Voyage en solo en Slovénie [04.06.23 : Direction Ljubljana et visite du centre-ville]

Mon prochain départ approche, et cette fois c’est vers la Slovénie et la Croatie que je me dirige pour un nouveau voyage au cœur de l’Europe.

Lors du check-in en ligne je n’ai bizarrement pas pu obtenir mes boarding pass, on me demande de faire le nécessaire à l’aéroport, sous prétexte de vérifications supplémentaires. L’ancien message se référant à TravelDoc indique une vérification des documents sanitaires, vu qu’il n’y a absolument rien de demandé pour la Slovénie je me décide à appeler AirFrance le Samedi après-midi, veille du départ.
J’aurai rapidement quelqu’un au téléphone sur la ligne Premium, la dame ne voit effectivement pas trop ce qui cloche, rien n’est demandé mais il y a un blocage sur le vol entre Montpellier et Paris. Il faudra que je récupère mon boarding pass au guichet demain matin. Ce n’est pas si gênant car j’ai de toute façon une valise à faire enregistrer mais dans le cas contraire, j’aurai un peu râlé. J’ai l’impression que ce problème est dû au changement des numéros de vols, qui a eu lieu il y a quelques semaines.

Le dimanche 4 Juin, c’est le jour du départ. Réveil à 3H45 (15 minutes avant l’heure habituelle), car je voulais anticiper ce problème de boarding pass.
Je suis rapidement prête à partir et me voici déjà au volant de ma voiture à 4H. J’avais réservé le parking P6 de l’aéroport pour la modique somme de 54€, plutôt bon marché pour 15 jours de stationnement. Arrivée en moins d’un quart d’heure, je trouve rapidement une place.

Je rejoins le terminal à quelques pas de là et constate une grande file pour le check in et le dépose bagage. Heureusement, la file SkyPriority est presque vide, il y a juste quelqu’un devant moi. Un nouveau guichet s’ouvre et on m’appelle donc immédiatement. J’explique le problème que j’ai rencontré lors de mon online check in et l’hôtesse me dit qu’effectivement ça arrive quand il y a des pièces à vérifier. Elle me demande s’il est demandé quelque chose pour voyager vers Ljubljana, c’est assez drôle que ça soit à moi de lui dire que non, rien n’est demandé. J’ai tout de même pris mon pass sanitaire si jamais des choses ont changé mais TravelDoc n’indiquait rien non plus en date d’hier.
Finalement elle m’imprime rapidement mon boarding pass jusqu’à Ljubljana sans autre forme de procès. Ma valise me quitte elle aussi (avec un SmartTag à l’intérieur tout de même). L’hôtesse me demande quels sont mes bagages cabines, je voyage avec mon sac de voyage et un sac à dos, elle me demandera alors de les placer à mes pieds car le vol est prévu complet ce matin.

En me dirigeant vers le PIF je constate que quelques autres passagers sont coincés devant car la porte est fermée. Est-ce trop matinal ? Il faut dire qu’il est à peine 4H40.
En moins de 2 minutes c’est réglé, nous pouvons passer. Le PIF sera très rapide comme toujours à cette heure-ci.
Me voilà airside alors que le salon n’est même pas encore ouvert. Ce dernier ouvre à 4H45, je n’ai donc que quelques minutes à attendre.
Les boutiques de l’aéroport sont pour l’instant fermées, tout est presque désert, c’est assez étrange.
J’en profite pour admirer la vue sur l’appareil de Transavia qui est stationné là pour la nuit et qui va bientôt s’envoler pour Paris Orly, peu après nous.

A 4H45 tapante, le salon FDI s’ouvre, nous ne serons que 3 à pénétrer à l’intérieur ce matin.
Je prendrai une petite boisson chaude pour me réveiller un peu. Le salon est très calme et désert pour l’instant.

Peu avant l’heure de l’embarquement, certains passagers feront un passage éclair au lounge.

