Voyage au Japon [25-26.08.18 : Journée à Hong-Kong & Retour]
Ayant mis le réveil à 4H30, nous sommes pourtant toutes les deux réveillées 10 minutes avant par un camion de la police qui hurlait et une grosse voix criant très fort dans la rue. Une course poursuite ? Je ne saurai pas mais j’avoue que sur le coup j’ai pensé à tout.. tremblement de terre, typhon, tsunami… XD
Nous nous préparons très rapidement et fermons les valises. Nous rangeons la vaisselle, éteignons la clim et fermons la porte, comme indiqué par notre propriétaire, avant de descendre. Le taxi est déjà là alors qu’il n’est que 5H10, il s’agit d’un mini van de luxe. Je suis un peu en colère contre ma host qui va me faire payer un taxi hors de prix alors qu’un tout simple aurait largement suffit… Nous nous installons et prenons la route jusqu’à Tokyo Station. Le taxi nous dépose juste devant l’entrée des trains JR. Bien évidemment, je paye le double du prix payé à l’aller. Nous pénétrons dans la gare mais il n’y a aucune mention du Narita Express ici…on fait demi-tour et on tente une autre entrée mais rien n’y fait et il n’y a aucun guichet d’informations à part la police qui surveille le coin. Je demande tout de même à un agent où se trouve le Narita Express. Il me répondra qu’il faut descendre dans le sous-terrain. Finalement, on finira par trouver le bon chemin et le bon quai.
Notre train arrive à l’heure bien entendu, à 6H18 nous partons en direction de l’aéroport Narita. Dans le train, la météo partout dans le monde est diffusée et un FIDS est également affiché, nous voyons que notre vol est bien à l’heure.
Après presque une heure de trajet, nous descendons du train au Terminal 2. Pour les départs, nous devons rejoindre le 3ième niveau. A partir de là, La Poste n’est pas loin, je me sépare donc du pocket WiFi. Nous avons de toute façon accès au WiFi de l’aéroport pour patienter.
Il est 7H30 quand nous arrivons devant le comptoir Cathay Pacific mais on nous indique que le dépôt des bagages ne commencera qu’à 8H15. Nous patientons non loin de là, près du grand panneau des départs. Les passagers d’un vol Cathay Pacific sont justement en train de s’enregistrer aux bornes, une énorme queue s’est formée. Heureusement que j’ai pu procéder à l’enregistrement en ligne pour nos deux vols !
A 8H15, nous revenons au comptoir et constatons une queue immense qui fait une ligne droite à travers une bonne partie du hall. Le dépôt des bagages débute enfin, et c’est long, très long… Pourtant le personnel CX essaye tant bien que mal de faire une file ordonnée et indique plusieurs fois aux gens où aller pour trouver la fin de la queue.
Au bout d’une grosse demi-heure, nous arrivons enfin au comptoir. On enregistre les valises et on nous délivre les boarding pass. L’hôtesse au sol allait mettre le tag bagage sur la poignet en haut de ma valise (qui est à deux doigt de lâcher, elle a déjà été rafistolée plusieurs fois), je lui indique de plutôt la mettre sur le côté (raison pour laquelle je mets toujours ma valise dans ce sens là sur les tapis à bagage). Elle jette finalement le tag pour en réimprimer un sur lequel elle cochera « poignet cassée » et me demandera de signer. Elle finira par condamner la poignée avec du gros scotch. C’est sympa de sa part mais bon, cela fait 3 ans que je voyage avec cette poignet et ça fonctionne quand même, c’est juste que je préfère que l’étiquette soit sur une poignée plus sécure ! L’hôtesse nous souhaite un bon voyage et nous indique que notre porte est à vingt minutes de marche donc nous ne devrons pas nous rendre trop tard en salle d’embarquement. (Ben pourquoi ouvrir le check in si tard alors ???)
Une fois les valises larguées, nous voilà bien plus légères. On passe tout de suite le filtre qui est assez rapide, puis l’immigration. En deux temps trois mouvements, on est airside.
Je demande à un guichet d’information où est-ce que je peux trouver le guichet de détax car nous avions acheté 5000Y de souvenirs dans une boutique l’autre jour. La dame me demande de déposer mon reçu dans une boite.. Euuh ok ! C’est bizarre, je ne sais pas trop comment je vais recevoir l’argent. En Australie j’avais dû présenter ma carte de paiement, mon passeport, etc. Bref, on verra bien.
On se balade dans le hall tout en se rapprochant de notre porte d’embarquement. Je dilapide mes derniers yens en achetant des mochis au thé vert pour Julien ainsi que des souvenirs pour des amies.
