Voyage en solo à Bali [01-02.09.23 : Départ pour Bruxelles, vol jusqu’à Doha et visites]

VENDREDI 01 SEPTEMBRE

Une fois n’est pas coutume, mon voyage commencera en train cette fois. Rentrée du boulot à 12H30, j’ai tout juste le temps de déjeuner et de fermer mes valises.
A 14H, c’est l’heure pour moi de quitter mon chez moi. Je prends le tram en direction de la gare où j’arrive 15 minutes après. Je suis en avance mon train ne sera en place que vers 14H30.

Le TGV que je prends n’est pas des plus modernes, il s’agit d’une vieille rame, la cabine n’est pas incroyable.
Je passerai pas loin de 6H dans ce train, à alterner entre séries et films.
Nous prendrons une quinzaine de minutes de retard suite à quelques ralentissements durant le parcours.

En gare de Lille Europe, la quasi-totalité des passagers de ma voiture descendront. Nous serons peu nombreux à faire la dernière partie du trajet. Changement d’équipage, contrôle des billets à nouveau et annonces en Néerlandais, que de changements !

Il est 21H quand nous arrivons en gare de Bruxelles Midi. J’avais choisi de prendre le train de 21H09 pour rejoindre l’aéroport mais cela me semble maintenant un peu tendu. Je décide de tenter quand même, il est censé partir de la voie 8.
Lors de mon arrivée, je trouve rapidement la sortie pour rejoindre le sous terrain, il est 21H05, je n’ai que quelques minutes pour monter et je suis chargée comme une mule. Je fonce au panneau d’affichage et constate que mon train part désormais de la voie 6, juste à côté, et qu’il y a un escalator pour la rejoindre. Parfait !
Je me dépêche et trouve mon train déjà à quai, il me suffira de monter à bord pour qu’il ferme ses portes quelques minutes après. Ouf ! 
Le prochain train pour l’aéroport était 15 minutes après mais tout ce que je peux gagner comme temps est bon à prendre.

Nous traversons plusieurs gares dans Bruxelles avant de rejoindre Brussels Airport, le terminus, à 21H31.
La gare est située au niveau -1 de l’aéroport, il me faut ensuite regagner le niveau 0 afin de prendre la navette pour rejoindre mon hôtel pour la nuit.
Le Novotel propose sa propre navette qui fonctionne toutes les 20 minutes. Je parviens à prendre la navette de 21H45, je n’aurai pas pu faire mieux niveau enchainement.
Le trajet jusqu’à l’hôtel ne dure que 5 minutes. Mon check-in est rapidement expédié, j’avais demandé une chambre au rez de chaussée, et on m’indique que j’aurai bien la chambre comme demandée. Parfait. En revanche, on essayera de me faire payer la totalité de la note alors que j’avais déjà payé 80€ en points AccorHotel lors de ma réservation. Le bon pour la boisson de bienvenue m’est remis dans une enveloppe, je peux me rendre au bar qui ferme bientôt, ou récupérer une canette directement ici à l’accueil, je choisis cette deuxième option.

Je récupère donc ma chambre, il n’est pas loin de 22H. Je me commande à manger car je commence vraiment à avoir la dalle.
Le livreur uber eats arrive très rapidement et lorsque je lui donne le code de validation il bugge. Ah oui parce que mon code contient les fameux « 70 » et « 90 », et je n’y ai pas pensé une seule seconde. Le pauvre, il a dû « traduire » pour pouvoir les saisir sur son clavier, je me suis sentie bête.
Je passe un peu de temps à me détendre avant d’aller me coucher.

Le réveil va piquer, il est programmé pour 5H10. Il est conseillé d’arriver à l’aéroport 3H30 avant le vol mais je vais miser sur 3H avant. La navette passera à 5H40, ce qui suffira amplement.

SAMEDI 02 SEPTEMBRE

Ce matin, réveil à 5H10, je me prépare rapidement et referme ma valise.
Je profite du fast check-out et regagne l’arrêt de la navette juste devant l’hôtel. Il y a déjà du monde qui attend mais je suis largement dans les temps car la navette ne doit passer qu’à 5H40. Étrangement, il est 5H32 et la voilà déjà. Nous n’avons pas attendu l’heure pour partir, ce n’est pas top pour ceux qui avaient prévu d’arriver pile à l’heure !
Le trajet durera à nouveau moins de 5 minutes, et me voilà revenue au même endroit qu’hier soir.

