Voyage en solo en Norvège [25.11.23 : Tromsø sous la neige et aurore boréale par le hublot]

Ce matin, réveil à 10H30 et encore, c’était grâce à mon réveil. Sans lui, je crois que j’aurai très probablement manqué l’avion lol En regardant par la fenêtre, surprise, il neige délicatement. C’est tellement beau de voir la ville sous la neige.

En consultant mes mails, je vois que le check in pour mon vol de demain entre CDG et Montpellier est ouvert. Malheureusement je rencontre encore le même bug avec le choix de ma place qui a été imposée complément aléatoirement et je n’ai pas la possibilité de la changer.  J’appelle donc la ligne Premium d’AirFrance qui me règle le problème en quelques minutes.
Je ferme mes bagages et vide la chambre, c’est l’heure de dire au revoir. Je check out quelques minutes plus tard, et laisse ma valise et mon sac à la consigne afin d’être tranquille pendant deux heures.

C’est mes derniers moments ici, j’en profite pour me balader un peu dans le centre où les jolies boutiques ont sorti les lumières de Noël.

Je repasse rapidement par le port d’où on peut apercevoir la Cathédrale Arctique, puis je longe le quai avec ses jolies petites maisons.

J’entreprends de remonter à présent vers la bibliothèque et je tombe à nouveau nez à nez devant la magnifique église de Tromsø, que j’avais tant aimé en 2019. Aujourd’hui il y a malheureusement plein de travaux autour, mais elle est toujours aussi charmante.

Non loin de là, la bibliothèque détonne avec ses allures futuristes.

Je m’arrête manger sur la rue Storgata, où tous les touristes se pressent pour admirer la ville sous la neige, on se croirait vraiment dans un conte de Noël.

J’effectue le dernier arrêt de cette balade à l’Office du Tourisme, pour retirer un nouveau « polar certificate ». Tout comme en 2019, je trouve que le souvenir est drôlement chouette et je commence à avoir une jolie collection de certificat polaire haha. J’échange un instant avec la préposée qui me demande comment je suis au courant de ce certificat, ça la fait sourire quand je lui avoue que je suis déjà venue ici et que je prends plaisir à revenir. En sortant je m’aperçois qu’il neige à présent à gros flocon, c’est vraiment magnifique. Un beau cadeau de départ !

Il est maintenant l’heure de rentrer à l’hôtel. Je récupère mes affaires et prends la direction de l’arrêt de bus juste à côté. Le bus 42 me déposera à l’aéroport en 10 minutes à peine alors que la neige se renforce.

Habituellement, je redescends toujours dans la capitale avec SAS pour ensuite rejoindre la France le lendemain matin, mais cette fois j’ai pu opter pour le vol direct entre Tromsø et Paris, liaison saisonnière d’AirFrance.

Il est 13H30 quand je suis déposée devant l’aéroport de Tromsø. Après avoir traversé le parking je rejoins le terminal A, à l’étage des check-in. Il y a des travaux partout et aucun guichet ne propose de m’accueillir, malgré la présence d’un panneau SkyPriority. On me demande de retirer mon étiquette bagage et mon boarding pass à la borne. Bon, soit. Je m’exécute et enregistre moi-même ma valise au guichet de drop off.

Mon vol est annoncé au terminal C, en porte C32 je sais qu’il y a eu la construction de ce nouveau terminal depuis mon dernier passage en 2019, je vais donc pouvoir le visiter.
Pour s’y rendre, il faut suivre un chemin à pied, ou alors prendre le bus. Ce dernier est juste devant moi et s’apprête à fermer ses portes alors je saute dedans.

Le terminal C, réservé aux vols internationaux, ouvre ses portes deux heures avant le vol. On y trouve seulement deux portes, C32 et C34.
Dès l’entrée dans le terminal il nous faut passer le PIF. Ça sera rapidement expédié car il n’y a de toute façon pas grand monde.
La porte C32 se trouve juste après, la plupart des places assises sont déjà prises mais heureusement le vol pour Francfort embarque juste en même temps, laissant les emplacements de la porte C34 libres.
En dehors d’un café et d’un magasin de souvenirs, on ne trouve rien d’autre. Quelques prises électriques trainent sur des poteaux mais ne sont pas faciles d’accès.
Les toilettes ne sentent pas la rose et il y a de l’eau partout, autant vous dire que je n’ai pas une superbe image de ce terminal là tout de suite. Les murs sont fait de plastics isolants, le plafond de barre de métal, rien n’est vraiment accueillant ici.

Juste à côté, j’aperçois le cheminement à effectuer pour se rendre au Svalbard, ça me fait sourire car la prochaine fois que je transiterai ici, ça sera pour ce voyage là, dans 3 mois.

Un changement de porte nous sera indiquée et surprise, nous partions finalement de la porte C34.
A 15H20, une annonce nous indique que l’embarquement aura lieu d’ci 15 minutes, en respectant les priorités.
Les passagers pour Paris débarquent tout juste, manteaux sur le dos.

C’est seulement à 15H40 que nous sommes invités à embarquer. Je suis la première à biper mon boarding pass et à traverser le couloir. Les portes s’ouvrent sur mon passage, sauf une, celle qui mène vers l’extérieur. L’hôtesse viendra l’ouvrir à ma place en s’excusant car normalement c’est une porte automatique.
Elle me fait signe de continuer sur la gauche, et effectivement notre appareil AirFrance se trouve juste là.