Nous nous rendons ensuite à la porte d’embarquement qui est déjà noire de monde. L’embarquement est appelé à l’heure, nous partons faire la queue mais en la rejoignant… on se rend compte de la longueur ! Nous faisons la queue 4 portes d’embarquement plus loin, tellement il y a du monde.
Nous montons enfin à bord de ce 777-300 qui n’a rien de neuf. Nous prenons place du côté droit de l’appareil, moi au hublot et Adélie à côté de moi.
On nous demande si Hong-Kong est notre destination finale, ce à quoi je réponds « oui » pour avoir le papier d’immigration.
Le vol part à l’heure et on nous indique un temps de vol de 4H au lieu des 5H prévues ! Nous nous installons confortablement et je profite de ce vol pour écouter un peu de musique et jouer à quelques jeux, sur le minuscule écran pixelisé.
Le roulage nous permet de voir énormément d’appareils différents, de compagnies très variées et nous ne décollerons qu’à 11H.
Quelques minutes après avoir quitté Tokyo, la géovision indique que nous allons passer devant le Mont-Fuji, si on en croit le détail, ça serait notre côté, le côté droit de l’appareil qui devrait l’apercevoir. Je n’y crois pas trop quand soudain, je vois une énorme montagne se dresser à travers les nuages. C’est simple, on ne voit qu’elle ! Il s’agit forcément du Mont-Fuji. C’est impressionnant de le voir comme ça, à travers son hublot. J’aurai apprécié que l’équipage le souligne mais nous n’avons eu aucune information là-dessus.
Le vol passera relativement vite, nous voyons déjà Hong-Kong se rapprocher et le ciel se remplir de nuage.
Nous commençons l’approche sur Hong-Kong mais le ciel est gris, tellement gris qu’il est rempli de brouillard, on ne voit pas grand-chose au loin.
Il est 14H quand nous nous posons à Hong-Kong, avec 45 minutes d’avance sur l’horaire prévu. Tant mieux ! L’immigration se passe assez rapidement, et un comptoir permettant d’acheter ses billets pour le Hong-Kong Express est présent même avant de sortir du airside. On en profite pour acheter nos allers-retours et payons 115$ (soit une douzaine d’euros) par personne pour effectuer l’aller et le retour dans la journée.
Nous partons ensuite à la consigne pour déposer nos valises de cabine histoire de partir en ville avec le strict minimum. Je me rappelais parfaitement où elle était depuis l’année dernière, cachée en sous terrain entre les deux terminaux. Nous la trouvons très facilement, il n’est alors que 15H. On nous demande pour combien de temps nous souhaitons y laisser nos affaires, je dis jusqu’à 21H. On me donne alors un devis de 144$ jusqu’à 21H, à confirmer lors du retour.
Nous prenons place à bord du Airport Express, qui permet de rejoindre la ville en 24 minutes à peine. Durant le trajet nous pouvons constater que la brume présente ne se dissipe pas. Nous descendons à Hong-Kong Station et partons faire un tour sur les quais. J’étais déjà passée là l’année dernière et j’avais bien aimé le coin. Nous prenons le temps de faire un tour près des embarcadères et de la grande roue.
Une européenne installée dans le passage avec ses deux enfants en bas âge, chante pour acheter des couches à ses mômes tandis que de l’autre côté, encore un européen mais cette fois, il joue du violon extrêmement bien. Nous faisons quelques photos aux pieds de la grande roue avant de partir nous poser sur les escaliers d’un embarcadère, un Starbucks à la main.
Il fait très lourd et très chaud ici, c’est difficilement supportable, heureusement que le soleil ne perce pas, sinon ça serait encore pire. En revanche, l’énorme couche de pollution et d’humidité nous fatigue très vite.
Nous repartons ensuite dans la station pour cette fois, prendre le métro à Central. Comme je l’avais déjà remarqué lors de mon passage ici l’année dernière, les deux stations sont reliées mais le chemin entre les deux est super long. Il y a de plus, énormément de monde, ça n’aide pas à se frayer un chemin.
Pour acheter les billets de métro, nous devons retirer de l’argent car aussi bien les automates que le guichet ne prennent que du liquide. Nous retirons 100$ (environ 10€) et prenons nos billets pour Causeway bay. Nous descendons 3 stations plus loin, dans ce petit quartier au bord de l’eau, qui est entouré de boutiques et d’avenues marchandes.
