Voyage en solo à Milan [27.04.23 : Départ pour Milan, Visite du Duomo et Navigli]
Il est 4H quand le réveil sonne, c’est beaucoup trop tôt bien évidemment mais toute bonne chose se mérite.
En moins d’un quart d’heure me voilà prête, je descends prendre ma voiture et prends le chemin de l’aéroport. J’avais réservé le parking P6 la veille pour 35€, ce que je fais systématiquement lorsque je prends le vol de 6H ou lorsque je dois rentrer par le vol de 22H40, ici c’est doublement le cas.
J’avais pris large niveau timing car j’ai beaucoup de travaux autour de chez moi en ce moment et je ne voulais pas prendre le risque de me retrouver devant des rues fermées. Après un petit détour, c’est donc à 4H30 que j’arrive à l’aéroport. Je trouve une place très rapidement et regagne l’aérogare.
Le seul vol ouvert à l’enregistrement est le mien et il y a déjà pas mal de monde dans la file. Pour ma part, après moult hésitations j’ai finalement fait le choix de ne partir qu’avec un bagage cabine, je retire donc mon boarding pass directement à la borne et pars passer le filtre.
Le passage prioritaire vers le PIF me permet de griller quelques personnes mais je devrai tout de même attendre 5 bonnes minutes car il n’y a qu’une seule file ouverte ce matin.
Il est maintenant l’heure de monter rejoindre les salles d’embarquement et le lounge. Un petit escalator, et me voici dans le duty free, toujours aussi rapide à traverser.
Petit bémol ce matin, l’escalator pour descendre ne fonctionne pas, il faudra prendre quelques escaliers pour atteindre les portes. Les portes 16 et 17 sont pour l’instant désertes, il n’est que 5H.
Je rejoins le lounge où je suis accueillie avec le sourire et j’en profite pour demander des étiquettes à bagage car j’ai oublié les miennes (je devrai me plaindre que Flying Blue ne les envoient plus, car avant j’en avais toujours une flopée !), mais malheureusement ils n’en ont pas au salon, on me demande alors de demander en porte tout à l’heure.
Je profite d’une petite demi heure au calme dans ce lounge que je connais bien. Je prends un petit déjeuner léger car je sais que j’aurai davantage de choix à CDG. Nous ne sommes que 5 ce matin, le salon est donc on ne peut plus calme.
Sur le FIDS je vois que le vol Transavia de 10H est annulé et pourtant, aujourd’hui n’est pas un jour de grève (je ne pourrai pas en dire autant pour mon retour prévu le 1er Mai !).
Peu avant 5H30 il est temps de quitter le lounge et d’aller en porte d’embarquement, je n’ai que quelques pas à faire donc c’est toujours très pratique. Je retrouve une salle d’embarquement pleine à craquer, il semble que le vol soit plein (ou pas loin). Avant que l’embarquement ne soit donné, je tente de demander à nouveau des étiquettes bagages et on me répondra non, de manière assez sèche. L’accueil au sol à MPL ne change pas et ça reste toujours le point noir… Bref.
L’embarquement est annoncé à 5H30 précises et nous sommes plus d’une dizaine de SkyPriority à nous présenter. Nous sommes beaucoup sous statut car il n’y a qu’un seul rang de Business prévu aujourd’hui.
En contrôlant mon embarquement, l’hôtesse au sol vue précédemment me dit d’essayer de demander à bord pour mes étiquettes bagages et bizarrement cette fois, le sourire est de la partie.
Comme toujours, l’embarquement peut se faire par l’avant et par l’arrière de l’appareil (avec descente sur le tarmac du coup), en fonction de son rang.
Au bout de la passerelle, la police fait des allers-retours, on nous demande finalement d’attendre ici un instant. Les PNC essayent d’accélérer les choses et demandent à commencer l’embarquement car sinon on va vraiment être très en retard. Finalement après 5 bonnes minutes de négociation, on nous laissera prendre place en cabine. Je n’ai pas su de quoi il s’agissait mais il y avait tout de même 4 policiers et gendarmes sur place.
Je prends finalement place en 4F, après avoir photographié la cabine vide. Il s’agit d’une version planche à pain, heureusement que le vol sera court.
