Voyage en solo à Kuala Lumpur [16.09.23 : Long retour en France]

Ce matin le réveil pique et a une saveur différente. Aucune exploration aujourd’hui, il va juste s’agir d’une interminable journée de retour en France.
Il est 5H15 et je me lève d’un bond, il ne s’agit pas de trainer ce matin. Je boucle ma valise et descends rapidement faire le check-out.
Une fois le paiement de la chambre effectué je m’en vais attendre mon chauffeur du jour. J’ai reçu son nom il y a peu via Welcome Pickup, cette fois, c’est une dame qui me conduira à l’aéroport.
Elle m’envoie un message via Whatsapp à 5H45 pour m’indiquer qu’elle est à proximité, et de lui préciser lorsque je serai prête. Je lui réponds que je suis déjà prête, car j’étais moi aussi en avance.                                                                                        

Le préposé du Pullman descend ma valise jusque dans la voiture et nous voilà parties. Ruby engage rapidement la conversation et comme à chaque fois que je suis passée par Welcome Pickup, j’ai le droit à une très bonne expérience. Nous parlerons tout le trajet jusqu’à l’aéroport, de mon voyage à Bali, de mon court séjour à Kuala Lumpur, des coutumes de nos pays… J’ai vraiment eu un échange super intéressant avec elle, et elle m’a invité à conserver son numéro et à la recontacter si j’ai besoin d’informations le jour où je reviendrai en Malaisie.

Il est 6H30 lorsque j’arrive devant l’aéroport, après un trajet sans encombre et sans bouchon, vue l’heure très matinale. J’ai été déposée juste devant les comptoirs de Qatar, donc je n’ai pas loin à aller pour rejoindre le check-in.

La file Business est vide, et la file Economy n’est pas loin d’avoir le même sort, il est encore très tôt.
On m’accueille néanmoins avec le sourire et on me remet mes boarding pass pour la journée, ainsi qu’une invitation au lounge Plaza Premium First avec le plan d’accès à ce dernier. On m’indique que pour rejoindre ma porte d’embarquement en C2 il me faudra prendre un bus et donc de prévoir le temps nécessaire.
Ma valise et ses 19kg me quittent, j’espère bien la revoir à Paris ce soir. Mes bagages cabines ont cette fois l’honneur d’être étiquetés avec le libellé « Business ».
J’en profite pour demander si la place à côté de moi est occupée ou non, on me répond que la cabine est complète. Bon, au moins je sais à quoi m’attendre.
Pour rappel, je devais voler en QSuite sur ce vol, mais suite à un changement d’appareil de dernière minute, j’ai été prévenue hier dans l’après-midi, que cela sera finalement sur une vieille cabine que je vais prendre place.

Un rapide filtre des bagages est effectué et me voilà airside. Pas de PIF passé, cela signifie qu’il aura lieu directement en porte. Je ne suis pas trop fan de ce système, j’aime bien savoir qu’il ne me reste que quelques mètres à faire pour rejoindre ma porte et que les formalités sont toutes passées.
Je passe en revanche l’immigration qui sera expédiée en moins de 5 minutes et sans un seul mot prononcé.

Il n’y a que très peu de boutiques dans le coin, ce n’est pas ici que je vais pouvoir dépenser les derniers ringgits restants.
Je file rejoindre le Plaza Premium First, dont l’accès est bien détaillé sur l’invitation.
En arrivant j’aperçois un monde fou qui attend de pouvoir s’enregistrer. Ça commence mal.
Mais finalement, un préposé viendra voir la dame devant moi pour lui demander si elle est là avec une invitation ou non. C’est mon cas aussi, il récupère donc nos invitations ainsi que les cartes d’embarquements et nous fait patienter quelques secondes. Il revient très rapidement avec un papier contenant le code WiFi du salon qu’il nous remet à chacune.
Nous n’accédons pas au salon surpeuplé mais au petit salon de derrière. Bonne surprise !

Le salon est tout en longueur avec beaucoup de places assises confortables et quelques tables. On y trouve un purificateur d’air, un très très bon point en ces temps de pandémie.