Tous les personnels au sol nous souhaiterons un bon vol. Je rejoins l’appareil via la petite passerelle alors que les PNC m’accueillent avec le sourire en me disant « bonsoir ». Je leur répondrai un « bonjour », tout comme le passager suivant. « Ah ben ils disent tous bonjour » dit l’hôtesse. Ben oui madame il n’est même pas 16H encore !
Il s’agit d’un A319 qui vient tout juste d’arriver de Paris, l’équipage semble surpris du froid ambiant.

Je prends place en 3A alors qu’on nous indique de déposer les bagages dans les coffres dès que possible.
Le vol est prévu complet aujourd’hui, je découvrirai deux voisins en place 3B et 3C.
L’embarquement se termine sur les coups de 16H alors que la passerelle est en train d’être détachée.

Le commandant de bord prend la parole et nous indique un temps de vol de 3H10 avec de bonnes conditions sur le trajet, grâce à un vent arrière. A l’arrivée, 7°C nous attendent à Paris, j’ai hâte de retrouver des températures positives quand même.

Avant le décollage, je regarde pour la dernière fois les prévisions des aurores boréales pour aujourd’hui. Mon vol étant de nuit, j’ai des chances de tomber au bon moment, l’indice est très élevé aujourd’hui et nous sommes déjà dans l’ovale, malgré qu’il soit si tôt, on verra…
La chef de cabine elle aussi, prendra la parole pour nous accueillir à bord. A 16H20 c’est l’heure du pushback, et nous voilà partis.

Les consignes de sécurité sont dispensées par l’équipage puis la lumière est éteinte en cabine. Nous nous dirigeons vers la station de dégivrage où les deux ailes seront dégivrées l’une après l’autre, ça prendra donc un certain temps. Le commandant indique à tous les passagers que le bruit entendu est totalement normal.

Le commandant reprend la parole pour nous expliquer que vu les conditions météos et le givre présent, nous allons devoir augmenter notre poussée pendant 30 secondes avant de décoller, mais que c’est tout à fait normal comme procédure. Bizarre, j’ai pourtant l’habitude de voyager dans ces pays et c’est bien la première fois que j’entends ça.
Nous décollons enfin à 16H45 en direction de la France.

Durant le décollage, alors que je colle le nez par le hublot, j’apercevrai ma dernière aurore du voyage. Elle ne durera que quelques secondes mais sera bien lumineuse, j’aurai à peine le temps de faire une photo que nous ferons un demi-tour. On peut dire que le ciel m’a fait un bel au revoir, j’en serai très émue.
Quelques minutes plus tard, le commandant de bord en profite d’ailleurs pour avertir les passagers du côté droit de l’appareil. J’ai longtemps rêver d’entendre un pilote me dire « Mesdames et messieurs, si vous regardez par le hublot, vous y verrez une aurore boréale ».

Le service débute à 17H30. Au programme, un sandwich au choix entre poulet et fromage, une galette st Michel et une boisson. Pour moi, cela sera un Finlay.

Durant le trajet je ferai connaissance avec mes voisins, qui sont guides en Islande et viennent diversifier leurs activités en Norvège. On a beaucoup parlé et échangé nos bonnes adresses sur les guides chasseurs d’aurores.

A 19H25, la descente est annoncée. On nous indique que nous avons pu rattraper notre retard et donc notre arrivée est prévue à l’heure (surtout grâce au court temps de vol).

Notre atterrissage est prévu à 19H45 avec une dizaine de minutes de roulage prévues. Seulement 3 petits degrés nous attendent à Paris, mais pour moi c’est déjà pas mal !

Notre commandant nous détaille que notre trajet aura occasionné une consommation de 68L de carburant par personne et qu’il n’y a, je cite, « aucune raison de s’excuser de prendre l’avion ». Un peu étonnée de cette intervention, mes voisins m’expliquent qu’à l’aller, ils sont tombés sur un pilote qui leur disait qu’il fallait avoir honte de prendre l’avion. Plutôt étonnant, mais je comprends mieux le discours de notre commandant du jour.
On nous communique les correspondances les plus serrées avant de restreindre la luminosité de la cabine sur les coups de 19H40.
La descente est un peu douloureuse pour les oreilles de tout le monde, peut-être a-t-elle été un peu trop brutale.

A 19H45 nous voilà posé à CDG. Nous mettrons tout de même 15 minutes avant de rejoindre notre point de stationnement au 2F.
Je quitte l’appareil et rejoins les carrousels à bagages où la livraison est prévue pour 20H17. Ma valise arrivera heureusement assez rapidement.

Je n’aurai qu’un petit trajet jusqu’au CDG VAL pour rejoindre mon hôtel ibis où je passerai la dernière nuit de ce voyage. Les escalators étaient tous en panne, nous étions plusieurs à essayer de trouver les ascenseurs pour descendre sur le quai, puis remonter au niveau de RoissyPole. Merci aéroport de Paris, changez rien !
Ce soir, il n’y a personne au check in, cela sera donc vite expédié. Je passe récupérer ma boisson de bienvenue et rejoins l’aile sud où se trouve cette fois ma chambre.

Je passerai ma soirée devant le prime de la Star Academy, alors qu’il y a 24H j’étais autour d’un feu de camp à regarder les aurores boréales. Quelle dégringolade ! ☹

Je ne me coucherai pas trop tard car demain je dois prendre mon vol à 8H, c’est une heure bien trop matinale mais pas autant que celle du vol Oslo-Paris qui décolle habituellement à 6H.

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