Voyage en Pologne en solo [05.09.20 : Départ pour Varsovie]

Le grand jour est arrivé, je vais reprendre l’avion et re-voyager après 10 mois au sol et sans être sortie du territoire.

Je quitte mon domicile à 8H10 pour arriver à l’arrêt de bus de la navette une dizaine de minutes de marche plus tard.

Nous ne serons que 2 à prendre le chemin de l’aéroport ce matin.

Le bus part à l’heure, à 8H30 nous voilà en route pour l’aéroport, après un petit détour par la gare TGV. A 8H50 me voilà devant le terminal des départs. Des signes au sol et de nombreuses affiches rappellent les gestes barrières. Il n’y a vraiment pas grand monde, mais il n’y a pas beaucoup de départs non plus.

J’enregistre ma valise à la borne et fais la queue pour aller au guichet de dépose bagage. Il y a pas mal de gens avec des situations compliquées, certains ont des dizaines de bagages à enregistrer et d’autres n’ont pas les tests PCR pour leur destination. J’étais assez tranquille pour ma part car j’avais eu l’ambassade par Messenger la veille, ils m’avaient confirmé qu’il n’y avait aucun papier à remplir, ni test pour se rendre en Pologne en étant Français.

L’agent au sol qui s’occupe de moi est un peu embêté, il cherche sur sa tablette, appelle ses collègues, je commence à m’inquiéter. Il me demande si j’ai rempli un papier de renseignements, comme ce n’est pas le cas il part me l’imprimer. Il me dit qu’il sera nécessaire pour le second vol mais il voit aussi la trace d’un autre papier à remplir pour la Pologne mais ne parvient pas à le trouver en ligne. Je commence à m’inquiéter, il me dit de patienter, part et revient. Il s’excuse et me dit qu’il veut être sûr que je n’ai besoin de rien. Je trouve ça très professionnel de sa part, mais je ne comprends pas comment ces informations ne sont pas plus faciles à trouver pour le personnel aéroportuaire quand même…

Finalement au bout de 20 minutes il décide de me laisser partir avec cette seule fiche. Avant d’enregistrer ma valise il me lance un « Je sais que vous avez l’habitude de voyager mais je suis obligée de vous demander si c’est bon ? » en me pointant du doigt la liste des objets interdits en soute. Je lui fais un signe de la tête. Qu’est ce qui lui fait comprendre que j’ai l’habitude de voyager ? Mes portes clés « Remove Before Flight » partout ou mon statut Silver ? haha

Je passe le filtre qui est complètement vide, cela ne me prendra que quelques secondes avant d’aller rejoindre ma porte d’embarquement en porte 16.

Je constate une fois de plus que l’escalator ne fonctionne pas, ça sera donc l’ascenseur qui m’amènera à l’étage, et aura l’avantage de ne pas me faire traverser le duty free. Il n’y a pas grand monde dans la zone centrale, le restaurant est fermé et les places assises ne sont disponibles qu’à 50%.

Devant la porte 16, les gens sont assis, calmes, il n’y a aucun bruit. Je me pose à distance en attendant l’annonce de l’embarquement.

A 9H45 l’embarquement est annoncé. Je suis Skyteam Elite et je constate que les priorités sont respectées, bien que nous soyons très peu nombreux. En embarquant on nous fait bipper nous même le boarding pass et présenter sa carte d’identité.

Je prends place en 26A, tout au fond de l’appareil, je n’aurai personne sur ma rangée, mais toutes les autres rangées ont le siège du milieu de libre. C’est très bien mais cela dépend uniquement du remplissage de l’avion, ce n’est donc pas systématique.

Après quelques annonces, nous partons au roulage, le temps de vol annoncé est de 1H15, et un ciel dégagé sans aucune turbulence, nous attend.

Nous décollons à 10H15 précises, les consignes sont les mêmes que d’habitude, à la différence qu’il est maintenant demandé de retirer son masque avant d’appliquer le masque à oxygène, en cas de dépressurisation de la cabine. Et oui, c’est pas faux !

Durant le vol, je rempli le papier qui m’a été remis par l’agent au sol et je prie pour qu’il n’y ai pas de surprises à mon arrivée.

Un petit service a lieu, de boissons uniquement. Je prends un jus d’orange et commence à taper le résumé de ce voyage imprévu, un peu étrange, dans les conditions qu’on connait.

Nous commençons notre descente sur Paris à 11H10. On nous annonce un atterrissage à 11H30 et une arrivée au point de stationnement à 11H35, soit avec 10 minutes d’avance sur l’horaire prévu.