L’embarquement est long et n’en finit pas. Des gens arrivent en retard, échangent de place, cherchent où caser leurs bagages… un joyeux bazar.
A côté de moi, j’aperçois les bagages en train d’être chargés, pour le coup je n’ai pas à m’en soucier.
Comme je m’en doutais, le vol est annoncé complet, il est donc demandé de conserver les petits bagages sous le siège de devant, comme toujours.
A 6H, le commandant de bord prend le micro pour nous indiquer que notre vol durera 1H15 à destination de Paris CDG et que les conditions de vol seront bonnes.
Nous tardons tellement à partir que le soleil commence déjà à se lever au loin, j’avais volontairement pris une place sur la droite de l’appareil pour profiter de ce sunrise en vol.
Il faudra attendre encore 15 minutes avant que les portes ne soient fermées. Le commandant s’excuse pour ce retard et nous indique qu’il va faire au mieux pour qu’on arrive avec moins de retard à Paris. Mon escale étant assez longue, aucune angoisse de mon côté.
Nous partons finalement au push back mais nous resterons arrêtés tout le temps des consignes de sécurité.
C’est finalement à 6H30 avec une demi heure de retard que nous partons au roulage et quittons Montpellier Méditerranée.
La jolie route que nous empruntons nous fait traverser les étangs, alors que le jour se lève.
Le sunrise est magnifique malgré quelques nuages, je ne regrette pas de me lever si tôt quand je vois ça par le hublot !
Le givre sur ma vitre m’empêchera de faire de meilleures photos malheureusement.
Arrivés à notre altitude de croisière, les rideaux sont tirés, isolant le premier rang, seul rang Business aujourd’hui, du reste de la cabine.
Le WiFi ne sera malheureusement pas fonctionnel sur ce vol malgré les logos présents un peu partout et aucune annonce ne sera faite à ce sujet.
Le service débute à 6H50, comme toujours nous aurons le droit à la célèbre galette Bretonne. Voyant la PNC distribuer des petites bouteilles d’eau, j’en demande une également, et l’obtiendrai sans problème. Quelle est la politique à ce sujet chez AF ? La grande bouteille est présente sur son trolley et le service au verre a l’air d’avoir toujours lieu.
Le vol aura lieu sans encombre, et la cabine prendra de jolies teintes orangées à mesure que le soleil monte dans le ciel.
A 7H15 la descente sur Paris CDG est annoncée et le ciel commence déjà à se couvrir, comme annoncé.
Durant ce temps, j’entends une PNC expliquer le programme de fidélité Flying Blue à ma voisine, qui voyage en famille. C’est bien que les PNC soient bien renseignés sur ce sujet.
Alors que l’annonce d’un atterrissage imminent est annoncé, les vues sur Paris défilent. La Défense est comme toujours, visible de loin et la Tour Eiffel quant à elle, se trouve dans le brouillard et la grisaille.
Le stade de France et l’aéroport du Bourget clôturent les vues aériennes de ce vol.
Il est 7H40 quand nous atterrissons à Paris CDG. S’en suivra, un petit roulage jusqu’au 2F.
La descente s’effectuera rapidement et je saluerai mon premier oiseau du jour depuis la passerelle, tandis que les bagages sont en plein déchargement.
Comme à mon habitude, je me dirige vers le lounge AirFrance du 2F et file à l’étage. Il n’y a pas trop de monde en cette heure matinale, il faut dire aussi que c’est les vacances et qu’il y a donc moins de voyages pour affaire.
L’offre est semblable à d’habitude, on y trouve un petit déjeuner très complet, que ce soit salé ou sucré.
Pour ma part, je me rue sur les madeleines que je trouve toujours excellentes, et je rejoins une nap room de libre. Aucun problème pour en trouver une disponible, c’est ici que je prendrai mon petit déjeuner au calme. C’est vraiment l’endroit que je préfère pour passer mon escale à CDG !
Je rédige ces quelques lignes et contrôle la météo à destination pour valider mon planning de l’après-midi, l’heure tourne vite.
A 10H30, je commence à sortir tout doucement de ma tanière. Il y a plus de monde que tout à l’heure mais le salon reste largement praticable.
