Voyage en Islande [26-27.10.18 : Départ pour Reykjavik et balade de nuit]

En ce Vendredi 26 Octobre 2018, après 8H de travail, il est l’heure de rentrer à la maison pour fermer les valises. Nous partons avec nos gros blousons et nos grosses chaussures de randonnées, en direction de la navette aéroport. Il fait encore bon en cette fin Octobre à Montpellier, on nous regarde plutôt bizarrement avec tout cet attirail. Après 10 minutes de marche en poussant nos valises énormes, nous retrouvons une soixantaine de personnes attendant le bus. Ça va être sympa dis donc. J’ai l’habitude de prendre cette navette à 6H du matin et il n’y a jamais personne, je ne savais pas qu’il y avait autant de monde pour celle de 19H !

A 19H passé, la navette arrive un peu en retard. Le chauffeur mettra un petit moment afin de nous laisser monter. Il mettra une bonne demi-heure à remplir son bus, et une fois le bus plein, impossible pour les derniers de monter à bord. Heureusement, le Vendredi, la navette opère toutes les demi-heure, et la suivante est en train d’attendre juste derrière nous. Ce fut laborieux dis donc !

Nous partons avec une demi heure de retard en direction de l’aéroport, tout en desservant la nouvelle gare Sud de France. Il est 19H50 quand nous arrivons devant l’aéroport de Montpellier Méditerranée. Notre vol part à 20H50 mais l’embarquement a lieu jusqu’à 20H20. Nous laissons nos bagages au comptoir AirFrance mais on ne nous remet aucun boarding pass pour ce vol vers Paris. Évidemment, nous avons nos boarding pass sur nos téléphones mais il n’aurait pas été mieux de nous poser directement la question plutôt que de le supposer ? Nous passons le filtre assez rapidement et bien entendu, je sonne. La faute à mes chaussures mais pourtant on ne me les fait pas retirer, on se contente de me fouiller et de me faire entrer mes pieds dans un détecteur. Tout est ok, nous nous rendons en salle d’embarquement. Je découvre que notre vol a finalement du retard, 30 minutes annoncées.

L’embarquement aura finalement lieu à 20H50 pour un départ à 21H20, on s’est dépêchés pour rien du coup !  Il y a beaucoup de monde dans la salle d’embarquement, et les gens ne semblent pas arrêter leur voyage à Paris.

Quand nous montons enfin à bord, le commandant de bord s’excuse pour le retard et accuse une grève des contrôleurs aériens dans le Sud-Est, les obligeant à contourner toute la zone pour atterrir à Montpellier.

Le vol est plein ce soir, nous ne mettrons que 1H10 pour rejoindre Paris. Ça sera un vol court et sans histoire pour nous.

Le commandent de bord reprend la parole pour indiquer notre arrivée imminente à Paris. Il précise qu’il y a plein de gens en correspondance ce soir à bord et donne les informations des portes pour les vols de Shanghai ou encore Hong-Kong…

Nous nous posons à 22H35 à Paris CDG après un roulage vraiment très long. Nous récupérons suite à cela, très rapidement nos valises, il n’y en a que très très peu d’ailleurs, cela prouve bien le nombre important de gens en transit en ce Vendredi de départ en vacances.

Nous partons prendre le CDG Val pour rejoindre notre hôtel Ibis Styles situé à Aeropole. Il fait drôlement froid à Paris dis-donc ! Vous êtes sûrs que nous ne sommes pas encore en Islande ? haha

Il est plus de 23H à notre arrivée à l’hôtel, et pourtant il y a encore un monde fou au bar, on dirait que certains fêtent leur départ en vacances. Nous effectuons rapidement notre check-in mais nous ne nous attardons pas et skippons le verre de bienvenue AccorHotel. Nous prenons possession de notre chambre au 10ième étage pour une bonne nuit de sommeil avec vue sur le tarmac.

Nous sommes Samedi 27 Octobre 2018, c’est le jour de notre départ en Islande. Grâce au pré acheminement de la veille, nous avons le temps de nous préparer tranquillement et de rattraper un peu de sommeil, car notre vol n’est qu’en début d’après-midi.

Ce matin, réveil à 9H, nous descendons prendre le petit-déjeuner sur le tard. Un grand buffet est à notre disposition, cela va nous permettre de prendre des forces pour sauter le déjeuner ce midi. Une fois les estomacs pleins, nous remontons dans la chambre pour fermer nos valises. Nous quittons l’hôtel après un check out rapide.