Il me faut à présent remonter 2 niveaux afin de rejoindre les départs où le check-in pour mon vol est déjà ouvert.
La file Business est très rapide, et j’y suis accueillie avec un tapis au sol très élégant mais pas très pratique pour la valise. La préposée prend mon passeport, tapote sur son clavier et me dit qu’il n’est pas possible d’enregistrer ma valise pour l’instant car tous les tapis sont à l’arrêt. Effectivement, les bagages s’entassent devant les agents, dans l’attente d’une intervention technique. Le technicien apparait finalement et débloque la situation en quelques minutes. L’hôtesse s’excuse et continue mes formalités d’enregistrement.
Me valise est étiquetée jusqu’à DPS, on me remet les deux boarding pass et un carton d’invitation au Diamond lounge. Les bagages cabines sont étiquetés mais pas plus contrôlés que ça.

Il est maintenant l’heure pour moi de passer airside. Il n’est que 6H05, on peut dire que je ne suis pas en retard.
Je pensais pouvoir accéder à la file prioritaire mais il n’en est rien, plutôt étonnant. De toute façon, la file classique est pratiquement vide, c’est déjà à mon tour.
Passage très rapide du PIF, et tout aussi rapide pour la PAF située juste derrière.

Je traverse à présent le duty free qui est assez grand, pour rejoindre les portes d’embarquements et surtout le lounge.

Le Diamond Lounge est le lounge multi compagnies auquel j’ai le droit d’accéder de par mon billet J sur Qatar Airways. Il est accessible via un ascenseur dérobé situé près du Starbucks.

L’accueil est cordial, l’invitation et le boarding pass me sont demandés, et en quelques minutes me voilà à l’intérieur. Il n’est que 6H20, j’ai deux heures devant moi avant l’embarquement.

Le buffet est très bien achalandé, on y trouve à la fois des mets salés mais aussi beaucoup de petites sucreries pour le petit-déjeuner. Les célèbres gaufres de lièges me donnent tellement envie que je ne peux pas leur résister longtemps.
Le lounge est tout en long, avec un interminable comptoir face aux pistes.

Je prendrai ici mon petit-déjeuner tout en commençant à taper le début de ce FR.

Il y a beaucoup de bruit, des jeunes utilisent leurs téléphones sans écouteurs, donc tout le monde a le droit aux différents sons tiktok à la mode. Le personnel est passé plusieurs fois devant ces personnes sans jamais leur faire la moindre remontrance, je ne trouve pas cela très respectueux.

Alors que le soleil se lève sur Bruxelles, c’est le ballet des avions devant moi. Air Canada, British Airways, KLM, Tui, Hainan Airlines, un joli spotting en perspective.
Je verrai même mon appareil Qatar arriver au loin.

Sur les coups de 8H je me décide à quitter le lounge pour regagner ma porte d’embarquement en B31.

Le cheminement n’est pas très long mais nécessite de parcourir toute la jetée.

A mon arrivée, le crew de mon vol est en attente d’embarquement alors que le précédent est tout juste en train de descendre de l’appareil. C’est à présent à notre équipage de prendre place afin d’aller préparer l’avion à nous accueillir.

A 8H35 j’aperçois que l’embarquement de la Business commence, sans aucune information préalable. Surprenant. Je me mets dans la file où à nouveau, un tapis nous accueille.
Il faut descendre deux passerelles pour rejoindre l’appareil qui se trouve juste en dessous de nous.
Malheureusement, l’appareil n’est pas prêt et l’ordre d’embarquer a sûrement été donné un peu trop tôt car nous voilà tous coincés dans la passerelle pendant une petite dizaine de minutes.

Me voilà finalement à bord où une PNC m’accueille avec un grand sourire et m’indique le chemin jusqu’à mon siège.

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une des nouvelles cabines des 787-900, avec des portes coulissantes. Je suis vraiment ravie ! Sur le plan de cabine original, il n’était pas question de ces cabines aujourd’hui, c’est donc une jolie surprise.

Je prends place en 2A où se trouve déjà à ma place, la couverture, deux coussins, un petit kit sanitaire et une petite boite de produits Diptyque. Je m’empresse de découvrir tout ça.

La petite pochette sanitaire comprend un masque (dommage, c’est un chirurgical), des gants, et du gel hydroalcoolique.

Point de trousse de confort qu’on peut réutiliser donc, mais une boite de produits miniatures Diptyque, une marque je ne connais pas, qui est apparemment connue pour ses bougies. En tout cas je comprends mieux, parce que je sens les bonnes odeurs à travers la boite. On y trouve donc un lait pour le corps, un parfum, une crème pour les mains et un baume à lèvre. En dessous, une paire de chaussette, un masque de nuit, et des boules quies.