Je quitte l’endroit moins de 5 minutes avant l’embarquement, ma porte étant de toute façon juste en face.
A 5H30 comme prévu, l’embarquement prioritaire débute. Je crois que les passagers avaient très envie d’embarquer car tout le monde s’est levé d’un coup pour faire l’entonnoir devant la gate. Pas très malin.

Je pénètre à bord mais je n’ai pas le droit à un « bonjour », l’équipage a l’air occupé à autre chose. Dommage.
Je prends place en 4F où j’aperçois déjà les valises arriver.
Malgré le fait que l’été approche, la lumière est magnifique et ce vol me permet toujours de voir un joli lever de soleil.

L’orage de la nuit précédente a malheureusement laissé quelques gouttes sur les hublots de mon A321, les photos ne vont donc pas être géniales avant le décollage. Je n’ai qu’un voisin en D pour l’instant, la plupart des rangs avant de la cabine ont l’air de conserver leur siège central libre.
Même si le vol a l’air plutôt rempli, il n’y a pas tant de bagages cabines que ça. Je me débarrasse donc d’un des miens assez facilement.

A 5H58, le commandant de bord prend la parole et nous indique un vol d’1H10 sans encombre jusqu’à Paris où 12°C nous attendent.
L’embarquement est à présent terminé, les portes fermées, je n’aurai donc pas de voisin.

Notre push back a lieu quelques minutes après, alors que les consignes de sécurité sont expliquées par l’équipage. Un roulage très rapide ce matin encore, avec le soleil en ligne de mire.
Nous quittons Montpellier Méditerranée à 6H10 très précises.

Dehors, le lever de soleil sera très rapide mais me permettra quelques jolis clichés, les hublots étant maintenant dégagés.

Les rideaux de la Business sont fermés juste après le second rang, une fois notre altitude de croisière atteinte. Je constate à nouveau qu’il n’y a pas de WiFi à bord, je n’ai vraiment pas de chance décidément sur mes dernières rotations.

Le service débute à 6H30 et à mon grand étonnement on me répondra qu’il n’y a pas de Finlay car « c’est la prestation petit-déjeuner », ben… oui mais normalement il y en a quand même, pas plus tard que le mois dernier d’ailleurs. Bon c’est très étrange, tant pis je ne souhaite rien boire. La PNC passe donc au rang suivant et ne me propose pas le snack, je la regarde, elle me regarde, rien ne se passe.
Je finis par l’interpeler lorsqu’elle passe au rang de dernière en lui disant que je souhaite tout de même le snack. Cette fois il s’agit d’une madeleine, ça change des galettes qu’il y a eu pendant un long moment.
L’hôtesse s’excuse, elle n’avait pas compris que je voulais quand même déjeuner. Problème rectifié donc.

Le vol se poursuit dans le calme et la descente sur Paris approche, il est 6H50. Nous sommes débarrassés alors que le commandant de bord nous annonce une arrivée à 7H15 à CDG avec un roulage rapide jusqu’à notre point de stationnement où nous devrions arriver avec 5 minutes d’avance.

J’aperçois la PNC apporter discrètement une petite bouteille d’eau ainsi qu’une boite de biscuit à mon voisin, sûrement un GP.

Par le hublot j’ai le plaisir de voir à nouveau la Défense et la Tour Eiffel, pas de doute, on est bien à Paris !

Il est 7H17 quand nous nous posons sur le tarmac de l’aéroport de CDG. Comme promis notre roulage ne durera pas plus de 5 minutes. Stationnés au 2F, nous sommes enfin libérés.

Mon prochain vol est prévu au 2G mais je sais qu’il n’y a pas de nap room là-bas, j’aurai préféré passer la majeure partie de mes 5H d’escale au 2F. Je tente le coup, car on me souffle dans l’oreille que cela passera avec une validation manuelle de l’agent au salon.

