Voyage à New-York en solo [26.05.22 : Départ pour New-York et soirée sur Times Square]
Nous sommes le Jeudi 26 Mai 2022 et c’est le jour du départ. Après les dernières vérifications, je ferme la porte de chez moi et me dirige vers la navette aéroport, il est à peine 8H. Je n’ai que quelques minutes de marche jusqu’à Place de l’Europe où j’avais prévu de prendre la navette de 8H30. Le bus arrive finalement, et moi qui pensais être presque seule, je m’aperçois qu’une foule de gens sortie de je ne sais où se dirige vers le bus.
Le bus partira finalement à 8H38 après avoir attendu tout le monde. Le trajet, qui ne me coûte qu’1€, sera relativement court, malgré l’éternel détour par la gare de Montpellier Sud de France.
Il est 8H50 lorsque nous sommes déposés juste devant l’aérogare. Il y a pas mal de monde, ça fait longtemps que je n’avais pas vu l’aéroport aussi rempli.
Les guichets AirFrance effectuent leur enregistrement tout à droite, sur les banques 1-4 ce qui est plutôt inhabituel. Je me dirige vers la file SkyPriority, qui me fera quand même attendre une bonne dizaine de minutes car la personne devant moi rencontre des problèmes de bagages.
Je remets mon passeport à l’hôtesse au sol qui s’occupe de sortir mon boarding pass et d’enregistrer ma valise. Tout cela s’effectuera sans aucun échange. Si elle m’a adressé 2 mots c’est déjà énorme ! J’avais déjà effectué toutes les formalités via Ready2Fly donc je n’ai rien d’autres à présenter, ce qui est un gain de temps énorme.
Ma valise s’engouffre dans les circuits de l’aéroport et on m’indique que mon vol partira de la porte 17, pour un embarquement prévu à 10H20.
La sécurité ne sera qu’une simple formalité, comme souvent à MPL, qui plus est en passant par la file prioritaire, en moins de 2 minutes me voilà airside, il est à peine 9H15. On peut dire que j’ai le temps avant d’embarquer !
L’aéroport est vraiment rempli, c’est donc non sans être contente de mon choix de classe de voyage, que je me dirige vers le salon. Je le connais déjà, il n’est certes pas exceptionnel, mais il a le mérite d’exister dans ce petit aéroport de province.
On m’accueille avec le sourire et je me trouve rapidement une place sur un des fauteuils. Le lounge n’est pas très rempli à cette heure-ci. Au niveau de la sélection proposée, le buffet est plutôt pauvre, quelques madeleines et chocolatines sous vides, et des boissons au frigo, rien de très engageant. Mais malgré tout je trouverai mon bonheur pour ce petit-déjeuner, et je savourerai mon candy’up au calme. Il est indiqué partout que tout doit être consommé dans le salon mais la plupart des voyageurs ne semblent pas être en accord avec ça d’après ce que je vois.
Le temps passe vite dans cet environnement calme, le salon est relativement bien isolé du reste de l’aéroport, on n’entend pas la cohue de l’extérieur et ça, ça fait du bien !
A 10H20, je me dirige vers la porte d’embarquement 17. Il y a beaucoup de monde, je pense que le vol est plein.
L’embarquement SkyPriority est annoncé, je suis une des premières à monter dans l’avion. Il y a deux passerelles, une pour desservir l’avant de l’appareil, une pour l’arrière. Cela arrive rarement, et c’est franchement très agréable pour tout le monde de ne pas faire bouchonner la seule entrée dans l’appareil. Bonne initiative !
L’accueil en porte se fait avec le sourire. Je prends place en 2F en pénétrant par l’avant de l’appareil. C’est rare lorsque je suis sur la droite de l’appareil mais c’était histoire de changer un peu ! :D
La Business sur ce moyen-courrier national est composée des 3 premiers rangs de l’appareil, avec le siège du milieu neutralisé. La têtière est rouge et comporte le logo Business mais au-delà de ça, on est sur des sièges tout à fait classiques de cette vieille cabine.
Pour le moment le siège en A demeure vide, de même que les rangs de devant et derrière moi.
L’embarquement est relativement long, mais lorsqu’il prend fin je vois 4 PNC arriver et prendre place. On peut dire que je suis entourée par un équipage qui effectue sûrement un vol de mise en place vers CDG.
Il est 10H45 quand l’embarquement se termine enfin. Le push back a lieu et les consignes sont diffusées.
Il est 11H quand nous quittons le tarmac de l’aéroport de Montpellier. Nous survolons les nombreux étangs, et d’ici je vois les Salins roses d’Aigues Mortes. Le rideau séparant les deux classes est fermé pour un peu plus d’intimité.