Nous descendons dans la rue et parcourons quelques mètres à pied. Il y a beaucoup de monde dans cette ville, c’est ce qui est le plus perturbant à mes yeux. On constate que les bus sont plutôt rigolos, on dirait des tramway car ils roulent sur des rails, ils sont sur deux étages mais sont très étroits.
On se balade jusqu’à arriver à un parc où nous nous posons un peu. Non loin de là, on remarque un festival, on décide d’aller voir jusqu’à l’entrée. Il s’agit du Yu Lan Cultural Festival 2018, un évènement annuel avec de la musique, de la danse et différentes animations. Nous décidons d’aller y faire un tour. Il y a plusieurs stands, des scènes pour présenter des activités, et de belles décorations chinoises. Au loin nous voyons les grands buildings de la ville mais aussi les habitations pauvres et délabrées. Nous poursuivons dans le parc adjacent mais n’allons pas jusque sur le quai car la vue sur l’autre rive est complètement bouchée par le brouillard.
Il n’est que 17H30, nous reprenons le métro pour Temple Street, un quartier plus typique, plus chinois. On fait tout d’abord une pause chez Starbucks (oui, encore !) car avec cette humidité et cette chaleur, nous avons très soif. De plus, cela me permet de faire une pause WiFi, car depuis que nous avons quitté l’Airport Express je n’ai plus d’accès Internet, heureusement j’avais déjà tout préparé (Google Maps en cache, somme disponible sur Revolut, horaires des métros…).
Nous devons faire une correspondance avant d’arriver à la station Jordan, située sur l’île de Kowloon, en face de Hong-Kong. Il y a vraiment énormément de monde dans les métros, ça se bouscule jusqu’à ne plus pouvoir bouger dans la rame.
Nous commençons par faire un tour dans la rue pendant que la nuit est en train de tomber. Nous arrivons finalement au Night Market, un petit marché où tout le monde vend la même chose, des maneki-nekos, des origamis, des souvenirs mais aussi des vêtements et des bizarreries. Nous demandons le prix pour un petit maneki-neko qui bouge la pâte à l’aide d’un panneau solaire, on nous indique 69$ l’unité, on quitte finalement le stand et quelques mètres plus loin, les mêmes maneki-neko. Cette fois, on parle de 29$ avec en plus, la possibilité de faire un prix si on en prend plusieurs. Nous demandons le prix pour 5, ça sera 130$. On se rend dans un distributeur pour retirer de l’argent à nouveau mais finalement nous ne retirons que 100$, c’est déjà bien assez, on verra si on peut en avoir 5 pour ce prix ou pas. On revient au stand, la vendeuse est embêtée et nous demande 20$ de plus mais on ne les a pas. Tant pis, nous n’en prendrons que 4, c’est déjà une belle affaire, au Japon ça coûtait vraiment cher ce genre de gadget.
Nous allons ensuite reprendre le métro pour rejoindre le sud de Kownloon, où aura lieu la Symphony of Lights tout à l’heure. Arrivées à la station, nous en profitons pour acheter nos billets de retour vers Central, afin d’éviter la foule après le spectacle de sons et lumières.
Nous arrivons à 19H30 devant le quai pour la Symphony of Lights, c’est la deuxième fois pour moi mais la première pour Adélie. Je veux qu’elle ait le même choc que moi en arrivant devant ces immeubles lumineux l’année dernière, alors je lui cache les yeux pour qu’elle découvre la vue sur la baie en une seule fois. C’est aussi beau que l’an passé, seul problème, à cause du brouillard, nous voyons moins bien les lumières.
Nous devons maintenant attendre que le spectacle commence, alors que le monde commence à affluer. A 20h pile, le compte à rebours est lancé et le spectacle débute enfin. Les musiques sont très sympa et s’enchainent très bien, les effets lumineux bien que limités font toujours autant d’effet. Il y a toujours un public si nombreux jour après jour, alors que ce spectacle est effectué tous les soirs. On profite de ce dernier joli moment du voyage.
Après ce magnifique spectacle, nous nous dépêchons de repartir en sens inverse pour ne pas nous retrouver coincées par la foule pour prendre le métro.
On repart à Central puis nous rejoignons Hong-Kong Station grâce à l’immense passage entre les deux stations. Le trajet est assez long, il est 20H35 quand nous arrivons enfin sur les quais du Airport Express. Il part 5 minutes après, et c’est parti pour 24 minutes de voyage. Nous arrivons à l’aéroport à 21H et nous devons maintenant aller chercher nos affaires à la consigne. On la repère assez rapidement mais le chemin pour y aller n’est pas des plus faciles. On y parvient à 21H10 et devons encore faire la queue car il y a pas mal de monde venu récupérer leurs affaires à cette heure-ci.
