindre la porte dès maintenant.
Arrivée en porte 24 non loin de là, il n’y a pour l’instant personne. J’ai l’impression que notre vol est la dernière de leurs préoccupations.
Je regarde sur Flight Radar et je m’aperçois que la rotation de l’aller devrait atterrir à 15H30. Je verrai en effet l’avion arriver au même moment et se mettre au contact. Un Embraer au contact, en voilà une bonne chose ! Ça va aussi accélérer les choses.
Une agente vient se positionner en porte, mais toujours aucun affichage de l’heure prévue pour l’embarquement.
Le débarquement se fait rapidement via la passerelle de l’étage d’en dessous, c’est plutôt bien fait.
A 15H40, comme promis par l’application, notre embarquement est annoncé. Je suis la première à me présenter à l’ouverture du boarding pour les SkyPriority, chouette, je vais pouvoir faire une photo de la cabine avant que les autres passagers n’arrivent.

Ce n’est pas une, ni deux, mais TROIS passerelles qu’il faut parcourir pour descendre au plus près de l’avion. Au bout de cette dernière, on me dira de patienter, le ménage n’est pas tout à fait terminé. Nous sommes donc tous parqués dans cette dernière passerelle avec une chaleur étouffante.
Les femmes de ménages ressortent finalement de la cabine et me font signe d’y aller. Une PNC arrive en porte et s’excuse mais en fait, il va falloir patienter encore un peu car l’équipage n’est pas prêt.
Cette fois c’est bon, les fauves sont lâchés.

Le cabine de mon joli oiseau du jour est très sympa et spacieuse avec son aménagement en 2-2. Les coffres à bagages ne sont pas très grands mais me concernant je ne rencontre jamais de soucis avec mon sac de voyage et mon sac à dos.
Je prends place en 5A avec une voisine à côté. Le vol sera pratiquement complet aujourd’hui, aussi, il est demandé de conserver les petits bagages sous le siège de devant.

Je suis dans un rang qui n’est pas aligné avec le hublot, je dois donc jongler entre celui de devant et celui de derrière. J’ai en revanche énormément de place pour les jambes ici.
Le boarding se termine très rapidement à 15H55. Quelques messages automatiques sont diffusés comme d’habitude.

Le commandant de bord souhaite la bienvenue à bord, aux mesdames, messieurs, et aux enfants. J’ai trouvé ça adorable. Il s’excuse pour le gros retard d’aujourd’hui et nous promet de faire le maximum, nous devrions arriver à Paris à 18H10. Les conditions de vol sont très bonnes, un temps de vol d’1H50 à peine. A l’arrivée, une tendance orageuse sur la région parisienne avec 30°C au compteur nous attendent.
La passerelle se retire et nous partons au roulage à 16H05, pile dans les temps.
Durant le roulage les consignes sont énoncées automatiquement, les PNC effectuent uniquement la gestuelle.
Durant notre cheminement jusqu’à la piste, je croiserai un appareil Qatar, ça tente quelqu’un un mono couloir pendant 6H ? haha je vous laisse ma place !
Nous quittons Zagreb à 16H17 et nous élançons dans les nuages.

L’altitude de croisière atteinte, je sors mon ordinateur pour m’occuper un peu. Pendant ce temps le rideau nous isolant des deux rangs en J, est fermé.

Le service aura lieu sur les coups de 16H55 avec au choix, un sandwich au fromage frais, ail, fines herbes et concombre, ou sandwich au poulet. Pour la boisson, je me contenterai d’un verre d’eau.

Nous traverserons une petite zone de turbulences légères qui nécessitera de s’attacher pendant quelques instants.

A 17H30 on nous annonce que la descente va débuter. Quelques turbulences auront lieu juste après.

Ce n’est que 20 minutes après que de plus grosses turbulences feront leur apparition. Notre commandant de bord s’excuse à nouveau pour le retard et nous indique une arrivée à Paris CDG d’ici 18H10.
Un message automatique informe les passagers des consignes classiques alors qu’un bébé hurle dans la cabine.
Les PNC passent afin de demander à chacun de bien mettre les sacs sous les sièges, je dois dire que ce n’est pas habituel comme consigne, d’habitude ce n’est pas vraiment respecté.