Le trolley pour la classe économique disparait au fond de l’appareil, tandis que le notre arrive quelques minutes après, la seule différence sera le snack proposé et la présence de champagne dans les boissons.
Au même moment, la consigne des ceintures se rallume à cause de légères turbulences qui ne dureront que 5 minutes à peine.
Je ne prends toutefois que de l’eau sur ce vol, et on me donnera directement une petite bouteille miniature.
Pour le snack, exit les galettes, ça sera les célèbres crêpes roulées au fromage, que je connais très bien. Et en plus, des petits chocolats pralinés. La PNC à côté de moi en prendra d’ailleurs 2 boites et laissera de côté le best seller d’AF (Vous avez pas compris que je n’ai jamais été très fan de ces roulés au fromage ultra chimiques ?).
Nous sommes débarrassés sur les coups de 11H30 juste avant l’annonce de début de descente.
A 11H50 l’atterrissage est imminent. Les rideaux sont rouverts et nous nous posons tout en douceur à Paris CDG qui est sous une grosse couche nuageuse aujourd’hui.
Il est midi pile, et le roulage durera une dizaine de minutes jusqu’au 2F. La descente ne traine pas, même si j’ai le temps. L’application AirFrance m’indique que mon vol pour JFK partira de la porte M28, et il y a même un tracker de valise qui me rassure en m’indiquant que ma valise était bien à bord. C’est déjà pas mal !
Le commandant de bord nous remercie d’avoir choisi AirFrance « contre tous ses concurrents », la PNC assise à mon rang rigole et me dit que de toute façon il n’y a pas beaucoup de choix. C’est bien vrai !
En descendant de l’avion je suis les panneaux de correspondances en direction du 2E. Il est indiqué 30 minutes de marche, et je sais que j’ai une bonne marche et même du bus à faire pour rejoindre mon terminal. Mais j’ai largement le temps, alors no stress !
Pour cela il faut passer la police aux frontières, et cette fois il y a pas mal de monde, tellement que le PARAFES est ouvert. Le temps annoncé n’est que de 5 minutes mais en réalité j’y passerai bien 10 minutes. C’est bien dommage qu’il n’y ait pas de file Sky Priority pour ça.
Quelques tapis roulants, un ascenseur et me voilà devant le bus qui est chargé de nous déposer dans ce satellite éloigné qu’est le Hall M. Je n’attendrai pas bien longtemps. Je me rappelle être venue là les deux fois où j’étais partie pour NYC dont une fois avec mes parents, c’est marrant !
A peine entrée dans le hall je repère le lounge AirFrance, il est presque 13h, je commence à avoir faim. J’y suis accueillie avec le sourire directement au guichet, mais il est aussi possible de passer à la borne pour s’enregistrer.
Le salon est découpé en plusieurs zones avec bien évidemment une zone avec le buffet chaud et froid et plusieurs espaces où déjeuner, dont des sièges près des grandes baies vitrées. On peut y trouver un espace pour travailler avec un comptoir rempli de prises électriques, on peut aussi s’y détendre dans les douches ou via l’enseigne Clarins qui effectuent des soins, mais cette dernière est fermée aujourd’hui. On y trouve aussi une zone plus à l’écart pour se poser qui est malheureusement fermée, et enfin la zone de tranquillité.
Le buffet est remplacé régulièrement mais la prestation actuelle est plutôt axée sur la fin du déjeuner. Je trouve quand même largement de quoi sustenter ma faim et ma soif.
Après mon repas avalé, je me dirige vers la zone de tranquillité, tout au fond du salon. Il n’y a personne et l’endroit est équipé de grands fauteuils où on peut s’allonger. Parfait !
Je passerai l’heure qu’il me reste ici tout en profitant de la vue sur un vol Delta prêt au départ pour ATL.
Il est 15H20 quand je me décide à me lever pour sortir du lounge. Mon embarquement est prévu pour débuter à 15H35, j’ai donc encore un peu le temps de me balader dans le terminal pour aller voir les gros porteurs présents aujourd’hui. En sortant du salon, le contraste est saisissant ! Merci l’insonorisation !
Ma balade sera de courte durée car à peine arrivée devant la porte M28, je remarque une foule de gens. Oui oui c’est bien la file d’attente pour mon vol. La file SkyPriority fait plusieurs dizaines de mètres et n’est même plus balisée au-delà d’un certain point.