On nous facture malheureusement une heure de plus (12$ par sac) car il est 21H15, j’ai un peu les boules mais bon… Nous réglons la note et partons passer la sécurité au niveau supérieur. Nous passons le PIF assez rapidement et l’immigration encore plus rapidement car une file avait été ouverte pour accéder aux automates. Il suffit d’insérer son passeport et de regarder la caméra, et c’est bon, nous pouvons sortir du territoire et ainsi arriver airside.
Nous fonçons au food court pour étancher notre soif et la petite faim qui commence à se faire sentir. Ça fait du bien de boire un bon thé bien frais et de manger quelque chose de consistant avant 12H d’avion où les repas vont être très médiocres.
Notre porte est enfin affichée, nous nous rendons donc en porte 71. Elle est tellement loin qu’il faut prendre un petit train pour la rejoindre. Nous nous installons en salle d’embarquement alors qu’elle est encore vide. Pour une fois, nous pouvons nous assoir ! Dans la salle d’à côté, nous entendons un bébé crier à la mort, heureusement qu’il n’est pas sur mon vol ! :D
Les portes d’embarquement changent souvent ici, j’en avais fait l’expérience l’année dernière et là encore, j’entends beaucoup de changements de porte de dernière minute.
Dans l’aéroport, je dépense les 20$ qu’il me reste en nous achetant de quoi grignoter. Puis nous allons faire la queue pour l’embarquement qui devait avoir lieu à 23H40 pour un décollage à 00H20.
En nous voyant tous faire la queue, un PNC nous dit que l’embarquement n’aura pas lieu avant 15 minutes, pas de problème, on va rester 13H assises, on peut bien rester 15 minutes debout !
A minuit, l’embarquement a finalement lieu. Nous prenons place, cette fois à gauche de cet A350 tout neuf. Le siège est toujours aussi agréable et l’IFE possède une très bonne taille et une super qualité.
En entrant, couverture et casque étaient déjà à disposition, mais la prise son est une prise jack classique donc je préfère utiliser mon casque à moi. Le port USB est déjà fonctionnel et Cathay Pacific annonce également la possibilité de WiFi à bord. Cette fois je ne le prendrai pas, je vais résister à la tentation.
Le personnel nous accueille à bord avec le sourire et l’IFE est déjà fonctionnel lors de notre entrée dans l’appareil. Je remarque des films que je n’avais pas vu lors de l’aller, ça tombe bien !
Le commandant de bord prend la parole et nous annonce un temps de vol de 12H44 pour rallier Barcelone. L’IFE semble avoir des problèmes pour se mettre à jour, il annonce toujours un temps de vol de 0H. J’aimerai bien haha !
Les consignes de sécurité sont diffusées et nous sommes parés au décollage. Nous décollons dans la nuit, les lumières sont baissées et se rallumeront juste après. Cette fois, c’est vraiment la fin du voyage… :(
L’apéritif arrive rapidement après, ça sera un verre de Sprite pour moi. Pendant ce temps, l’IFE perd un peu les pédales car il annonce un voyage de 13H40 au lieu des 12H40 annoncés. L’arrivée à Barcelone est indiquée à 8H15 au lieu des 7H15 prévues. Bizarre !
Le repas arrive environ 2H après le décollage, au choix, pâtes, boulettes de viande ou poulet. Nous prenons les pâtes, qui s’avèreront passables. Une distribution de glace en guise de dessert sera très appréciable. Cette fois, elles sont au chocolat. Des turbulences viendront se mêler à notre repas, ce qui fait que le service de boisson chaude sera un peu repoussé.
Je n’ai pas vu quand, mais au bout d’environ 3H de vol, le temps de voyage a été rectifié, j’ai cru, sur le coup, que le temps avançait plus vite mais non, c’est juste le temps de vol qui a été corrigé. Arrivée à Barcelone prévue à 7H15 comme annoncé initialement.
Cette fois c’est l’heure ! Les lumières s’éteignent lentement grâce à un joli moodlighting et on nous demande de fermer les hublots. Snif c’est la nuit. Je somnolerai en regardant quelques films et nous irons faire des pauses « étirements » toutes les 3H avec Adélie (au grand désespoir du gars qui est à la place couloir).
Dans le galley, nous trouverons des pommes bien rouges, des biscuits salés, sucrés, du pop-corn… Les PNC ont également préparé des verres d’eau à disposition. On peut néanmoins demander une autre boisson si on le désire bien sûr.