Je rejoins la porte F34 et je constate comme d’habitude, qu’il y a une foule pas possible et que ça bouchonne dans le terminal. Quel bazar !
A 10H55 l’embarquement SkyPriority est annoncé, nous serons relativement nombreux à nous présenter.
Je monte à bord de mon A220 du jour, c’est ma deuxième fois à bord de cet appareil et je me souviens avoir déjà remarqué la dernière fois que les coffres à bagages débordent sur l’allée, ce qui rend l’embarquement un peu plus complexe.
Je prends place en 6A dans cette cabine en 2-3 et trouve déjà un voisin Italien installé à côté.
Le personnel de bord ne cesse de répéter aux pax de fermer les coffres à bagage immédiatement après avoir déposés leurs affaires, afin d’essayer de fluidifier l’embarquement. Cela fonctionne moyennement.
Le siège est plutôt sympa avec un aménagement pour poser le téléphone à proximité d’une prise USB C et USB A, c’est plutôt bien pensé.
Le plein de carburant est en cours, il est ainsi demandé de ne pas s’attacher pour l’instant. Il fait vraiment très chaud dans l’appareil mais la ventilation est déjà en fonctionnement et elle tourne à plein régime. Sur le 220, la bouche de la clim est orientable, ce qui permet de la tourner comme on le souhaite.
Le boarding est assez long mais nous sommes malgré tous dans les temps. Il est 11H25 quand le commandant de bord se présente. La durée de vol ne sera que d’une heure, et 16°C sont prévus à notre arrivée à Milan après un vol dans de bonnes conditions.
Le push back a lieu 5 minutes après et les consignes de sécurité sont effectuées par l’équipage.
Le roulage est plutôt rapide et notre décollage a lieu à 11H45.
Lors de notre arrivée à l’altitude de croisière, le rideau entre la Business et l’Economy est tiré juste devant moi. Il y a tout de même 5 rangs Business, soit 15 personnes maximum aujourd’hui.
Je constate que le WiFi ne fonctionne toujours pas à bord, décidément je n’ai pas eu de chance deux fois d’affilé. En revanche cette fois, comparé à mon dernier vol en A220, la prise USB C fonctionne.
Je trouve cet appareil relativement bruyant, même avec mes écouteurs j’ai du mal à ne pas entendre les réacteurs.
Le service démarre sur les coups de 11H55, au choix pour ce vol, sandwich au poulet ou sandwich végétarien. Je choisis ce deuxième choix pour varier un peu, je le mangerai en arrivant et il sera plutôt correct.
En boisson, je demande un Finlay, ma valeur sûre. Vu la durée du vol le service est rapidement expédié.
Dehors, les nuages arrivent et bouchent la vue alors qu’elle était jusqu’à présent plutôt découverte.
Le début descente est annoncé à 12H15 alors que le ciel se dégage à nouveau, laissant transparaitre les alpes et les grands lacs. Magnifique !
Nous atterrissons à 12H45 à l’aéroport de Milan Linate sous le soleil mais avec un ciel voilé.
Nous sommes stationnés au large, la passerelle est en train d’être mise en place alors que 2 bus arrivent pour récupérer les passagers.
Le commandant de bord nous remercie et indique que nous sommes arrivés avec 15 minutes d’avance et que nous allons rapidement pouvoir descendre.
La passerelle est opérationnelle et la porte ouverte, me voici rapidement sur le tarmac pour prendre mon oiseau du jour en photo d’un peu plus près.
Je grimpe dans le premier bus qui attendra le reste de l’avion durant de longues minutes avant de partir. Pour regagner l’aérogare, le trajet sera très court, à peine 2 minutes et nous seront lâchés tels des fauves devant la porte d’entrée.
A ce moment-là, SkyPriority ou non, il n’y a plus rien qui compte, tout le monde a le droit à ce bain de foule pour rejoindre le terminal.
N’ayant pas de bagage, je traverse rapidement le petit aéroport pour regagner la station de bus située juste en face.
Pour rejoindre mon hôtel Mercure il va me falloir prendre le bus 73 puis le tram 9. Des automates sont présents devant la station de bus et permettent l’achat de ticket mais également de carte de 10 voyages et c’est ce pour quoi j’ai opté.