La chef de cabine nous informe de notre arrivée au Terminal 2G et s’excuse une énième fois pour le retard.
Nous atterrissons finalement à 18H10 et venons nous stationner moins de 5 minutes après au 2G.

La petite passerelle est mise en place afin de procéder au débarquement.

Nous débarquons de l’avion directement sur le tarmac, l’occasion de dire bonjour et au revoir à mon oiseau du jour.

Nous n’avons que quelques mètres à faire avant de pénétrer dans l’enceinte du terminal.

Pour les correspondances il faut rejoindre le terminal principal, le 2G étant détaché du reste de l’aéroport. Pour cela, il nous faut attendre un bus.

Le bus arrive après quelques minutes d’attente, nous grimpons tous à bord afin de rejoindre le Terminal 2F.
Après un petit tour de piste, nous voilà déposés devant le terminal. Je n’ai qu’une courte balade pour rejoindre le niveau des départs.

Il est 18H40 quand j’arrive devant le salon AirFrance du 2F. On vérifie mon boarding pass avant de me laisser le bipper. Cette fois je pars bien du 2F alors je n’aurai aucun problème à patienter ici.

Au moment où j’entre dans le salon, mon téléphone me lâche, je file donc me poser à l’étage dans une nap room pour le recharger rapidement.

Je remarque qu’il y a peu de monde au lounge aujourd’hui, c’est vraiment calme.

Il y a toujours de la place dans les naproom, mais la nouveauté aujourd’hui c’est qu’il y a un écriteau interdisant de consommer de la nourriture dans les nap rooms. C’est nouveau ça !

Vu l’heure qu’il est, adieu les madeleines ! On y trouve des viennoiseries, du fromage, quelques plats salés, bref de quoi se sustenter.

A nouveau, je reçois un nouveau SMS d’AirFrance, mon vol pour Montpellier est retardé de 40 minutes. Cette fois ce n’est pas la liaison précédente qui en est la cause, donc je ne saurai expliquer ce retard, mais il devient quasi quotidien sur cette liaison à cette heure-ci. C’est vraiment pénible. Je vois les retrouvailles avec mon lit, s’éloigner de plus en plus ☹

Je passerai mes 3H ici à regarder quelques épisodes de série que j’ai en retard, ainsi qu’à taper le FR du vol précédent. On peut dire que j’aurai eu mes 3 vols en retard aujourd’hui, la loi des séries !!

Sur les coups de 20H30 j’irai faire un tour pour voir la prestation du dîner. L’offre est toujours très satisfaisante ici.

Finalement, le vol est maintenant retardé à 22H, puis 22H05… je n’ai aucune idée de pourquoi mais beaucoup de vol sur ce créneau horaire sont retardés d’une voire deux heures.

C’est la première fois que je me retrouve si tard dans ce lounge qui se vide de plus en plus. Le personnel commence déjà à tout ranger. Je décide de partir vers 21h15 car ma porte est maintenant modifiée et je partirai de la F21 c’est-à-dire une porte en sous-sol avec embarquement par bus.
C’est vraiment la cerise sur le gâteau, décidément ce retour est vraiment compliqué.

En remontant dans le 2F, je constate que les salles d’embarquements sont vraiment calmes, pour une fois. Il faut dire que la plupart des vols sont maintenant partis, il ne reste que les vols retardés comme le mien.
Les portes F21 et F23 sont pleine à craquer car les deux sont utilisées en même temps. C’est un bazar sans nom.
L’embarquement est annoncé pour 21h35 et effectivement c’est à cette heure ci que l’embarquement SkyPriority débute. Le bus attendra d’être plein avant de partir pour faire le tour de CDG.
Mon SmartTag m’indique que ma valise se trouve au 2E, je comprends donc que notre trajet en bus va nous faire faire une petite promenade.
Nous faisons effectivement tout le chemin jusqu’au 2E où se trouve notre appareil, le trajet durera une quinzaines de minutes et les bus resteront là, arrêtés, face à l’appareil. 
Au total, plus de 40 minutes s’écouleront entre notre entrée dans le bus et notre sortie. Nous aurons la clim une bonne partie du temps mais tout le monde étant complètement serrés les uns sur les autres, les conditions étaient vraiment horribles. Au moment où la clim cessera, les gens commenceront à taper sur les vitres pour faire signe au chauffeur de la remettre. C’est vraiment dangereux comme situation, je n’ose imaginer s’il y avait des enfants ou des personnes fragiles à bord. Super l’embarquement SkyPriority hein ! Aucune info n’a été donnée durant tout ce temps, franchement c’est inadmissible.

