Voyage au Japon [16.08.18 : Kinkaku-ji & Daimon-ji]
Ce matin, je me réveille une première fois à 7H et entends des trombes d’eau tomber dehors. J’hésite à enlever le réveil mais finalement je le laisse, on verra bien. Le réveil sonne finalement à 9H et il ne fait pas si mauvais que ça dehors, malgré un ciel très menaçant. Il fallait bien quelques journées de pluie sur 3 semaines de voyage, celle-ci est la première, c’est comme ça, il va falloir faire avec. Le programme d’aujourd’hui était heureusement très léger, la seule priorité était la visite du pavillon d’or. Pour se remonter le moral nous décidons de mettre les jolis tee shirts que nous avons ramené de Nara hier ! On fait un peu « Team Pekin Express » avec nos tee shirt assortis mais c’est super sympa.
Nous partons prendre le métro à 10H, suivi d’un bus quelques stations plus loin. La correspondance est super facile à Kaotaji Station. Il suffit de suivre les flèches au sol pour se retrouver dans un arrêt souterrain où passent des dizaines de bus. Les flèches directionnelles indiquent même à quel arrêt se rendre pour rejoindre le pavillon d’or.
Après 15 minutes de bus, nous ne sommes plus très loin de notre arrêt quand soudain.. la pluie recommence à tomber. On descend du bus et on se réfugie dans un petit café juste à côté. On boit une bonne boisson et 20 minutes après la pluie a cessé. On décide de sortir et d’aller visiter le pavillon d’or. Il ne faut marcher que 5 minutes pour le rejoindre. Nous payons les droits d’entrées et arrivons face au beau temple au toit doré. Il y a foule ! Ce n’est pas évident pour trouver un spot à photo correct. Et puis avec ces nuages tout gris aussi…
Nous continuons la visite en montant quelques escaliers de pierre. Ici, il y a beaucoup moins de petites surprises qu’au pavillon d’argent. Dans la forêt luxuriante du temple, une tradition consiste à essayer de jeter une pièce dans un trou situé à un bon mètre. Je teste avec 1Y et Adélie aussi, mais finalement personne n’y parviendra, en témoignent toutes les pièces laissées à l’abandon autour du trou creusé par la montagne.
Dans des petites échappées, des cascades ponctuent la jolie balade.
La visite est très rapide et se termine par un bel endroit dédié à la prière et bien évidemment, quelques boutiques de souvenirs.
Nous quittons le pavillon quand la pluie recommence à tomber en petites gouttes. On a vraiment de la chance dis donc ! Nous reprenons un bus non loin de là pour aller manger au même restaurant Italien dans Gion, qu’il y a deux jours, car c’était vraiment super. Et puis ça fait du bien de changer un peu, non ?
On profite de notre pause déjeuner avant de ressortir sous l’humidité de cette journée orageuse. Nous reprenons un bus pour nous rendre à Kyoto Station. Avant de rentrer à la maison je voulais acheter nos billets de Shinkansen pour le lendemain. Ça tombe bien, il n’y a pas d’attente au guichet ! Nous prenons donc nos billets de train pour Tokyo le lendemain à 11H56. J’en profite également pour aller demander à 2 ou 3 konbinis des timbres afin d’envoyer mes cartes postales en France. Le premier met beaucoup de temps à comprendre le mot « stamps », et me dit qu’il en a. Je lui demande si c’est bon pour l’international mais il ne sait pas me répondre. Ok… deuxième essai, pas de timbre. Troisième essai, on me propose un tampon encreur, mais pas de timbre. Ok.. Bon et bien on verra à Tokyo dans ce cas.
On s’achète quelques petites choses à manger pour ce soir et demain midi avant de reprendre le train pour Jujo, notre Airbnb. Nous pouvons nous reposer à la maison quelques heures avant la soirée Daimon-ji de ce soir.
Nous arrivons à la maison à presque 16H. Cela nous laisse un petit moment pour nous poser devant un bon animé. Nous commençons également à préparer nos valises. C’est déjà notre dernière soirée à Kyoto !
A 18H nous repartons de la maison pour nous rendre au parc Funaokayama, lieu qui nous permettra de voir les montagnes enflammées pour le festival Daimon-ji.
Être à Kyoto le 16 Août était une contrainte que je m’étais imposée dans l’itinéraire car je voulais voir le Daimon-ji. Pour fêter l’Obon, des feux géants sont démarrés sur les montagnes qui encerclent Kyoto. Sur le Daimonjisan, le caractère Dai ( 大 ) est normalement le plus visible et aussi le plus spectaculaire.
Un autre caractère « Dai » est allumé sur Hidari-Daimonji-san Puis, les monts Matsugasaki Nishiyama et Higashiyama, s’illuminent aux signes Myô ( 妙 ) et Hô ( 法 ) (merveilleux enseignements du Bouddha). Pour finir, le Mont Mandara-san se pare d’un immense tori. Je savais que nous ne pourrions pas tout voir, mais j’ai choisis de monter au Parc Funaokayama après avoir pas mal étudié la question.
Nous reprenons le métro comme ce matin ainsi que le bus à la station de bus souterraine. C’est très pratique, les changements dans cette station dis donc !
Nous arrivons au parc peu avant 19H, il y a déjà énormément de monde. Il faut un peu monter pour arriver au point de vue mais il est déjà envahi de touristes et de couvertures au sol. Eux au moins, ils ont tout prévu ! Nous restons debout à passer quelques appels en France puis nous nous occupons comme nous pouvons en discutant. Nous n’avons qu’une heure à patienter avant le début du Daimon-ji.
Il y a énormément de Français autour de nous, c’est dingue. Je n’en ai jamais autant vu depuis le début du séjour ! On est vraiment encerclées de gens qui braillent haut et fort qu’ils sont gênés par les perches de caméra, les gens qui lèvent leurs appareils photos, etc, alors qu’ils sont bien évidemment les premiers à le faire.
Ça y est, le spectacle commence ! La montagne à notre droite commence à s’enflammer et le « Dai » apparait. Difficile de faire des photos avec nos petites tailles…. s’il n’y avait eu que des Japonais ça aurai été, mais on a l’air d’être dans le spot préféré des touristes occidentaux qui font tous 1,80m. On se fait pousser dans tous les sens et au bout de quelques minutes la montagne en face de nous est également enflammée.C’est un beau spectacle mais il est difficile d’en profiter réellement depuis ce point de vue. A 20H30, nous rebroussons chemin et pouvons apercevoir une troisième montagne en feu devant nous sur le chemin du retour
Nous repartons prendre le bus, il y a une file d’attente assez impressionnante mais les touristes français de par ce que j’entends, ne savent pas trop quel bus prendre alors ils attendent le seul bus qui les a amené à l’aller. Moi, avec mon pocket WiFi je viens de voir que nous pouvons monter dans tous les bus pour rejoindre la station de métro. Sans connexion internet, ce voyage aurait vraiment été compliqué, ça me le démontre une fois de plus.
Nous repartons prendre le métro et nous nous retrouvons serrées comme des sardines lorsqu’une troupe de gens montera quelques stations plus loin. Nous arrivons à notre station (Jujo) quelques minutes après. Encore un petit trajet à pied pour revenir à la maison pour la dernière fois.
Nous mangeons un peu tard ce soir, mais au moins, nous sommes au frais devant la télé. Nous terminons de ranger nos affaires et partons nous coucher.
On se couche finalement sur les coups de 23H pour notre dernière nuit à Kyoto. Demain, retour à Tokyo !