J’explique rapidement la situation mais la réponse est sans appel, c’est non. On me donne comme excuse qu’il faut du temps pour rejoindre le 2G et que je dois donc me rendre directement au salon du 2G. Ok mais j’ai tout de même plus de 5H devant moi… L’agente va demander à son responsable juste derrière, que je vois dire non la tête. Bon ben tant pis, j’aurai essayé.

Direction donc le 2G, que je ne connais pas du tout, je n’ai jamais eu de vol qui partait de la là-bas, je sais juste qu’il a été complètement rénové l’année dernière.
Le cheminement est rapide mais nécessite de prendre un bus. Il ne me faudra que 10 petites minutes pour rejoindre le 2G, excentré de ses copains.

Sur le chemin, je vois beaucoup d’appareil Hop (des Embraers pour la plupart), et quelques A220 AirFrance.

Quand je pénètre dans le hall je suis surprise de voir un grand espace avec des tables de jeu, des fontaines, de grands lustres au plafond et des œuvres d’art un peu partout.

La plupart des vols HOP et Luxair partent de ce terminal qui a l’air assez petit. Il y a d’ailleurs pas mal de monde dans les zones d’attentes actuellement.

Un « Paris vous aime » pend du plafond et je trouve que de façon générale il y beaucoup de références à Paris dans ce terminal. Je dois dire que l’ensemble rend relativement bien et que ce terminal semble agréable.
Tous les fauteuils ont l’air très confortables, on est loin des casse-dos du voisin 2F.

Après un rapide tour d’horizon, c’est vers le lounge que je me dirige. Il s’agit d’une nouveauté pour moi., après les 2F, 2E-K, 2E-M, me voici au 2G.

C’est avec le sourire qu’on m’accueille et je m’empresse d’aller découvrir les lieux.

Le salon est aéré et avec une vue dégagée sur les pistes. Le buffet quant à lui n’a rien à envier au 2F.

J’ai largement le temps de me prendre un petit déjeuner plus complet, puis de commencer à rédiger ce premier Flight Report.
Il n’y a pas tant de monde que ça dans le lounge (on est Dimanche aussi il faut dire).

Sur les coups de 11H, je refais un petit tour au buffet pour profiter de la prestation de déjeuner. Les viennoiseries ne sont pas rangées mais les autres gourmandises sucrées ont été remplacées par un salad bar et des sandwichs. Une prestation très satisfaisante.

Une agente passe entre les fauteuils pour proposer un verre de champagne, comme c’est souvent aussi le cas au 2F à cette heure. Je trouve l’attention toujours très sympa et je cède bien évidemment à la tentation.

Peu avant midi je regagne le terminal. Mon embarquement est annoncé pour 12H10 mais la porte, auparavant affichée, vient de disparaitre. Sur Google, il est indiqué un départ à l’heure de la porte G26, mais sur le FIDS, rien n’est affiché à présent.

Deux jetées s’offrent à moi, droite ou gauche. Les deux sont reliées par un grand tunnel vitré où il fait une sacrée chaleur. Depuis cette plateforme, on a une jolie vue sur l’ensemble du 2G avec tous ses appareils Hop au stationnement. Tous les embarquements semblent se faire via le tarmac, il s’agit essentiellement d’Embraer.

Même si ma porte n’est toujours pas affichée sur le FIDS je décide tout de même de me rendre du côté des portes 20 car le tracker de ma valise se dirige vers là-bas, et que Google indique toujours la porte G26. On verra bien.
Sur place, je me retrouve devant un FIDS qui n’affiche pas mon vol, je me dis que j’aurai mieux fait de rester au centre quand soudain je vois beaucoup de personnes se diriger vers moi. Finalement la porte G26 est bien confirmée.