A mi-parcours nous aurons quelques turbulences pendant une quinzaine de minutes puis ça sera le calme plat. Le petit déjeuner est servi 2h avant l’atterrissage. Un premier service de boisson distribue les jus de fruits. Pour le plat chaud, nous prenons le choix impliquant des œufs brouillés. C’est pas mal, ça se laisse manger.
Le dernier trolley sert du café ou du thé, je demanderai un thé pour terminer ce vol.
J’entrouvre mon hublot plusieurs fois et vois le lever du soleil, avec un ciel qui devient de plus en plus rouge, orange, rose…
A l’approche de Barcelone, on nous demande de nous préparer à la descente, le ciel se grise de plus en plus et il y a de plus en plus de nuages à traverser, occasionnant quelques turbulences. Il fait vraiment moche à Barcelone, on aperçoit même la pluie.
Nous atterrissons à Barcelone à 7H15. Le roulage est court mais nous attendrons un bon moment que les passerelles soient mises en place et que les bus arrivent nous chercher. Nous sommes au fin fond de l’aéroport, une fois de plus.
Le voyage est encore loin d’être terminé pour nous car nous devons maintenant rejoindre la gare de Barcelona Sants. Mais avant, nous devons repasser l’immigration, les machines sont ouvertes à ceux détenant un passeport biométrique européen mais la file n’avance vraiment pas très vite. Le temps qu’on passe, les valises ont commencé à arriver. Les nôtres arrivent un peu après, nous pouvons maintenant nous rendre landside. Pour rejoindre la gare, nous devons prendre le bus qui nous amènera au terminal 2B. Depuis le terminal 1, ce bus est gratuit est circule toutes les 10 minutes. Nous n’attendrons le notre que 2 minutes et arriverons rapidement au terminal 2B. La gare est bien fléchée et nous permet facilement de rejoindre le bon quai. A 8H45, nous sommes dans la gare où du personnel attend pour nous aider à acheter les bons billets de train. Nous prenons le temps de nous changer dans les toilettes de la station avant d’embarquer à bord du train qui part à 9H09. Les vêtements propres ça change tout, tout de suite ! Il ne manquerait plus qu’une bonne douche ! A peine 20 minutes plus tard, nous arrivons à Barcelona Sants.
Nous faisons le tour de la gare pour repérer où se trouve le salon d’attente pour les passagers en première classe, il se trouve en fait devant le Mcdo. Je pars demander au salon si nous pouvons entrer, on me dit que nous ne pourrons entrer que 2H avant notre train, donc à 11H20.
On se prend de quoi prendre un petit-déjeuner pour patienter et nous nous posons durant plus d’une heure et demi sur des fauteuils dans le hall de la gare.
A 11H20, nous entrons dans le salon, il y a peu de monde et le design est vraiment sympa. On y trouve aussi bien des canapés, que des fauteuils avec des reposes pieds, des tables… Également une télévision avec des journaux à disposition. Le plus important, un accès à des rafraichissements et quelques gâteaux/chips.
Ça ressemble presque à un salon d’aéroport en plus light, c’est vraiment une très bonne initiative.
Nous attendons jusqu’à 13H avant de nous rendre à la voie 5 où notre train est annoncé. Mais prendre un train en Espagne n’est pas aussi simple que chez nous. Pour accéder à une voie de train à grande vitesse il faut tout d’abord faire une première queue pour le scan des valises. Oui oui, comme dans les aéroports. Il faut poser toutes ses affaires sur un tapis et les reprendre à la sortie au milieu de la foule. Sympa ! Deuxième queue ensuite pour la vérification du billet, et c’est là qu’on se rend bien compte qu’on n’est plus au Japon mais bien en Europe ! Ça gruge dans tous les sens, ça se pousse, bref, une sacrée aventure. Tout cela nous a prit 10 bonnes minutes, heureusement, le train est juste après l’escalator et notre voiture est la première devant laquelle on arrive.
Nous trouvons un emplacement pour nos valises et nos places sont juste à côté. Le train part pile à l’heure, à 13H20. Le trajet sera plutôt calme, Adélie descend du train à Narbonne où ses parents sont venus la chercher, et moi ça sera une petite heure plus tard à Montpellier où mon chéri m’attend.
C’est la fin de ce joli voyage, longtemps imaginé, projeté, travaillé, organisé. Ça y est, il est passé. Il est déjà temps de se plonger dans les préparatifs de mon prochain petit voyage de la Toussaint, en couple cette fois.