Il est 15H35 lorsqu’on nous donne le Go. On me demande combien de temps je reste et on me récupère également la fiche que je devais remplir au préalable. Pour ceux qui n’ont pas fait leurs devoirs (elle était envoyée par AirFrance), il y en a également à disposition sur une petite table devant l’embarquement. La vérification du passeport sera relativement rapide, et on demande aussi si j’ai enregistré un bagage à Paris, « non à Montpellier ». Visiblement ça ne l’intéressait pas mais je ne vois pas la différence.
Nous passons ensuite directement au portique, mais restons coincés dans la salle d’après. Ce pré-embarquement ne se passe pas comme prévu, ils demandent d’arrêter d’envoyer des gens de l’autre côté car ça bouchonne.
Certains passagers ont le droit à des vérifications supplémentaires apparemment « de la part du gouvernement américain », ça fait peur. Ces gens-là sont amenés dans une pièce dérobée pour vérifier je ne sais quoi. N’empêche, je m’étonne que personne ne m’ai demandé si j’avais bien mon ESTA, imaginez si certains ne l’ont pas fait !
Nous resterons coincés une bonne vingtaine de minutes dans ce couloir avant d’enfin pouvoir avancer. Il y a trois entrées distinctes, La Première, Premium et Business, et Économie. Je suis le panneau « Business » pour pénétrer à l’avant de l’appareil.
L’accueil a bord est très aimable, on m’indique la gauche pour aller rejoindre mon siège dans la première cabine Business, la plus petite.
Environ 65% des passagers portent un masque FFP2/FFP3, ce qui est plutôt rassurant, surtout dans un vol où tout le monde devait présenter un test négatif.
Le plein de carburant étant en cours, il est demandé de ne pas se ceinturer, ce n’est pas un problème car je suis affairée à découvrir la cabine. Certes je la connais déjà, mais c’est toujours un plaisir.
Pendant que les gens s’installent doucement, je prends place en 5A où un oreiller, un cintre et une couverture m’attendent sur mon siège.
Un PNC passera me demander si j’ai besoin de suspendre quelque chose au vestiaire, mais la réponse est non.
Sur le comptoir on trouve aussi un kit sanitaire, nouveauté que je n’avais pas eu auparavant. On y trouve une lingette désinfectante pour les mains, une lingette pour les surfaces et un masque chirurgical.
J’en profite pour demander au chef de cabine de me photographier, il est adorable et accepte bien évidemment. J’enlève mon masque pour la photo, ce qui l’obligera à me rappeler que je ne suis pas obligée de le remettre « oui je sais, mais je préfère ». Pas de problème, chacun fait comme il souhaite.
Durant l’embarquement de la classe économie, une trousse de confort nous est distribuée. On peut choisir la couleur, entre bleu et gris. J’opte pour la bleu qui semble vraiment jolie.
En dehors du logo à la crevette, aucune mention d’AF sur la trousse, je trouve ça regrettable. De plus, elle n’est pas de très bonne qualité, j’en ai eu de plus belles dans le passé.
La trousse contient un dentifrice, une brosse à dent, des chaussettes, deux soins hydratants de la marque Clarins, des boules quies, un masque, et un stylo taggué AirFrance.
Pour le verre de bienvenue, le choix est donné entre champagne, eau plate, ou jus d’orange. Évidemment j’ai opté pour le champagne ! Le service au plateau est réalisé de manière très attentionnée.
Le menu nous est aussitôt distribué pour que nous puissions prendre connaissance de nos options pour le dîner.
Le verre vide est rapidement récupéré alors qu’on nous annonce la fin de l’embarquement. Il est alors 16H40, nous sommes un peu en retard mais cela sera vite rattrapé en vol. Dans ma cabine, l’équipe sera essentiellement masculin, deux stewards s’affairent alors que nous partons au roulage.
Les nouvelles consignes de sécurité sont diffusées pendant ce temps. Je dois avouer que j’avais vraiment un faible pour les précédentes qui marquaient le côté « chic » de la France.
Il est 16H50 lorsque nous nous élançons. Pendant ce temps, je découvre le contenu de l’IFE. Beaucoup de films, récents et moins récents, quelques séries et pas mal de musique. Il y a une section pour les enfants qui semble pas mal également.
Je me lance Pitch Perfect 3 que je n’avais pas revu depuis sa sortie, pendant que je tente de me connecter au WiFi à bord. Je décide de ne pas opter pour un forfait Surf vu que le forfait Messenger est gratuit, cela me suffira amplement, j’espère juste qu’il marchera mieux que ce matin.
Le casque fourni est anti-bruit et je dois dire qu’il est de très bonne facture. Lorsque je le retire, c’est vraiment le jour et la nuit !