Je comprends pourquoi lors de la rénovation du 2G ils ont mis le paquet sur le hall, car il n’y en fait pas de salles d’embarquements à proprement parlé. C’est peut-être aussi pour ça que les portes sont affichées au dernier moment. J’arrive dans un espèce d’hangar avec des vitres jaunes et roses ça rend plutôt bien, et je vois rapidement la porte G26 en bas de l’escalier.
L’embarquement SkyPriority sera appelé à 12H15, et on nous indiquera de suivre le rambarde jusqu’à l’appareil. J’adore les embarquements depuis le tarmac quand ça se passe comme ça !

Je ne résiste pas à l’envie de faire quelques photos de mon oiseau du jour, un Embraer 190. Je suis la seconde à monter dans l’appareil via sa petite passerelle, ça me fait toujours penser à un jet privé haha
L’accueil à bord est souriant, je constate qu’en l’absence de rebord comme sur les Airbus, il n’y a pas d’accueil avec les lingettes, masques, etc. J’aime bien piocher des lingettes, dommage.

Je prends place en 2F dans ce petit appareil en 2-2 alors que les bagages sont en train d’être chargés. J’ai la grande surprise de voir ma valise monter dans l’avion au moment où je tourne la tête. On peut dire que je n’aurai pas de suspense au moins. Ouf !

Le plein de carburant est en cours durant l’embarquement, il est donc demandé de ne pas s’attacher. Les sièges sont relativement larges pour un appareil de cette taille, et l’assise est bien plus confortable que sur les planches à repasser des nouvelles cabines Airbus.
Un message automatique est diffusé, rappelant l’interdiction de fumer, la consigne sur les bagages, et plus étonnant, la nécessité de respecter la place indiquée sur le boarding pass pour le décollage et l’atterrissage. Les raisons sont logiques et on les connait tous, mais je n’entends pas régulièrement cette consigne à bord.

L’embarquement se poursuit alors qu’un oshibori est donné au premier rang (le seul rang Business, qui sera complet avec ses 4 passagers).

Lors de la fermeture des coffres à bagages, je constate que l’embarquement est terminé et que je n’ai pas de voisin, ce que l’hôtesse me confirmera en me disant que je vais être tranquille pour ce vol. Décidément j’ai de la chance aujourd’hui !
Le départ approche, la chef de cabine fait quelques annonces puis c’est au copilote de prendre la parole à 12H35 pour se présenter et nous indiquer que nous allons prochainement partir.

Le temps de vol sera de 1H25, nous allons donc très rapidement rejoindre Ljubjlana où des orages nous attendent à l’arrivée avec une température de 22°C. Sur le parcours, le temps sera favorable.

Nous voilà partis au roulage sur les coups de 12H40 alors que les consignes sont dispensées. Nous ferons un grand tour autour du 2G avant de traverser le 2E et ses gros porteurs.

Nous décollons finalement à 12H49 et atteignons rapidement notre altitude de croisière. Le rideau devant moi est de ce fait tiré. A nouveau, des messages automatiques s’occupent d’énoncer les consignes.

A 13H le service débute malgré l’annonce de quelques turbulences. J’ai cette fois le droit à mon tonic Finlay ainsi qu’à un sandwich au choix entre fromage et poulet. Convenable pour 1H25 de vol, je n’ai pas grand-chose à dire là-dessus.

Trente minutes après, la chef de cabine repasse dans les premiers rangs en dégainant des coupes de champagnes et nous les propose. Il me semble qu’elle n’a fait ça qu’avec les rangs de devant mais je ne sais pas exactement avec lesquels exactement. J’accepte bien entendu ce nouveau verre de champagne (on va plutôt dire de mousseux mais c’est l’intention qui compte).

Quelques minutes après la revoilà avec cette fois le panier des sandwichs, elle invite tout le monde à se resservir si nécessaire. On peut dire qu’on a droit à un service vraiment VIP pour le coup !

Le vol se poursuit sans encombre jusqu’au dessus de la Slovénie.