L’hôtesse qui s’occupera de moi tout le long du vol vient se présenter et me souhaiter la bienvenue à bord.
Elle me demande tout d’abord si je souhaite un verre de bienvenue, ce à quoi je réponds par la positive. J’opte pour du champagne rosée tout en réalisant qu’il n’est que 9H du matin… Oops… après tout ce n’est pas tous les jours qu’on part à Bali avec Qatar Airways, et en J qui plus est.
Ma coupe arrive rapidement, elle est accompagnée d’une serviette rafraichissante. C’est ensuite le menu qui m’est distribué, ainsi que la carte des vins, et on peut dire qu’il y en a une bonne quantité.

Le commandant de bord prend la parole pour se présenter et nous indique un vol de seulement 5H45 jusqu’à Doha.

Mon hôtesse revient me voir pour savoir ce que je souhaite pour le déjeuner, je lui énonce alors ma commande. Elle me demande si je souhaite manger juste après le décollage ou plus tard, je choisis plus tard, on convient donc de midi (heure de Bruxelles). Elle me demande si elle a l’autorisation de me réveiller si jamais je dors à ce moment là. Une gentille attention.

Je prends un peu connaissance de ce siège que je ne connais pas, alors que j’aperçois les passagers Economy poursuivre l’embarquement sur la passerelle.
Les détails de l’aménagement de la cabine sont vraiment très bons, il y a des lampes un peu partout et un coffre assez grand pour que je puisse y fourrer tout mon bazar. Ce qui est bien c’est que les menus, et tous les produits fournis, rentrent dans ce coffre. C’est ici qu’on retrouve une bouteille d’eau et le casque anti-bruit, permettant d’être connecté à l’IFE.

La tablette est très bien faite, elle permet d’être repoussée en position verticale, c’est largement suffisant lorsqu’on veut déposer un ordinateur.

A côté de moi se trouve une prise électrique, une prise USB mais aussi une recharge par induction pour téléphone. C’est vraiment très pratique, ce petit compartiment permet de coincer son téléphone à proximité tout en le chargeant.

La CCP vient se présenter à moi et me demande comment se prononce mon nom afin de ne pas faire d’impair. Elle me demande comment je vais et m’indique que le chemin va être long jusqu’à Bali et donc de « enjoy et relax ». Aucun problème, c’est ce que je comptais faire ma petite dame ! haha

A 9H30, notre décollage approche, les consignes sont diffusées sur les écrans, la vidéo est plutôt bien réalisée et représente plusieurs endroits dans le monde.

La ceinture est à 3 points, ce n’est pas des plus agréables au niveau du cou.

Nous repoussons à 9H40 alors qu’un joli moodlighting illumine la cabine.
Nous disposons d’une heure de WiFi gratuit à bord, c’est généreux mais à la fois j’aurai préféré qu’il soit inclus dans le prix du billet, pour s’offrir la totalité du vol couvert en WiFi, il faut débourser $10 USD.

Nous prenons place sur la piste à la suite de nos voisins belges, puis à 9H55 c’est à notre tour de nous élancer.
Les rideaux menant aux galley sont fermés alors que je surveille notre décollage grâce à la caméra situé sous l’appareil.

Une pub est diffusé sur l’IFE pour faire un don à je ne sais plus quelle association, puis nous avons à nouveau la main pour découvrir le contenu.

La consigne des ceintures n’est pas encore éteinte mais les PNC passent afin de déverrouiller les portes des suites. Me voilà enfermée ! Niveau intimité c’est vraiment parfait.

A 10H22 heure de Bruxelles, mon cocktail m’est servi, accompagné d’un poignée d’amandes et de noix de cajou, délicatement disposées dans un petit bol.

J’ai à présent le temps de tester un peu l’IFE où on retrouve un grand contenu de films, séries, musiques, jeux…
Le casque fourni est de bonne facture et bloque complètement le bruit de l’appareil.

Je fais mumuse avec les hublots et découvre la fameuse fonctionnalité des dreamliner permettant d’opacifier la vue. C’est vraiment ingénieux et au moins personne ne va me forcer à fermer le hublot, au pire la vue sera juste un peu bleutée (mais sur ce vol de jour, j’en doute).

L’arrière de la cabine est aménagée de façon à pouvoir aller se servir un fruit, des chips ou quelques gourmandises sur le petit buffet.