Sur les tables sont déposés des QR Code que nous sommes invités à scanner pour avoir accès au menu. Pour un lounge multi compagnies on peut dire que c’est très complet, même si le buffet en libre service reste limité à quelques céréales, viennoiseries, salad bar et autres petites choses simples.

On vient immédiatement me demander si je souhaite avoir quelque chose à boire ou autre, je trouve le personnel vraiment très attentionné ici.

Je ma placerai au fond du lounge avec une vue sur les avions. Que d’appareils MH ici ! On est vraiment dans la cour du roi « Malaysia Airline ».

Un jeune homme viendra me proposer un massage des épaules et de la nuque mais je déclinerai car je ne vais pas rester assez longtemps au lounge. Si j’avais su, je serai venue encore plus en avance !

Je quitte le lounge assez tôt, il n’est que 8H15, mais je ne sais pas le temps que je vais mettre pour me rendre aux portes C, et il me reste quelques ringgits alors je vais en profiter pour acheter encore un petit souvenir.

Pour me rendre aux portes C, il me faut comme indiqué plus tôt, prendre un bus. Et on peut dire qu’il y a foule ! C’est un trajet collé-serré qui m’attend pendant les 5 minutes de bus qui nous mèneront dans cette zone éloignée de l’aéroport.

Le terminal est plutôt lumineux et aéré, on y trouve seulement quelques boutiques. Je jette donc mon révolu sur quelques chocolats au durian, un bon moyen de plus ou moins gouter ce fruit typique qui a une odeur si terrible. Même à travers la boite, on sent quand même le durian, j’ai du coup, un peu peur de le mettre dans mon sac.

Après ce petit shopping, je rejoins la porte C2 grâce à une petite marche.

La porte est ouverte relativement tôt, nous pouvons y accéder après le passage d’un PIF assez efficace.
On me déchire mon boarding pass lors de mon accès à la porte, j’aurai dû utiliser celui sur mon téléphone ! :(
On a une vue sur notre oiseau du jour, un 777-300ER pas tout jeune.

L’attente dans ces salles d’embarquement n’est jamais très agréable, pas moyen d’avoir à boire, d’aller aux toilettes ou autre. Pendant ce temps, notre appareil décharge ses marchandises et les bagages des précédents passagers.

Il est 9H35 quand l’embarquement est annoncé. Les voyageurs de Business Class sont invités à embarquer après un dernier check du boarding pass.
Je prends place en 3K pour ce premier vol. Je découvre cette ancienne cabine aménagée en 2-2-2 qui fait malgré tout très spacieuse et aérée.
Le pitch est très grand mais cela place l’écran vraiment très loin, il parait de ce fait, vraiment minuscule. Ce dernier n’est pas tactile, la télécommande qui permet de le piloter est cachée dans l’accoudoir.

Comme prévu, j’aurai une voisine, il s’agit d’une Malaisienne qui voyage à Milan pour le travail, et elle aussi, était déçue de ne pas voler sur QSuite aujourd’hui. Nous discutons un peu et heureusement, elle est très sympa. Il fait relativement chaud dans la cabine, nous nous confirmons qu’il n’y a pour l’instant aucun air sortant des bouches d’aération.

Le steward qui va s’occuper de moi sur ce vol vient se présenter et me souhaite la bienvenue à bord.

On me remet le menu et la carte des vins présents à bord. On me demande ensuite ce que je souhaite comme verre de bienvenue, je ne prendrai qu’un jus de d’orange pour débuter. On me demande également si je souhaite une serviette rafraichissante, ce que je confirmerai.

Vu que nous sommes deux, je n’ai pas cette impression d’exclusivité quand on me parle, comme c’est le cas dans des cabines avec des sièges plus séparés.

Je fais à présent un petit tour de ce siège. Les commandes sont situées sur le côté droit et ne sont pas gênantes, aucun risque d’appuyer dessus par inadvertance. On peut agir sur l’inclinaison du dossier et du repose pied, on y découvre également deux options de massage, réglables en intensité.
Des compartiments pour ranger chaussures et petit sac sont disponibles devant. Ils sont bien pratiques.

Le petit coffret Diptyque est disposé sur la console. On y trouve toujours un lait pour le corps, un parfum, une crème pour les mains et un baume à lèvre. En dessous, une paire de chaussette, un masque et des boules quies. La bonne odeur envahie rapidement l’environnement. Je me demande quels sont les critères chez Qatar pour définir les routes qui auront le coffret et celles qui auront la trousse.