Il est 13H45 quand la descente est annoncée. Nous traversons une mer de nuage comme prévu.
Le commandent de bord nous indique qu’à destination, le temps sera orageux avec 19°C au compteur. Nous nous poserons vers 14H10, comme ce qui était prévu.
Par le hublot, je réalise très rapidement qu’en dehors de gros nuages gris, ce qui me surprend c’est le vert omniprésent au dessus du pays… c’est pas le pays le plus pluvieux du coin pour rien !

Comme promis, il est 14H10 quand nous nous posons à Ljubljana. L’aéroport semble vraiment minuscule et sur le tarmac il n’y a pas grand-chose à spotter en dehors d’un FlyDubai qui vient lui aussi d’arriver.

En moins de 5 minutes, nous sommes stationnés au contact. A peine un petit escalier à descendre et me voilà déjà au carrousel.
Les bagages mettrons 10 minutes à arriver, le mien sera dans les 15 premiers, on va dire que c’est assez mauvais car il n’y avait pas tant de SkyPriority que ça sur ce vol alors c’est un peu curieux.

Me voilà déjà en dehors de l’aéroport, il ne pleut pas mais il fait très lourd et humide, les nuages sont un peu menaçants.
Je me dirige vers le bus que je souhaitais prendre mais il semble que les horaires de Google Maps n’étaient pas corrects. Le prochain bus est à 16H en horaire du dimanche, en voyant les shuttles je pense donc à me rabatte dessus. J’aperçois deux personnes qui avaient regardé les horaires de bus au même moment que moi, revenir des shuttles la mine déconfite. On échange rapidement et ils m’indiquent qu’ils sont tous complets, la prochaine navette disponible ne sera pas avant 16H. Pas question d’attendre là ! J’ouvre l’application Uber et constate qu’il n’y a pas de Uber disponible en Slovénie.. ah bah super !

Les deux inconnus à qui je viens de parler parlent alors de partager un taxi vers le centre-ville. Je réalise alors qu’ils ne se connaissent pas non plus mais sont juste dans la même situation que moi. On se dit alors qu’on va partager à 3 mais qu’à 4 ça serait encore mieux. Nous croisons une autre âme en peine, c’est décidé nous allons prendre un taxi tous les 4 pour la gare centrale.

Nous montons rapidement dans un taxi avec tous nos bagages, qui nous coûteront 5€ de plus par pièce, sur la note finale.

Le trajet durera une bonne demi-heure durant laquelle nous ferons tous un peu connaissance. Nous avons un Italien, une Espagnole et une Américaine à bord. L’Italien vit à Paris et vient ici pour le travail, l’espagnole vit en Allemagne et participe à une conférence à Ljubljana, alors que l’américaine et ici pour visiter en solo la Slovénie, l’Italie et le Sud de la France.

Le taxi nous dépose devant la gare centrale, c’est parfait pour moi, je ne suis qu’à 5 minutes de là. La note est salée, 60€, mais au final cela ne fait que 15€ par personne. Monica, l’américaine n’a pas de liquide sur elle et le taxi ne prend pas la carte, ce n’est pas grave, nous payons sa part, on trouvera forcément un moment pour se voir sur Ljubljana, la ville est toute petite.

Je n’ai que 5 minutes de marche avant de rejoindre mon hôtel Ibis Style. Cet hôtel vient d’ouvrir cette année et c’est le seul AccorHotel de Slovénie donc j’ai dû faire avec.

L’accueil se trouve au 7ième étage et il faut descendre quelques escaliers pour atteindre la réception, ce qui n’est pas très pratique avec une valise. Le rooftop est également ici, j’espère que j’aurai l’occasion d’en profiter.

C’est avec un peu d’attente qu’on me remet la carte de ma chambre et mon coupon pour ma boisson de bienvenue.
Ma chambre est située au 6ième étage, sa taille me surprend un peu, moi qui m’étais habituée aux Mercure et Novotel, c’est vrai qu’ibis Styles est une gamme en dessous et ça se ressent. Bon, ce n’est pas grave, la chambre est bien aménagée et propre, c’est l’essentiel.