En me voyant aller vers les toilettes, ma PNC me dira de patienter deux petites secondes, elle va aller s’assurer que les toilettes sont propres et que tout est bien approvisionné à l’intérieur.
Elle ira même jusqu’à déposer un protège sur le siège des toilettes.. alors ça pour du service !
Les toilettes sentent bons, ils sont équipés de produits Diptyque, on y trouve également des petits kits avec rasoirs/crème à raser et brosse à dent/dentifrice. J’étais surprise de ne pas trouver ces derniers dans la trousse de confort mais s’ils sont disponibles aux toilettes, c’est tout aussi bien.

Le déjeuner est servi aux alentours de 11H pour une bonne partie de la cabine, sauf pour moi car je l’avais demandé plus tard.
Pour ma part, je me met en position semi-allongée et me lance un film. Je me blotti dans la couverture toute chaude, je suis tellement bien, le vol va me sembler court.

A 12H30 on vient me dresser la table, tout d’abord le pain avec le beurre, puis arrive l’entrée, le tout, accompagné d’un verre d’eau. Une fausse bougie est disposée avec le reste du service, ça rend vraiment très bien, j’aime beaucoup l’ambiance.
C’est ensuite au tour du plat d’être présenté, les couverts sont jolis et à la hauteur du reste de la prestation. On me propose diverses sauces pour accompagner, dans des petits contenants.

Mon hôtesse revient avec une mine déconfite, ils n’ont plus le fromage que j’avais demandé. Elle s’excuse et me propose les deux desserts à la place, je lui dis que j’en prendrai qu’un et que je verrai ensuite si j’ai encore une place ou pas.
Le premier dessert arrive (celui que j’avais commandé), les fruits avec le sirop de rose. En revenant me servir de l’eau, elle me débarrasse et s’excuse à nouveau de son erreur, elle m’indique que c’est de sa faute, je lui réponds que ce n’est pas très grave, il en faudra plus pour entacher ce joli vol. Elle me repropose à nouveau le second désert, un gâteau, je lui réponds que je n’ai plus très faim mais elle insiste un peu en me disant qu’il est très bon et que la portion est toute petite. Bon et bien dans ce cas, je craque. Il sera en effet très bon et la taille était raisonnable pour terminer un repas.

Il est 13H30, je profite d’être débarrassée pour me lever et aller faire un tour aux toilettes. Ils sont actuellement occupés par une PNC qui s’assurait que tout était clean. On me propose quelques fruits en libre-service au passage, que je décline.
J’en profite pour me laver les dents avec les kits à disposition. Me voilà bien rafraichie !

Le vol aura été 100% de jour et malgré quelques personnes qui feront une petite sieste grâce à l’opacité des hublots, la cabine restera éveillée.

En revenant à mon siège, l’hôtesse m’indique qu’elle m’a déposé un oshibori tout chaud. Hmmm j’adore cette odeur !

Il ne reste plus que 2H avant notre arrivée, le temps file et ce vol passe décidément trop vite !

L’IFE indique une arrivée prévue à 16H50, nous n’avons pas tellement rattrapé notre retard.
Le commandant de bord prendra la parole peu de temps après pour nous indiquer que nous allons prochainement commencer la descente. Nous devrions arriver à 16H35, et une température de 38°C nous attend à Doha. Bon, comme ça, 38° ça ne fait pas si peur.. sauf que mon téléphone m’affiche un ressenti à 46°C alors ça me fait beaucoup moins rigoler.

On nous distribue à présent une serviette rafraichissante emballée, et je profite de ce dernier instant pour aller faire un dernier tour aux toilettes.
A mon retour, la CCP viendra me voir pour me demander si le vol s’est bien passé, et s’excuser à nouveau pour le fromage. Bon, on va pas en faire tout un fromage non plus (haha) ! Elle me dit que j’ai un autre vol après et que Bali c’est très chouette. Elle comprend que je suis donc bien là pour des vacances et me demande si je voyage seule, elle semble impressionnée par ma réponse positive.

L’IFE est finalement enfin à jour, notre heure d’arrivée est bel et bien prévue pour 16H35, c’est une bonne nouvelle.

Pour terminer le vol, une petite boite de chocolat nous est distribuée.

Par le hublot, je vois plein de bateaux stationnés au large, ça me rappelle Hong-Kong.

Il est 16H35 pile quand nous nous posons à Doha alors que le soleil semble déjà bien bas.