Nous atterrissons effectivement à Charles de Gaule à 11H35, sous 16 petits degrés. Nous rejoignons le 2F et traversons l’aéroport pour aller nous stationner non loin. Je n’aurai pas loin à aller pour mon vol suivant, il part du 2F également.

On nous demande d’attendre que le couloir soit dégagé pour sortir de l’appareil et ainsi éviter les croisements. La consigne sera bien respectée.

Je sors de l’appareil et me dirige face aux panneaux d’affichages, mon vol partira en F43, il me suffit de remonter puis de redescendre pour y aller.

Je n’ai qu’une courte escale de 1H15, mais elle me laisse quand même le temps d’aller prendre un Starbucks en attendant. Après m’être restaurée, je pars en direction de la porte F43.

Les portes F41 et F43 sont perdues en sous sol et requièrent un embarquement par bus, ce n’est pas ce que je préfère, clairement, mais l’arrivée en bus permet d’avoir de belles vues de l’avion.

Il y a pas mal de monde mais Aéroport de Paris a également condamné un siège sur deux et fait respecter des distances de sécurité au sol autant que possible.

A 12H25 l’embarquement est appelé pour les Sky Priority, j’hésite à me présenter mais finalement je demande si je peux passer, étant juste Elite mais pas SkyPriority, on me fait signe que oui (c’est un statut compliqué car on nous appelle jamais vraiment… !). Vérification de la carte d’identité et du boarding pass puis contrôle de la température avant de monter à bord du bus.

Le bus se rempli et part en direction du tarmac. Nous roulons presque 10 minutes avant d’arriver à l’avion stationné assez loin de là.

Nous montons via la passerelle et je rejoins ma place en 25A. Les lingettes de rafraichissement d’AirFrance ont fait place à des lingettes désinfectantes, très pratiques pour désinfecter sa tablette et les zones de contact.

L’embarquement se termine enfin et je constate que nous ne sommes que 2 sur la rangé, le siège du milieu est libre, ce qui est le cas de 90% des rangés !

Nous partons au roulage à 13H pile. Après un long tour de l’aéroport nous rejoignons le piste.

Le commandant de bord prend la parole et nous annonce 1H45 de vol avec une arrivée prévue à l’heure à Varsovie où il fera 24°C.
Les démonstrations de sécurité se déroulent normalement et nous décollons.

A 13H30, le service arrive. Il y aura au choix un snack sucré ou salé, et une boisson. J’opte pour le sucré et pour un verre d’eau. Nous sommes rapidement débarrassés, ce qui évite que les gens restent la bouche à l’air pendant 1H. Très bonne réactivité d’AirFrance sur ce coup !

A 14H on nous distribue les fiches de renseignements (celle qu’on m’a donnée ce matin à MPL), je n’ai rien de plus à faire grâce à la réactivité du monsieur de ce matin !

Je discute avec mon voisin en attendant, il est Polonais mais parle un Français parfait. Il me demande quelles villes je vais visiter en Pologne, et je lui demande comment prononcer Gdansk, comme ça au moins je sais ! :)

Les formulaires sont à remettre au personnel 10 minutes après. Nous n’aurons qu’une petite turbulence lors de ce vol mais elle ne durera pas longtemps.

Le commandant de bord reprend la parole à 14H30 et nous annonce que la descente sur Varsovie est prévue pour 10 minutes plus tard. Nous aurons 15 minutes d’avance sur l’horaire, la raison : Nous somme poussés par des vents de 200km. Le temps est très clair et le thermomètre affiche 25°C au sol à l’arrivée. Chouette !

Nous commençons effectivement notre descente à 14H35 et nous nous posons à 14H50. Le roulage sera court, à peine 5 minutes.

On nous demande de respecter l’ordre des rangs pour descendre mais les gens seront moins disciplinés que ce matin.

Il est 15H et nous voilà arrivés à Varsovie sous le soleil et sous une chaleur écrasante d’humidité. Ils annoncent de l’orage ce soir alors le climat ne m’étonne pas trop.

Je parcours l’aéroport et retrouve très rapidement le tapis à bagages. Ma valise arrive dans les premières, et pendant ce temps j’en profite pour retirer de l’argent. Je ne sais pas trop si le liquide est très utilisé en Pologne ou pas, dans le doute le retire 500 zloty, l’équivalent de 120€, on verra bien !