Sur le siège on trouve également deux coussins et une couverture toute douce, emballée.

Pour ouvrir la tablette il faut un peu de réflexion mais elle est du plus bel effet avec son effet marbre. Elle peut être dépliée entière ou à moitié, et peut être repoussée au plus loin de la console afin de pouvoir sortir de sa place aisément.

Un écran central est réglé sur la géovision et permettra de suivre l’avancée du vol.

La bouteille d’eau se cache dans un petit rangement fermé, qui aurait pu accueillir une prise électrique mais qui ne sert, en fait, pas à grand-chose.
A mon grand étonnement nos sièges ne sont pas équipés des plaquettes de sécurité ou de lecture à bord, nous n’avons que le sac à vomito, c’est curieux.

Une prise USB se trouve juste à côté de la prise casque, sur le côté gauche du siège. On peut y déposer son téléphone donc c’est plutôt bien pensé. Le casque est toujours aussi qualitatif et a une bonne réduction du bruit.

Je n’ai pas moins de 3 hublots à moi toute seule, ce qui donne une impression d’espace et de forte luminosité.

On vient me déposer mon verre de jus d’orange et ma serviette rafraichissante, tout en prenant ma commande pour le déjeuner. Le steward me demandera à quelle heure je souhaite manger, je lui dirai que je préfèrerai attendre midi, dans 2H. Il regarde sa montre, réglée à l’heure de Doha et me dit qu’il est actuellement 5H là-bas, donc cela me fera manger à 7H.. euh oui peut-être !

A 9H50 les consignes de sécurité sont diffusées sur tous les écrans. Il faudra attendre une dizaine de minutes avant le pushback.

Le CCP fait le tour de la cabine pour accueillir tout le monde individuellement, il me souhaite la bienvenue à bord et m’informe que le vol sera de 6H40 en direction de Doha.

Le moodlighting orange et violet fait son apparition, signe que nous allons prochainement décoller.
Nous attendrons un long moment avant de foncer tout droit vers la piste.

Il est 10H25 quand nous quittons enfin Kuala Lumpur. Nous serons un peu secoués peu après le décollage, alors que nous fonçons droit dans les nuages.

Je me lance dans le premier Harry Potter que je n’avais pas revu depuis bien 10 ans, ça m’occupera pendant 2H. L’écran est beaucoup trop loin et avec la luminosité on ne voit vraiment pas bien.

A peine 15 minutes après être parti, l’équipage s’affaire pour préparer l’apéritif. Les noix de cajou toute chaude et les amandes nous seront servis avec la boisson de notre choix. Je suis sage pour ma part et j’opte juste pour un verre d’eau.

Les verres de l’apéritif mettront un peu de temps pour être débarrassés, alors que certains voient leur table se dresser pour le déjeuner.

J’ai l’impression que tout le monde a choisi de déjeuner à des heures différentes car les services se succèdent dans toute la cabine.

Les toilettes sont moins sympa que dans les A350 et les B787, personne ne s’assure que tout est en ordre, ils sont assez basiques mais toutefois spacieux.
Ici aussi, on peut trouver des brosses à dent et des nécessaires de toilette dans un petit tiroir dérobé.

A 12H comme demandé, on vient préparer ma table pour le déjeuner. On me dépose un petit amuse-bouche non prévu au programme, ainsi que du pain et du beurre. On me demande si je souhaite de l’huile d’olive mais je déclinerai.

Comme pour les prestations de l’aller, ça sera un sans faute, avec la fausse bougie qui est du plus bel effet lors du dressage de la table.

Seul bémol, la glace vanille-matcha, bien que très gouteuse, sera dure comme de la pierre, il me faudra donc attendre un petit moment avant de pouvoir la savourer.

Nous serons pas mal secoués et devront garder nos ceintures attachées durant une bonne partie du vol. Il ne s’agissait pas de grosses turbulences au point de devoir tenir les verres d’eau mais assez pour rester assis.
On retrouvera toujours 1H de WiFi gratuit, bien pratique pour papoter un peu malgré l’heure matinale en France, en revanche la connexion a beaucoup de mal à se faire sur ce vol.