Le freinage sera un peu hard mais nous voilà bel est bien à l’aéroport de Doha. Curieusement, en moins de 5 minutes nous serons stationnés. La passerelle s’avance doucement vers nous.

Durant le débarquement nous aurons le droit à une douce musique.

Je descends rapidement de l’appareil et salue une dernière fois cet équipage qui a fait un très bon travail sur ce vol.

Le personnel Qatar Airways est au petit soin pour aider les passagers en correspondance, plusieurs d’entre eux sont attendus avec une pancarte nominative afin de les mener au plus vite vers leur vol suivant.

La plupart des passagers suivent d’ailleurs les panneaux de transfert mais pour ma part je demande la sortie. On m’indique alors un escalator à remonter.

Je pensais m’en sortir rapidement mais en fait c’est un véritable parcours du combattant, nous sommes stationnés aux portes C, il faut donc prendre un train pour rejoindre le reste du terminal.

Le cheminement dans l’aéroport est sans fin, je cumule les couloirs vides avant d’enfin arriver devant l’immigration.
Après une longue file, vient la prise d’empreinte, la photo, puis un petit interrogatoire. La policière me demande combien de temps je reste, je lui répondrai alors que je ne suis là que pour 8H, je reprends un vol ce soir. Elle me demande ce que je vais faire et n’écoute même pas la fin de ma réponse. Mon passeport est tamponné, me voici sur le territoire Qatari.

Avant d’atteindre la sortie, il faut à nouveau faire passer ses bagages cabines sur un tapis de contrôle, mais cette fois il n’y a rien besoin de sortir donc ça va plutôt vite.

Dernière étape, le passage de la douane. Je n’ai que mon sac à dos et mon sac cabine avec moi, manquerait plus que je me fasse contrôler ! Finalement ça sera la personne juste avant moi qui sonnera et qui aura le droit à un contrôle aléatoire.

Plus d’une heure après avoir débarquée, me voilà enfin dans le hall des arrivées. Le terminal est grand, lumineux et on peut même y trouver des palmiers.

Je regarde via le WiFi de l’aéroport, pour commander un Uber, le point de rendez-vous est indiqué en sortie 4. Je lance ma commande et paye 30 QAR soit 7€ environ, c’est très raisonnable pour un trajet depuis l’aéroport. Je veux rejoindre le Souq al Wafiq, situé à 15 minutes de là, ça va donc être un court trajet.
La première inspiration en extérieur est un calvaire. La chaleur est l’humidité sont encore pire que ce que je pensais, je ne sais pas comment je vais supporter ça pendant les quelques heures de ma visite.

Je retrouve finalement mon chauffeur qui m’attendait de l’autre côté du couloir de taxi. Nous partons vers le souq alors que le soleil, d’un orange vif, est en train de se coucher. La ville de Doha est enveloppée d’une couche d’humidité, les buildings du centre-ville sont complètement dans le brouillard.

Il est 17H50 quand je suis déposée devant le Souq al Wafiq, passage incontournable de Doha. Les bâtiments sont vraiment typiques d’une vieille-ville du Moyen Orient. On trouve de tout dans ce souq, des tissus, des pierres, des produits artisanaux, c’est plutôt sympa de déambuler ici entre les locaux. Les femmes portent toutes une longue abaya noire, les hommes eux, une dishdasha blanche.

Comme dans tout souq qui se respecte, on est sollicités de part et d’autres, ce n’est pas une pratique que j’aime et ça me met assez mal à l’aise.

Je passe devant le Falcon Hospital et je me laisse porter au gré de mes découvertes. Je n’ai de toute façon pas internet ici, et il n’y a aucun WiFi public.
Ça sent très fort le dromadaire dans le coin et je comprendrai rapidement pourquoi, il y en a tout un groupe posé là.
Je décide de faire le tour de ces jolis animaux que je n’ai pas trop l’habitude de côtoyer, la plupart sont en train de manger de l’herbe.

Je fais quelques photos d’eux avant de croiser des touristes qui parlent eux aussi Français. Je saisi l’occasion pour demander une petite photo souvenir avec une des bête. La Française immortalisera une scène très comique où le dromadaire a littéralement fourré sa tête dans mes cheveux, il a dû croire à du foin haha en tout cas j’ai senti sa tête venir très près de moi et j’ai eu peur, ça donne une photo hilarante !
La nuit est définitivement tombée sur Doha, il n’est pourtant que 18H30.