Le terminal des arrivées se traverse en quelques secondes et je me retrouve dehors, face aux taxis.
Une queue officielle est mise en place, et c’est directement à mon tour. On me dirige vers un taxi disponible en me demandant où je vais. Le fait de dire « Novotel Centrum » suffit au chauffeur de taxi pour prendre la route sans plus d’explication. Il est très sympa, il porte le masque (moi aussi, depuis 8H ce matin), on discute un peu et il me dit même qu’il y a très peu de touristes actuellement.

Il est 15H45 quand j’arrive devant le Novotel. La course de taxi m’aura coûté une dizaine d’euros, c’est vraiment peu cher, et surtout j’ai atterri il y a moins d’une heure.

L’accueil du Novotel est fidèle à d’habitude, à l’exception qu’il n’y a personne dans le hall. En échangeant avec l’hôtesse d’accueil, elle me confirme que malgré de bonnes réservations les 2 semaines précédentes, il n’y a pas beaucoup de réservations actuellement, et qu’ils craignent la fermeture.

Je récupère la clé de ma chambre, au 28ième étage ! Yes ! J’avais demandé une belle vue sur la ville et effectivement, je l’ai !

Ma chambre est plutôt classique, similaire aux chambres Novotel partout dans le monde. J’ai une vue incroyable sur le Palais des arts et de la culture, j’ai hâte de voir ce que ça donnera la nuit !

Je passe un petit appel vidéo à ma Maman et je me change avant d’aller arpenter la ville. Il fait 25°C mais avec l’orage qui semble approcher, je préfère prendre un parapluie dans mon sac.

Je sors enfin dans Varsovie et prends connaissance du quartier. Très passant, entouré par les transports en commun, le quartier est bien vivant. Malgré tout, cela reste assez facile de ne pas s’approcher des gens ici. Je pars en direction du Palais des arts et de la culture, mais malgré le fait qu’il n’est pas loin, il faut tout de même traverser 2 grands boulevards et pour cela, la seule solution est de passer par un sous terrain qui arrive sur une artère commerçante. Je passe devant H&M, TJ MAX, C&A et bien d’autres enseignes connues. Il y a même un Carrefour Express que j’irai voir tout à l’heure.

J’arrive enfin devant le bâtiment qui ressemblerait presque à l’Empire State Building de New York ! Je fais plusieurs photos devant et décide d’entrer voir l’intérieur. Il n’y a pas grand-chose d’accessible à l’intérieur mais c’est ici qu’il faut acheter les billets pour monter au sommet. Le temps étant trop incertain aujourd’hui, je préfère faire ça demain !

Je croise des Français en sortant, ça y est, les premiers Français du séjour ! Je ne suis pas la seule folle à voyager en Pologne actuellement, ça me rassure.

Je regagne l’autre côté de la rue, sur l’arcade commerçante et entre dans une rue remplie de cafés et de petits restaurants. Certaines personnes portent le masque à l’extérieur vu qu’ils ne font qu’entrer et sortir dans les boutiques, et personnellement lorsqu’il y a du monde et que la rue est étroite, je préfère le porter aussi.

Une fois mon petit tour terminé, je repars en direction de Carrefour, j’adore voir les produits de supermarché à l’étranger, ça m’intrigue toujours.

Entre quelques bouteilles de vin du Médoc on y trouve des spécialités Américaines et Japonaises, c’est plutôt étrange ! J’achète du gel hydroalcoolique pour moins d’un euros ainsi que des lingettes désinfectantes qui me seront bien utiles car j’ai oublié de prendre les miennes.

Je décide ensuite d’aller manger un peu tôt car je n’ai pas mangé ce midi et je commence à avoir un peu faim quand même. Je rentre dans un petit food court à deux pas de là. C’est parfait.

Pendant que je mange à l’écart (une table sur deux est inaccessible), le ciel s’assombrit d’un coup et la pluie se met à tomber. Oops…
Évidemment quand vient l’heure de sortir, c’est l’orage, avec grosse pluie, éclairs et tonnerre. Je me dépêche de regagner l’hôtel, heureusement je dois repasser par le sous terrain pour traverser la rue, ça me coupe déjà un peu le chemin.

Je me dépêche de rentrer jusqu’à ma chambre et constate le spectacle de cet orage au chaud depuis le 28ième étage. Il ne durera d’ailleurs pas longtemps, le ciel se dégagera 20 minutes après.

J’ai une vue extraordinaire sur la ville et sur le célèbre Palais des arts et de la culture qui est maintenant éclairé.

Je passe une soirée tranquillement à mon hôtel, à préparer ma journée du lendemain, décharger les photos et commencer à rédiger quelques lignes.
Je compte me lever tôt demain pour profiter de la vieille ville sans personne.

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