La distribution d’un oshibori tout chaud débute, puis on nous demande ce que nous avons choisi pour le repas. Je choisi les lasagnes, mais j’ai surtout hâte de voir le dessert avec le Paris Brest !
Il est 17H30 lorsque l’apéritif nous est servi après la pose d’une nappe blanche. Pour cet apéritif j’opte pour un Sprite. En guise de biscuit apéritif ça sera de nouveau les crêpes fourrées au fromage…. Sans commentaire.
A 18H, le service des entrées débute. Le PNC qui m’avait photographié tout à l’heure voulait me servir mais son collègue a été trop vite et m’a servi en premier. Il lui dira alors gentiment qu’il voulait me servir, parce qu’il m’aime bien et qu’il me trouve souriante, même derrière le masque. Haha trop sympa !
Je demande de l’eau pour avaler mon repas, ce à quoi il rétorquera « Pas de champagne ?? », non quand même, pas toutes les 5 minutes ! haha
Une bonne vingtaine de minutes après c’est le plat qui arrive, puis le plateau de fromage.
S’en vient ensuite le dessert avec le joli trio de mini pâtisseries, un mini macaron, un paris brest ainsi qu’un gâteau au chocolat. Les glaces proposées sont au café, à la fraise ou à la vanille. Je choisis celle au café accompagnée d’un peu de champagne… « Ah ben voilà ! » me dira mon PNC préféré !
Après ce déjeuner la cabine est extrêmement calme. La plupart des gens se mettent en position de nuit, mais ce n’est pas mon cas, je n’ai pas sommeil et vu l’heure qu’il est je n’arriverai pas à dormir.
Sur les coups de 20H, la cabine est plongée dans le noir. Je suis une des seules avec mon écran allumé, haha. Il ne nous a pas été demandé de fermer les hublots mais je les ferme au ¾ pour les gens qui souhaitent dormir, et puis c’est plus confortable pour regarder un film aussi.
On vient me proposer un café ou un thé sur les coups de 22H30, ça sera un thé noir pour moi, alors que la cabine est toujours aussi endormie. On vient me débarrasser rapidement après alors que les lumières commencent à se rallumer. A 22H50 ça y est la cabine reprend vie.
On vient nous dresser une nappe blanche à nouveau et un repas froid nous est servi. Je plaisante en demandant si c’est le deuxième dîner ou le repas de milieu de nuit, le PNC rigole en me disant que c’est un entre deux. Les cassolettes sont posées et le plastique enlevé. Je ne toucherai pas trop au plat, mais en revanche le financier était très bon.
On vient ensuite me demander si je viens pour le boulot ou pour raison perso à New-York, je détaille alors mon plan de voyage à ce PNC qui a l’air très intéressé, et va même jusqu’à regarder sur son plan de vol s’il ne sera pas de service sur mon vol retour, mais ce n’est pas le cas, à 24H près !
C’est l’heure d’être débarrassé alors mon nouvel ami s’affaire.
Le deuxième PNC de la cabine vient me demander comment s’est passé mon vol, c’est bizarre car je ne l’ai pas vu faire la même chose avec les autres passagers. Il me demande si j’ai pu me reposer, si je voyage pour le travail. Je lui raconte à lui aussi mon itinéraire et aussi le fait que je fais des Flight Report et je le rassure en lui disant que ce vol aura une bonne note. Il me fait de grands sourires et me remercie, tout en me disant qu’il avait remarqué mes photos durant les prestations et qu’il s’en doutait. On échange un peu sur le Canada et sur la météo à New-York qui s’annonce pas terrible, puis c’est l’heure de préparer l’atterrissage.
Un oshibori nous est distribué à 23H30 et pendant ce temps je passe les informations de vol sur mon IFE.
Le début de la descente est annoncé à 23H45 alors que la consigne des ceintures s’allume 15 minutes après.
Peu avant l’atterrissage les deux PNC viennent tour à tour me souhaiter de belles vacances et me dire au revoir. Alors là si ce n’est pas des petites attentions ça !
Il est 0H17 heure française lorsque nous nous posons à JFK. Une annonce est diffusée concernant le port du masque obligatoire au sein de l’aéroport.
Comme toujours à JFK, une fois posés, nous ne sommes pour autant pas arrivés. Nous restons derrière un appareil en attente de pouvoir avancer.
Ça y est enfin, nous roulons vers notre porte de débarquement, il est 18H30 heure locale.
Je descends enfin de l’appareil et suis le chemin vers l’immigration, il est alors 18H51.
C’est toujours des files monstrueuses qui m’attendent et j’y passe toujours un temps certain. Cette fois je crois rêver mais ce grand hall est complètement vide. Improbable !