On me distribuera un oshibori bien chaud pour clôturer ce repas.

Je ne sais pas pourquoi l’ensemble de la cabine a fermé les hublots mais certains utilisent carrément les lampes pour voir leur déjeuner. Le vol étant à 100% un vol de jour, je trouve ça très surprenant. Je serai, comme souvent, la seule relou avec le hublot ouvert. L’écran central sera lui aussi éteint et le moodlighting bleu fera son apparition.

Je teste un peu les différentes positions du siège, le lit n’est pas si mal que ça, et on peut se positionner à tous les degrés possibles ce qui est plutôt chouette. Lorsqu’on est en position allongé on ne voit pas son voisin grâce au petit brise vue, mais il est aurait mérité d’être plus long pour bloquer davantage.

Bon point, même si ma voisine est complètement allongée, il m’est quand même possible d’accéder facilement au couloir grâce à la longueur du pitch.
En revanche, une fois la tablette sortie, il est impossible d’accéder à la bouteille d’eau présente dans la petite trappe.

Nous arrivons au-dessus de l’Inde et les turbulences reprennent de plus belle.

Nous filons droit vers le Moyen-Orient, il nous reste à présent 2H30 de vol et la cabine commence à reprendre un peu vie.

Je serai plutôt bien installée pour regarder un film ou utiliser mon ordinateur, les jambes surélevées. Le petit rehausse pied au bout, me permet de me coincer et ainsi de ne pas glisser.
Je commande une barre chocolatée pour passer la fin du vol, j’aurai le droit à une barre Cadbury qui sera bien appréciée.
A plus d’une heure de l’arrivée, le désert commencera à apparaitre par le hublot.

Une boite contenant deux chocolats de chez Laderach nous est ensuite distribuée afin de clôturer ce joli service. Une dernière serviette rafraichissante nous est à présent déposée avant que toutes les consoles ne soient débarrassées.
Il est 16H30 quand l’équipage nous annonce que le début de la descente est prévu pour dans 10 minutes. Notre arrivée est prévue à 12H10 comme indiqué au début du vol. Ce sont tout de même 36°C qui nous attendent à Doha. Cette fois je ne vais pas les expérimenter car je vais me contenter de rester dans l’aéroport.

Une vidéo nous est diffusée afin de nous alerter sur les règles en matières d’importation et de douane au Qatar, s’en suivra une publicité sur l’aéroport de Hamad, puis sur l’exposition du Qatar qui aura lieu à Doha dans peu de temps.
Un joli moodlighting violet et jaune apparait, il virera au vert quelques minutes après, alors qu’on nous signale notre arrivée prochaine.

Il est 12H quand nous nous posons à Doha après avoir survolé le désert pendant un bon moment.
Notre roulage sera extrêmement court, nous serons à notre point de stationnement moins de 5 minutes après.
Le débarquement s’effectuera par la porte avant. J’aurai un petit avant-gout de la chaleur ambiante durant quelques minutes sur la passerelle. Vite, on presse le pas !
Le cheminement dans l’aéroport pour suivre les transferts est des plus simples, en revanche il faut repasser un PIF, mais il en existe un dédié aux passagers First et Business. Ici, inutile de sortir quoi que ce soit des sacs, il faut juste les passer dans le scanner, et passer le portique.
Un de mes sacs aura le droit à une détection d’explosif, comme environ un bagage sur deux, heureusement cela ne prendra que quelques minutes.

Il est 12H20 et je suis déjà airside au milieu du terminal et des portes C. Cela tombe bien car mon vol partira de la porte C24.
J’arrive au beau milieu du jardin avec ses grands dômes de verres, le décor est magnifique, ce terminal est une réussite, je me crois à Singapour l’espace d’une minute.

J’ai le temps d’aller faire un tour au lounge quelques instants, et vu que je pars des portes C, je me rends cette fois-ici au lounge Al Mourjan Garden, face au jardin.
L’entrée se fait via un ascenseur dérobé devant le Louis Vuiton. Après vérification de mon boarding pass, on m’envoie directement à l’étage.