Nous nous dirigeons à pied vers le Val, situé à 5 minutes d’ici et prenons la direction du Terminal 1 que nous atteignons rapidement. Nous devons prendre l’ascenseur pour rejoindre les guichets d’enregistrements et la zone d’embarquement. Notre vol est annoncé au Hall 1. Il est précédé par un autre vol pour Reykjavik, également opéré par Icelandair, qui part à peine 10 minutes avant le nôtre. Je ne parle même pas du vol WOW Air. Autant de vols pour l’Islande en si peu de temps, c’est dingue !

On fait le tour du hall, Air China vient d’ouvrir son enregistrement pour Pekin, il y a des gens partout. Difficile de se frayer un chemin dans le célèbre camembert.

On décide de se poser et d’attendre que les guichets ouvrent. J’avais déjà procédé à l’enregistrement en ligne. A 11H30, sans aucune annonce au micro, nous remarquons que les guichets sont en train de se mettre en place. Il y a déjà beaucoup de monde qui fait la queue. La file ouvre enfin, au bout, 3 guichets pour le check in et 2 pour le bag drop. Des bornes permettaient de s’enregistrer et de récupérer les étiquettes bagages à côté mais nous ne les avions pas vu, nous faisons donc la queue pour le check in. Il y a autant de monde dans une file comme dans l’autre. On nous pèse les valises et on nous demande ce qu’on a comme bagage à main, après vérification, tout est ok. On nous remet nos boarding pass alors que derrière nous les gens parlent de leur voyage à New-York en famille. Il est vrai que Icelandair a la réputation de proposer des vols vers l’Amérique du Nord à prix compétitifs et en offrant la possibilité d’un stopover en Islande. Beaucoup de gens semblent avoir choisi cette option. A côté, j’entends une hôtesse dire à une passagère qu’elle peut enregistrer gratuitement son bagage cabine si elle le souhaite, c’est sympa pour ceux qui veulent le faire !

On se dirige maintenant vers la porte 75, qui est relativement loin ! On monte dans le satellite grâce à l’escalator qui permet d’avoir une belle vue sur le reste du terminal, puis on traverse un long passage avec des tapis roulants à n’en plus finir.

On arrive finalement au filtre, situé juste devant les portes d’embarquements. Je sonne bien évidemment encore une fois, on me fait sortir mes chaussures, je sonne toujours. On me fouille, puis ensuite c’est mon sac qui pose problème. On me demande de sortir tous les chargeurs de mon sac cabine. Je rage un peu, car en plus de l’appareil photo, du PC, de mes chaussures, de mon blouson, de ma pochette, de mon boarding pass, ça fait beaucoup de choses à surveiller sur le tapis. On me tripote de partout, puis c’est bon, je suis bonne pour tout re-ranger dans mon sac.

La porte d’embarquement est juste derrière le filtre. Le hall est minuscule, il n’y a rien à part 5 ou 6 portes d’embarquements, un Relay, un Paul et des toilettes. Pour Julien qui cherchait partout le SushiShop qui a ouvert au Terminal 1, ben c’est un peu raté. On verra au retour.

Il n’est que 12H30 quand on arrive à notre porte, nous avons 45 minutes devant nous avant l’embarquement alors je fais le tour des appareils présents : SAS, WOW, et bien sûr deux Icelandair qui vont partir pour Reykjavik avec 10 minutes d’écart.

Notre avion s’approche de notre porte et l’embarquement est appelé à 13H15. Les priorités sont respectées et nous prenons place dans l’avion, un 757 flambant neuf.

Nous nous plaçons au rang 20, au milieu de l’avion, non sans un regard vers la Saga Class qu’on aurait pu prendre si j’avais enchéri sur l’upgrade suite au mail de Icelandair. Il aurait fallu débourser au moins 160€ par personne et par trajet. Une petite somme tout de même, quand on sait que la vie sur place en Islande ne nous fera pas trop de cadeaux.

Le commandant de bord se présente et nous indique qu’il y aurait quelques turbulences à l’approche de l’Islande car c’est le début de l’hiver là-bas. Le temps de vol sera de 3H35.

Nous décollons de CDG après un court roulage pour une fois. Des coussins sont distribués à ceux qui le souhaitent. En revanche, pas d’écouteurs, ils sont proposés à la vente dans le catalogue de la compagnie et sur l’IFE.

Les consignes de sécurités sont diffusées sur les IFE, en Islandais et en Anglais. L’IFE présent est de taille très convenable pour un vol si court. Il permet de regarder des films, séries, écouter de la musique ou encore suivre notre trajectoire sur la géovision. L’IFE ne sera en fonctionnement qu’une fois en l’air.

Un documentaire sur l’Islande d’une durée de 5 min est obligatoire avant d’accéder au contenu de l’IFE.

Le vol se passe sans encombre, nous survolons l’Angleterre et virons au niveau de Glasgow en direction de l’Islande. Nous faisons le tour de Reykjavik avant d’aller nous poser à Keflavik, non loin de là. Le temps est tout gris, le soleil ne perce pas, il n’est pourtant que 16H.