Je passe donc juste derrière mon voisin de cabine, moins de 2 minutes après être sortie de l’avion.
Après la photo et la prise d’empreintes, le policier me demande ce que je viens faire ici, si je connais des gens sur place, dans quel hôtel je reste, et va même jusqu’à me demander l’adresse. Il poursuit en me demandant si je suis déjà venu aux USA, et en lui répondant oui je vois qu’il feuillette mon passeport (il ne trouvera rien dessus car il est nouveau), il me demande quand était la dernière fois, et ma réponse « 2017 » semble le satisfaire car la discussion s’arrête là. Dernière question, est ce que j’ai de l’alcool dans mes bagages. Réponse par la négative suivi d’un coup de tampon dans le passeport et me voilà sortie.
J’attendrai ma valise longtemps, près de 30 minutes précisément.
Après cette dernière étape je file prendre le AirTrain. C’est fou comme les choses me reviennent en tête à cet instant car cela fait 6 ans que je n’ai pas pris ce chemin mais je me souviens exactement de comment aller prendre ce train.
J’arrive rapidement à l’arrêt Jamaica où je dois attraper le LIRR. Je pourrais aussi prendre le métro mais le LIRR est plus rapide même s’il est plus cher.
Après l’achat de ma Métrocard et le paiement des $8 nécessaires pour l’AirTrain, je procède à l’achat du billet de LIRR, il m’en coutera $7.5 jusqu’à Penn Station.
A 20H03 me voici déjà dans le train, et la surprise c’est que je suis seule dans la voiture, de quoi être tranquille pour cette entrée en matière.
Je me ferai contrôler mais en dehors du contrôleur je ne verrai pas d’autre âme durant le parcours jusqu’à Manhattan.
Le train est assez rapide et j’aperçois déjà les lumières de Manhattan. Ça y est je réalise que je suis à New-York.
En sortant de Penn Station, je retrouve rapidement mon chemin. Mes yeux se lèvent directement vers l’Empire State Building qui s’illumine de rouge, comme pour me souhaiter la bienvenue à New-York.
Je parcours les rues animées du centre de Manhattan jusqu’à la 36th, où se trouve mon hôtel.
Moins de 10 minutes après j’arrive devant le Best Western dont l’extérieur ne paye pas de mine. On me fait le check-in rapidement et on me remet ma carte. Ma chambre n’est qu’au 6ième étage, petite déception car j’aurai voulu être plus en hauteur, l’hôtel est pourtant relativement haut. Bon ce n’est pas grave, la chambre est correcte bien qu’un peu petite.
Je prends à peine le temps de déposer mes affaires et je décide de repartir immédiatement sur Times Square car malgré l’heure tardive pour moi, j’ai trop envie de prendre la température, de retrouver cette ambiance, et surtout d’en profiter car je sais que la soirée du lendemain sera sous le signe des orages.
Je repars avec mon appareil photo et ma caméra et let’s go ! Oops, faux départ. J’ai pas eu le temps de mettre une batterie dans mon appareil, quel boulet… on y retourne.
A côté de l’hôtel, un homme chante et joue de la guitare à la terrasse d’un bar, de quoi me mettre déjà dans la magie des nuits New-Yorkaises.
Cette fois c’est la bonne, direction Times Square ! Il y a beaucoup de monde dehors, il est 21H, certains commencent tout juste leur soirée, quant à moi je suis fatiguée certes, mais l’envie d’explorer est plus forte.
Une courte marche de 10 minutes me mène directement en plein cœur de la célèbre place. Il y a énormément de monde, que ça en est difficile à circuler du coup le port du masque est très pratiqué (et je comprends bien pourquoi !).
Je n’ai pas l’impression qu’il y ai plus de monde que d’habitude mais c’est surtout qu’une grande partie de l’espace est réservé à une activité toute nouvelle. Si vous souhaitez être filmé sur une plateforme qui tourne au beau milieu de Times Square, vous trouverez nombre de personne qui vous le proposeront ici, ce qui réduit fortement l’espace de passage.
Je m’imprègne de cet endroit insolite et en profite pour faire mes premières photos et vidéos du séjour avant de rebrousser chemin.
Il est un peu plus de 22H quand j’arrive à l’hôtel. Juste à côté il y a plein de restaurants et bars qui ont l’air super sympa avec des petites maisonnettes installées sur le trottoir. J’aime beaucoup le concept !
C’est éreintée que je monte enfin dans ma chambre pour me reposer. Il sera presque 23H quand je fermerai enfin les yeux sur cette journée, après être restée debout pendant près de 22H.