A l’arrivée, on m’oriente vers la partie restauration ou vers la partie détente, je vais aller visiter les deux mais je commence par la partie bar et restauration.
Un grand buffet chaud est à disposition, on peut aussi se poser au restaurant et consulter le menu via un QR Code déposé sur les tables.
Je grignote un petit encas et vais ensuite me poser face au magnifique jardin.

Le salon s’étend à perte de vue, l’espace de détente est tout aussi grand que celui de la restauration et vu le peu de monde présent au moment de mon passage, on ne peut pas dire qu’on se marche dessus.
On trouve également une salle de jeu avec billard, baby foot et grand écran plat.

Je resterai là une bonne heure avant de quitter le salon pour rejoindre ma porte d’embarquement. Je ne sais pas exactement si ma gate est loin ou pas alors je préfère vérifier et aller faire un tour.

La porte C24 n’est pas si loin au final, j’aurai vite fait de la rejoindre, il n’est que 13H45, j’ai encore 30 minutes avant l’embarquement.

Il y a de grands duty free mais pas grand-chose d’autre dans les environs pour s’occuper.
La salle d’embarquement commence à être envahie de Français, c’est un dur retour dans le bain.

Il est 14H quand il est demandé aux passagers de la classe économique d’embarquer. L’embarquement de la Business aura lieu dans un deuxième temps, je trouve cela vraiment étrange, c’est bien la première fois que je vois ça. En attendant, il est nous est demandé de rester assis.
Ce n’est qu’au dernier passager de la classe économique embarqué, que nous sommes invités à rejoindre la file, il est alors 14H20.

Entre deux passagers Economy, on me laissera emprunter la passerelle. Je prendrai la première porte pour rejoindre la cabine Business, et découvrirai ma jolie cabine du jour.

L’accueil a bord est très souriant, on m’invite à prendre place en 2K. Alors que je m’installe, l’hôtesse viendra se présenter et me demander si je connais déjà ce siège ou pas. Vu que la réponse est non, elle prend le temps de m’expliquer où trouver le casque et les différentes commandes.
Elle me demande ce que je souhaite comme verre de bienvenue, j’opte cette fois pour du champagne rosé afin de terminer ce voyage en beauté. Elle m’indiquera ensuite que le temps de vol aujourd’hui sera de 6H40 pour rejoindre Paris CDG.

La CCP vient se présenter pour me souhaiter la bienvenue et me remercier d’avoir choisi Qatar Airways.
Le menu me sera distribué et ma PNC attitrée viendra immédiatement prendre ma commande. Je lui indique que je souhaite manger 2H avant l’atterrissage et j’opte pour un petit cocktail sans alcool pour l’apéritif.

Mon verre de champagne me sera rapidement servi, et avec lui une lingette rafraichissante.
Sur mon siège se trouve les deux oreillers et la couverture, comme d’habitude. La trousse des amenities est présente, il s’agit d’une véritable trousse cette fois. Elle contient toujours les mêmes produits Diptyque, à savoir une crème pour le visage, le corps, et les lèvres, avec une petite brume parfumée en plus. On y trouve également une paire de chaussettes, des boules quies et un masque pour les yeux.
La petite pochette sanitaire comprend quant à elle un masque, des gants, et un petit gel hydroalcoolique. Sur la console on trouve aussi une bouteille d’eau dans l’espace dédié à cet effet.

Faisons un petit tour de ce siège Super Diamond. Les boutons de commande du siège sont disposés sur la console de droite et ne gênent en rien. On peut se positionner dans plusieurs positions prédéfinies ou alors s’installer manuellement en choisissant de relever/baisser le dossier ou l’assise. La position lit est très correcte et il y a une place convenable au niveau des pieds.
J’aime beaucoup le rangement qui se situe sur ma droite qui me permet de ranger mon ordinateur et mes quelques babioles, sans encombrer la console à mes côtés.
Une prise électrique se trouve juste à côté du siège mais je trouve son emplacement pas top, je l’aurai préférée en haut, car je n’arrêterai pas de shooter dedans et de la débrancher.

Le casque se trouve dans un petit emplacement caché dans l’accoudoir gauche.

Quand je prends place à mon siège il y a déjà beaucoup d’air qui entrent dans la cabine, comparé à tout à l’heure c’est appréciable.