Il y a forcément beaucoup de monde qui attend ce bus mais en voilà deux qui arrivent d’affilé, ce qui me permet de me faufiler dans le deuxième sans aucun problème.
Arrivée à la station 5 Giornate, je dois ici quitter le bus pour prendre le tram 9 qui me conduira non loin de l’hôtel. Malheureusement la station de tram est fermée et Google Maps ne semble pas au courant.
La station est balisée et un message en Italien défile. Je ne sais pas du tout ce qu’il signifie alors je demande à une passante et il se trouve qu’elle cherche aussi l’arrêt de substitution car elle doit prendre le même tram que moi. Cette modification date d’aujourd’hui car hier, ce n’était pas ainsi, me dit-elle.
Elle demande à plusieurs chauffeurs de bus et je reviens finalement au même endroit où le bus m’a arrêtée. C’est ici que nous devons attendre. En attendant, nous discutons un peu, elle habite à l’extérieur de Milan mais vient tous les jours en ville pour étudier, alors elle est habituée à faire ce trajet.
Le tram arrive et je constate qu’il s’agit d’une ancienne rame, ce n’est certes pas évident de monter quand on est chargée ou avec des enfants, mais ça a tellement de cachet !
Après 20 minutes de trajet en tram, il est 14H30 quand j’arrive non loin de l’hôtel Mercure. Normalement ma chambre n’est censée être prête qu’à 15H mais avec un peu de chance je n’aurai pas longtemps à attendre. A la réception, 3 personnes m’attendent, même s’ils n’ont pas l’air d’être très occupés.
Un groupe de Français arrive en même temps que moi et sont accueillis par un jeune homme qui leur indique que leur chambre n’est pas encore disponible. Le groupe ne parle pas un mot d’Anglais et l’hôtel pas un mot de Français, la communication entre eux est difficile donc je joue les interprètes.
Pour ma part, c’est une jeune fille qui m’annoncera que ma chambre n’est, elle non plus, pas prête. A moins de 30 minutes de l’heure du check in c’est tout de même curieux qu’aucune chambre ne soit prête. Je dois attendre 15H, mais en attendant on me fait tout de même régler la note. Drôle de façon de faire ! Je décide d’attendre ici car j’aimerai bien me changer avant de repartir arpenter les rues de Milan, il fait relativement chaud dehors !
On m’indique alors de patienter dans le lobby. J’en profite pour aller me rafraichir aux toilettes et préparer mon sac dans le cas où je décide de le laisser en consigne ici car je ne le sens vraiment pas, je ne sais pas pourquoi.
Peu avant 15h je reçois un SMS d’Accor pour me dire que ma chambre est prête. Je présente le message à l’accueil et on me répond que non, ils n’ont aucune nouvelle du service de ménage et qu’ils rencontrent un problème mais que pour l’instant ma chambre n’est pas prête. L’heure tourne, 15h arrive et je me heurte à la même réponse. Je décide donc à contre cœur de laisser mon bagage et ma veste, et de partir.
Je prends le tram 14 en direction du Duomo car c’était ce que j’avais prévu pour cet après-midi. J’avais réservé hier, mon entrée au Duomo et l’accès à la terrasse pour 23.50€. Mon entrée est prévue pour 16H30, j’ai donc un peu le temps de profiter de la place et des environs avant.
L’arrivée au Duomo est très impressionnante, la cathédrale est vraiment immense !
La place du Duomo est très fréquentée bien entendu, et on y trouve également une quantité de pigeons impressionnante, je n’en ai jamais vu autant je crois.
Le Duomo m’impressionne beaucoup de part sa taille et la hauteur de ses sculptures. Ça ressemble beaucoup à la Sagrada Familia que j’ai eu l’occasion de visiter plusieurs fois.
Je m’aventure ensuite dans la Galleria Vittorio Emanuele II située juste à côté du Duomo.
L’architecture de ce bâtiment est tout aussi impressionnante, surtout avec le soleil qui illumine toute la galerie. On y trouve des boutiques de luxe mais aussi beaucoup de touristes qui comme moi, se baladent en faisant du lèche vitrine.