Il est 22h20 quand le bus ouvre enfin ses portes. Nous voilà enfin à respirer l’air pur. Nous devons monter quelques escaliers pour rejoindre notre passerelle, notre appareil étant au contact au 2E Hall K.

J’entre enfin dans l’appareil après cet embarquement cauchemardesque. Je prends place en 5F, le vol sera complètement full ce soir.
Le commandant de bord s’excuse pour le gros retard de ce soir qui a été subi par tout le monde en raison de l’arrivée tardive de cet appareil suite à des orages sur les Pyrénées qui ont bloqué cet appareil à Casa. Il nous indique également que l’équipage s’est dépêché pour nous accueillir le plus rapidement possible à bord.
Alors que l’embarquement se poursuit, il invite tout le monde à s’installer rapidement afin de partir « à l’heure », ce qui fera rire l’ensemble de l’assistance. Il fera le maximum pour qu’on arrive rapidement à Montpellier, de toute façon vu l’heure, un peu plus un peu moins, ça ne change pas grand-chose.

La CCP exprime à son tour ses excuses, elle porte une robe bleue claire avec un look année 50, ça change de ce qu’on peut voir habituellement à bord. Elle est un peu troublée et en perd même ses mots, tout l’équipage semble épuisé après cette journée chaotique.
L’embarquement est terminé, nous partons au roulage à 22h50 alors que les consignes sont effectuées par l’équipage.
Après quelques fausses manipulations avec la lumière de la cabine, la luminosité est maintenant abaissée, nous sommes prêts à rouler vers la piste.
Nous quittons Paris CDG à 23H, enfin. Les vues sur Paris défilent, et j’aurai même un dernier au revoir de la Tour Eiffel illuminée avant que nous débutions notre virage vers le sud.

Le service débutera à 23h20 et 2 madeleines seront distribuées à tout le monde, je ne prendrai pas de boisson vue l’heure tardive.

Le début descente est annoncé à 23h35, suivi par le débarrassage rapide de nos déchets.
Le commandant de bord nous indique 25°C à l’arrivée à Montpellier et souhaite à tous une bonne fin de journée, ce qui fera également rire la cabine qui est à moitié endormie.

La cabine s’éteint à 23h55 et les lumières de Montpellier apparaissent. Le Corum et la Place de l’Europe sont bien visibles de nuit mais les photos sont moins faciles à réaliser que de jour malheureusement.

Nous nous posons à Montpellier Méditerranée à 00h03, et nous débarquons très rapidement avec des excuses personnelles de la part de l’équipage.

A l’arrivée au carrousel bagages, deux personnes sont appelées au comptoir, qui malgré l’heure tardive est toujours ouvert.
Il est 00h30 quand ma valise apparait parmi les 10 premières.

Une courte marche jusqu’au parking P6 m’attend. Je retrouve ma voiture et regagne mon domicile situé à 10 minutes de là. Il y a étonnement beaucoup de monde sur la route en ce Samedi soir.

Il est 00h45 quand je suis enfin chez moi, après ce long trajet retour. Je suis réveillée depuis près de 21h, j’ai tellement hâte de retrouver mon lit.

C’est la fin de ces deux semaines de voyage en Slovénie et Croatie, avec un détour par le Monténégro. J’ai adoré découvrir ces 3 pays d’Europe centrale. Dans moins de trois mois je serai déjà repartie pour une nouvelle destination…

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