J’ai beaucoup de mal à supporter la chaleur et surtout l’humidité qu’il fait ici, je ne sais pas encore si je vais poursuivre longtemps mes visites. Vu que je n’ai pas internet, impossible de commander un Uber pour le retour à l’aéroport, j’avais donc prévu de prendre le métro.
La station que j’avais noté se trouve au milieu de la Corniche, il me faut tout de même arpenter plusieurs kilomètres pour la rejoindre, mais ça me permettra de me balader le long de l’eau et d’approcher le centre-ville et ses hauts buildings.

En chemin, je vois au loin le Musée d’art islamique de Doha qui est bien connu pour son architecture insolite. Si j’avais eu plus de temps (et de motivation) je serai allée y faire un tour.

Je décide de longer une petite partie de la corniche, le lieu est vraiment superbe, avec la skyline de Doha en fond. Il y a pas mal de personnes qui pêchent le long de la baie, tandis que d’autres se promènent et les plus courageux font même leur jogging, je suis sciée !

Je passe devant la grande place avec toutes les décorations de la World Cup où trône une horloge qui avait l’habitude de décompter le temps jusqu’à la coupe du monde. Aujourd’hui elle affiche juste la date et l’heure du jour.

Des bateaux proposent des balades avec musique à bord, afin de s’approcher de la skyline, on me proposera cette sortie au moins 10 fois. Si j’avais eu plus de temps (et une température plus clémente), j’aurai sûrement fait un tour.

Tout le long de la corniche on peut retrouver différents points de vue sur les hauts buildings d’en face.
Une ile un peu plus éloignée se repère au loin, il s’agit de la Word cup island où on peut y reconnaître le logo de la coupe du monde du Qatar.

La balade est sympa même si l’eau est un peu déchainée et arrose régulièrement le passage, en revanche la corniche est assez sombre.

La lune est énorme ici, et toute orangée, c’est particulier. Le balade sur la corniche a l’avantage d’apporter un peu de vent (chaud certes, mais c’est mieux que rien).

Je poursuis jusqu’à la sculpture 3D qui trône au milieu d’une place en travaux. Il y a même un Starbucks pas loin. Franchement ce n’est pas l’envie qui manque, mais je crois que je ne vais pas tarder à partir de toute façon.

Je profite une dernière fois de la jolie vue sur la skyline de Doha avec toutes ses couleurs.

J’avais vu sur internet quelque chose appelé Doha lights mais une fois sur place, je n’ai pas trouvé où c’était exactement, encore une fois sans réseau c’est compliqué de trouver et je n’ai pas non plus une motivation sans faille car mon cerveau est en train de fondre.

J’ai vraiment beaucoup trop chaud et je ne profite plus vraiment de ces visites, je préfère rentrer, cela me laissera le temps de me rafraichir et de profiter du joli lounge de l’aéroport de Doha.

Après quelques échanges avec des passants, on me dit que le métro se trouve de l’autre côté de la route, il est accessible via la traversée d’un tunnel. Le problème c’est qu’il ne semble y avoir aucun passager piéton pour traverser cette immense route très passante. Je demande finalement à une autre personne et tombe sur une Malaisienne, nous parlons un instant et elle m’indique qu’il faut emprunter le tunnel près du Starbucks pour traverser. Voilà l’information qu’il me manquait. Il n’y a pas à dire, sans Google Maps tout est beaucoup plus compliqué.

L’arrêt « Corniche » est en effet situé tout au bout de l’allée. Le métro est tout neuf et très propre, il y a en plus des gens sur place pour aiguiller le peu de voyageurs qui s’y trouvent.
Les billets à l’unité n’existent pas, il me faut donc opter pour un ticket à la journée au prix de 6 QAR, soit 1.50€, c’est vraiment très raisonnable.

Le métro en direction de l’aéroport arrive enfin, il y a un peu de monde à l’intérieur mais je trouve un endroit où m’assoir très rapidement.

Je dois dire que je me sens vraiment observée de travers, je ne sais pas si ça aurait été pareil si j’avais caché mes cheveux blonds, mais les regards me dérangent. La rame a des petits ballons de foot accrochés un peu partout, on peut dire qu’ici, la coupe du monde est toujours dans tous les esprits.
Après quelques arrêts, me voici de retour à l’aéroport. Le métro est relativement loin du terminal et il faut prendre plusieurs tapis roulants, couloirs, détours, et même passer par l’extérieur, avant de rejoindre le hall principal.
Je m’arrête ici pour le récit de cette journée de départ qui est déjà assez long. Rendez-vous dans l’article de demain pour le second vol !

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