Je ne suis pas là pour juger la chambre mais bel et bien pour visiter alors c’est parti ! Je refais mon sac à dos et direction le centre-ville. Je ne suis qu’à 500m de la place principale Presernov trg, c’est donc là que je me rends en premier.

Il ne pleut pas contrairement aux prévisions. Profitons-en pour aller arpenter le centre-ville.

Il y a énormément de bruit et de gens sur la place où trône la jolie Franciscan Church of Annuciation. Cette petite église rose est vraiment trop mignonne, je m’empresse aller visiter l’intérieur mais une messe étant en cours, il n’est pas possible de traverser l’église. Tant pis, je reviendrai.

Dehors, je comprends qu’il s’agit d’un festival de science car beaucoup de stands présentent des expériences et des démonstrations au grand public, c’est assez marrant de tomber là-dessus.

Si la place est très jolie, elle est aussi très occupée, d’une part par le festival mais aussi par des groupes car ça semble être le point de ralliement de beaucoup de visites guidées.

Juste en face de la place se trouvent le Tromostovje autrement dit le Pont Triple et il porte bien son nom car c’est littéralement 3 ponts les uns à côté des autres, qui permettent de traverser la Ljublanica, le fleuve qui sépare la ville en deux.

En traversant je tombe sur une grande avenue beaucoup plus calme en ce dimanche, il s’agit de la rue Mestni trg, remplie de restaurants et de petites boutiques avec de jolis bâtiments. Je choisis ensuite de me promener sur Stari trg afin d’éviter la foule du festival.

J’arrive au bout de cette avenue et décide de faire demi-tour alors que le ciel se dévoile enfin complètement. Finalement j’aurai au moins eu une belle après-midi ici si jamais les autres journées sont toutes pluvieuses.

De l’autre côté de l’avenue se trouve la grande Cathédrale de Ljubljana, qu’on peut apercevoir depuis plusieurs endroits de la ville. Je voulais la visiter mais vu qu’il fait beau, je préfère profiter de l’extérieur, j’aurai tout le loisir d’aller la visiter un jour de pluie.

Il existe une multitude de ponts qui permettent de traverser le fleuve et le prochain vers lequel je me dirige est le Meraski most. Ce pont est rempli de cadenas que les amoureux viennent déposer ici en guise de promesse.

C’est un bel endroit depuis lequel j’aperçois quelques bateaux faire le tour du canal, ça doit être une balade sympa en cette belle journée. Je décide de traverser ici, pour rejoindre l’autre rive afin de rallier ma prochaine destination.

Je poursuis ma balade pour rejoindre le Zmajski most autrement dit le Dragon Bridge. Comme son nom l’indique, on trouve ici deux statuts de dragons à l’entrée, de chaque côté du pont. Le dragon est l’emblème de la ville, ce pont est donc particulièrement important.

En me baladant le long du fleuve je tombe ensuite sur un marché de créateurs, chacun y vend ses œuvres, tout y passe, bougies, savons, etc…

Je retourne à présent sur la place principale Presernov trg, et vu que je commence à fatiguer je vais juste aller profiter un peu de ma chambre avant d’aller chercher à dîner. Il est tout de même plus de 18H, la journée fut longue pour moi, depuis 4h ce matin.

Je me pose à l’hôtel pour manger, je ne ferai pas long feu ce soir, je suis vraiment crevée.
J’écris quelques lignes sur mon premier après-midi à Ljubljana, je décharge mes photos, et je vais enfin me reposer.

Je me coucherai vraiment tôt, il est à peine 22H30 quand je sombre dans les bras de Morphée. La météo annoncée demain est vraiment mauvaise mais qui sait.. cela peut encore changer.

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