Je fais le tour du Duomo pour le voir sous tout ses angles, et me perds un peu dans les rues adjacentes. Il y a beaucoup de monde qui circule, ce n’est pas très agréable. Je constate en tout cas rapidement qu’ici, la plupart des filles sont hyper bien habillées, on n’est pas à Milan pour rien !
Je m’attrape un bout à manger car je commence un peu à avoir faim, il est tout de même 15H30.
Je me promène et je ne peux m’empêcher de constater qu’il y a énormément de Français qui ont choisi de visiter Milan ce week-end.
Il est bientôt l’heure pour moi d’aller faire la queue pour monter sur les terrasses du Duomo, pour cela, je dois me rendre à l’entrée Nord, réservée à la montée par ascenseur. Il existe également une entrée réservée à la montée par les escaliers, et une entrée fast track. La queue avance très vite et il ne me faudra pas plus de 5 minutes pour arriver jusqu’à la fouille.
Me voilà très rapidement dans l’ascenseur qui me fera arriver directement sur les toits du Duomo. La vue est immédiatement très chouette. On peut voir la place et le monde qui grouille en dessous.
Le toit est vraiment une terrasse qui, on le voit, n’avait pas lieu d’être visitable au premier abord. On le voit car le chemin est tout petit, et les terrasses sont en pente, ce qui n’est pas vraiment très pratique pour accueillir du public.
Les premiers mètres sont pris d’assaut par les nouveaux arrivants de l’ascenseur qui décharge du monde toutes les 5 minutes, mais vous serez beaucoup plus tranquille en allant un peu plus loin et vous pourrez profiter des magnifiques vues sur le Duomo.
L’architecture de cette œuvre est réellement impressionnante, les détails sont vraiment incroyables !
Les pointes du Duomo sont en réalité des statues, je n’avais pas remarqué ça depuis en bas.
Je fais connaissance là-haut avec une Anglaise, en visite avec son père à Milan. Nous nous faisons quelques photos mutuellement et discutons de cette belle visite.
Les vues se répètent toujours plus ou moins au fur et mesure que nous faisons le tour du Duomo, mais pour voir l’apothéose, il faudra monter quelques escaliers. Ce petit effort nous fait arriver au sommet, qui offre une belle vue sur tout Milan.
Pour descendre, il n’y a que l’escalier de disponible, je sais que dans certaines options, notamment le fast track, il est possible de descendre par l’ascenseur, mais pour ma part je n’ai pas le choix, seul l’escalier est proposé.
J’arrive directement dans la cathédrale, mon ticket combiné me permet d’y accéder, il me suffit de le présenter à l’entrée. L’avantage de faire les visites dans ce sens c’est que je n’ai pas besoin de repasser la fouille.
La cathédrale est très belle de l’intérieur mais ne me laisse pas un souvenir impérissable, j’ai été beaucoup plus impressionnée par les terrasses.
Il est 18H quand je ressors du Duomo, j’avais aussi la possibilité de faire le Musée avec mon ticket mais je n’ai pas trop envie de le visiter.
Je voulais ensuite aller au Palazzo Reale di Milano juste pour apercevoir le bâtiment, il est situé juste à côté du Duomo, je m’y rends donc rapidement.
Des jeunes sont en train de s’amuser sur un miroir qui donne l’impression d’être sur un mur à l’envers. L’effet semble plaire et attirer les enfants !
Je retraverse à nouveau le Duomo ainsi que la galerie et je ressors de l’autre côté, sur la Piazza della Scala où se trouve le fameux théâtre du même nom.
La place est elle aussi très sympa, on y trouve une fontaine à d’eau et de quoi s’assoir, c’est tout ce que j’aurai pu demander là tout de suite !
Les trams passent dans la rue devant le théâtre, ça en fait un beau lieu pour prendre des photos, les rames alternent entre anciennes et récentes.
Pour la fin de ma journée je voulais me rendre au Starbucks Reserve Roastery, il ne s’agit pas d’un Starbucks comme les autres, on est ici dans un immense café, avec un intérieur, un extérieur et même un étage réservé pour le service en salle. Il n’y en a que 6 dans le monde, dont un à Milan. Ici on voit toute le processus de fabrication avec les grandes machines à café en grain.