Nous atterrissons tranquillement en territoire Islandais. Une passerelle vitrée nous attend pour nous conduire au terminal des arrivées. Sur le chemin pour récupérer nos valises, nous faisons un tour au Duty Free pour regarder les prix pratiqués… Outch. On récupère ensuite très rapidement nos valises, qui arriveront avant l’heure prévue.

Je décide de retirer l’équivalent de 70€ de devise en couronnes islandaises, juste au cas où. Mais je sais que nous allons pouvoir payer en carte pratiquement partout alors c’est vraiment juste en cas de soucis avec les cartes. Nous n’avons aucun autre liquide sur nous et je n’aime en général pas partir sans.

Nous fermons nos blousons, j’enfile bonnet, écharpe et gants, et nous sortons de l’aéroport. Le froid pique le nez ! Pour récupérer la voiture de location nous devons prendre un bus qui dessert les différentes agences. Le chemin peut aussi se faire à pieds. Nous tentons de prendre le bus mais ce dernier est archi complet. Nous prenons donc la direction de notre agence Blue Car Rental, à pieds.

Après presque 10 minutes à affronter le froid, nous voici dans les locaux de notre agence de location, bondée de monde. On attendra plus de trois quart d’heure avant de repartir avec les clés de notre Nissan Qashqai.

Nous faisons le tour de tous les gadget de notre joli 4×4 avant de mettre nos affaires dans le coffre. Nos deux grosses valises + mon sac cabine rentrent pile poil. En revanche, pas de plage arrière. Je file demander au loueur qui me dit que c’est normal, aucune voiture n’en a. Je ne sais pas si c’est propre à l’Islande ou propre au loueur mais bon, effectivement, je ne verrai aucune voiture avec des plages arrières.

Nous prenons la route pour rejoindre Reykjavik à 40km de là avec les sièges chauffants, aaah que c’est agréable ! Nous arrivons aux pied de notre hôtel peu avant 19H. Nous pouvons nous garer gratuitement dans la rue, nous ne toucherons pas la voiture avant de quitter Reykjavik demain. Nous devons faire le check in nous même car nous sommes arrivés en dehors des horaires de la réception. Nous avions reçu un mail pour nous indiquer la marche à suivre, le code à taper sur la porte pour rentrer, et la procédure pour récupérer notre clé.

Nous arrivons sans encombre dans notre chambre. Il fait bien chaud, malgré le look un peu insolite de cet hôtel, mais bon, on était au courant, et puis ce n’est que pour une seule nuit.

A peine nos affaires posées, nous enfilons nos sous-vêtements thermiques pour partir affronter le froid. Pour ce soir, j’avais repéré Reykjavik Chips les meilleures frites de la ville, avec sauce au choix. Julien prend un cornet « moyen » et c’est déjà énorme. J’opte pour la même chose sauf que mon cornet n’arrivant pas, je vais voir au comptoir et il s’avère qu’ils l’ont oublié. Oops ! On m’offre du coup le grand, avec 4 sauces au choix… évidemment on ne finira pas tout ça. Les tables sont super bien fichues et permettent d’y planter un cornet de frite, c’est super ingénieux… et délicieux. On s’en sort pour pas trop cher ce soir, ça va encore, 10€ par personne avec une boisson. Après cela, nous allons nous promener en centre ville. Pour ce soir, j’avais uniquement noter d’aller voir la célèbre église de Reykjavik. La grande Hallgrimskirkja qui est illuminée la nuit. Il y a quelques personnes sur place mais en dehors de ça, les rues de la ville sont désertes. C’est assez triste comme ville en cette période, il n’y a vraiment pas un chat. Quelques restaurants et bars dans le centre ont 2 ou 3 tables de prises mais en dehors de ça… c’est mort de chez mort !

Je photographie l’église sous tous ses angles, elle est vraiment belle et insolite. On y reviendra demain matin pour monter au sommet. Ça sera tout pour ce soir, nous regagnons ensuite l’hôtel à pieds.

En rentrant à l’hôtel, nous nous arrêtons à une petite supérette pour y acheter de l’eau. Cette supérette située juste à côté de notre hôtel et dont le nom est imprononçable, est bien pratique ! En plus l’accueil est très cordial, nous en profitons pour acheter quelques bouteilles d’eau. Nous ferons de plus grosses courses demain avant de prendre la route pour le cercle d’or.

On ne se couche pas trop tard ce soir, à 22H nous sommes déjà K-O. Il ne faut pas oublier qu’en France, il est déjà minuit. Cette nuit, la France va changer d’heure, nous n’aurons plus qu’une heure de décalage demain.

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