Le menu ici est totalement unique et la carte contient énormément de choix de gâteaux. Je me commande une boisson et une part de gâteau au chocolat, et paye la modique somme de 13.70€. On peut dire que ce n’est vraiment pas donné. Le pire, c’est qu’il y a eu une erreur dans la commande et ce n’est pas le gâteau que j’avais commandé, tant pis.
J’avais commandé à emporter mais vu qu’il y a un peu de place dehors, je me pose un instant sous un parasol pour prendre ce petit goûter.
Je reprends ensuite le tram dans le sens inverse afin de revenir à l’hôtel. J’ai entre temps reçu un e-mail (à presque 16H), pour m’avertir que ma chambre était prête, encore heureux !
Je suis cette fois très bien accueillie par une demoiselle qui m’indique que je vais être en appartement. Je lui demande si c’est un upgrade et après quelques recherches elle me dit que oui, j’ai été upgrade dans un appartement. Bon si j’avais peur des petites chambres en Italie, là je pense que ça ira et que je ne serai pas trop à l’étroit.
Je récupère ma veste et mon sac en consigne et elle me demande de la suivre, les appartements se trouvant dans le bâtiment d’à côté.
L’appartement se trouve au 7ième et dernier étage et est vraiment immense (70m² tout de même !). Il comporte une cuisine, un salon, une salle de bain avec toilette et une chambre bien évidemment.
Pour ouvrir les fenêtres je dispose d’une clé et c’est la première chose que je fais afin de profiter un peu de la vue.
Je pose enfin mes affaires après cette petite après-midi de vadrouille.
Après un moment au calme en attendant que le soleil se couche, je me décide de repartir pour aller voir Navigli, un quartier nocturne apparemment très sympa, situé à deux pas de là.
En sortant de l’hôtel je découvre un peu mieux le quartier et il a l’air très sympa. Il y a beaucoup de street art dans les environs, ça me donne envie de visiter un peu plus.
En allant vers Navigli, je tombe sur un gars qui vend des cocktails dans sa petite cahute, c’est assez marrant de voir ça là.
Je me retrouve sur Navigli après avoir traversé l’immense rue remplie de restaurants. Le canal se trouve juste au bout et est très cool à voir de nuit car les lumières des restaurants de l’autre côté de la rue se reflètent dans l’eau.
Je vois des avirons qui passent ici et là, l’endroit est vraiment chouette pour se balader mais je ne m’y attarde pas plus que ça.
Sur le chemin du retour je décide de me prendre de quoi dîner et je m’arrête donc dans la première pizzeria que je trouve. Ils ont une horloge « Vins de Bordeaux », je crois que c’est un signe que je me sois arrêtée là !
Je repars déguster mon repas dans mon joli appartement tout en étudiant mes possibilités pour demain.
Avant de terminer cette longue journée je décide d’acheter mes billets de train et de ferry pour demain. Une dernière vérification de la météo et je me décide : j’irai bien au Lac de Côme demain.
J’achète mes billets de train pour Varenna via l’application Trenord après quelques difficultés, et mes billets de ferry entre Varenna et Bellagio sur le site de la Navigazione Laghi.
Je prévois de passer la moitié de la journée à Varenna, l’autre moitié à Bellagio, et de revenir dans le premier village en fin de journée pour reprendre le train de 19H30. Il s’agit d’un espèce de TER qui passe toutes les heures, le trajet ne dure qu’1H15 et mon billet me permet de prendre les trains d’après, ce qui est plutôt pratique si jamais je rate celui que je voulais.
Le train aller me coûte 7.90€ et le train retour 10.30€ car j’ai opté pour la première classe qui n’existe pas sur mon train du matin. Concernant le ferry, il m’en coutera 9.50€ pour mon A/R entre les deux destinations que je souhaite visiter.
Dernière étape de la journée : décharger mes photos, et oui c’est important même si je n’en ai pas pris énormément (quoi que !).
Après tout ça, c’est l’heure d’aller me coucher, je suis crevée de cette très longue journée qui a commencé à 4h ce matin !