L’écran est tactile, de bonne taille est à bonne distance, il est très réactif et permet de bénéficier de tout le contenu Oryx One. On dispose malgré tout d’une télécommande pour contrôler l’IFE mais elle sera plutôt inutile ici.

La tablette est très profonde et permet de se replier à moitié, en revanche il faut être correctement assis pour utiliser un ordinateur dessus, sinon on se retrouve un peu loin.

La cabine est vraiment très chouette, l’intimité est tout de même présente, même sans porte, mais évidemment ce n’est forcément pas comparable avec les suites expérimentées sur les vols de l’aller.
On trouve un grand écran central affichant la géovision et des lumières indiquant la disponibilité des toilettes.

Le commandant de bord prend la parole pour se présenter et nous indique un vol de 6H10 seulement, dans de bonnes conditions. Un moodlighting bleu et rose fait son apparition, signe que nous allons bientôt repousser.

Les consignes de sécurités sont diffusées sur les IFE à 15H10 et nous débutons notre push back peu après. Le débarrassage a rapidement lieu, et nous nous préparons à présent pour le décollage.
Nous décollons finalement à 15H25 et quittons les décors faits de sable en longeant la mer. Par le hublot, nous avons de jolies vues sur les îles environnantes.

On viendra rapidement me servir le cocktail demandé, accompagné de noix de cajou et d’amandes.

Une pub pour OryxOne apparaitra sur les écrans et expliquera comment il est possible de contrôler l’IFE avec notre propre smartphone. Je n’ai pas fait le test car ça me semblait assez inutile. Une seconde publicité sera diffusée, pour faire une donation cette fois.

Quelques minutes après, les hublots viendront se voiler automatiquement avec un store interne. Je suis un peu dépitée sur le coup mais je constate rapidement qu’il y a des petits boutons tactiles en dessous de chacun d’entre eux, qui permettent de contrôler le store. C’est super malin !

Je me positionne en mode semi-allongée et lance le film de « La petite sirène ». Je dois maintenant me retenir de chanter « sous l’océan », chose assez difficile quand même il faut se l’avouer !

Au milieu de la cabine Business se trouve un petit comptoir avec quelques gourmandises, chips, chocolats, pop corn et fruits à disposition. Le fond de la cabine lui, rend vraiment bien avec ce grand mur et ces rideaux bien plaqué, on se croirait au fond de l’avion.
Le moodlighting est bloqué durant tout le vol sur rose/rouge, ça donne une atmosphère chaleureuse.

Nous aurons le droit à quelques turbulences lors de notre arrivée au dessus de l’Europe.

Je demande une barre chocolatée pour prendre un goûter et me mettre à l’heure Française, on m’en apportera deux.
J’utilise mon heure de WiFi gratuite pour donner quelques nouvelles et lire un peu les réseaux sociaux mais la connexion ne cesse de s’interrompre, heureusement que je n’ai pas payé pour ça.

A 16H30 heure Française les hublots se fermeront automatiquement avec une épaisseur de store supplémentaire, mais encore une fois, il sera possible de les relever en appuyant sur la commande du hublot.

Dans les toilettes, on retrouve les mêmes produits Diptyque, et également des kits brosse à dent/dentifrice et crème à raser/rasoir.

Sur les coups de 19H heure de Doha (soit minuit heure de KL), je commence vraiment à m’endormir. Je pense que mon hôtesse le remarque parce qu’elle vient me voir et me demande si je souhaite prendre mon dîner maintenant, vu que nous sommes à 2H du début descente.
Elle est vraiment adorable et prend le temps de discuter avec moi lorsque je lance la conversation en lui disant qu’il est minuit dans ma tête car je viens de Kuala Lumpur. Elle me dit qu’elle comprend et me demande si Paris est ma destination finale… et non pas tout à fait. Nous échangeons un instant sur la cabine de cet appareil et sur les QSuite, qu’elle aime forcément aussi beaucoup.

Il est 19H10 heure de Doha quand mon dîner est préparé. La table est dressée et un amuse-bouche m’est servi. L’entrée, le plat et le dessert s’en suivront.

Par le hublot, j’aperçois (enfin) le soleil se coucher, la dernière fois c’était à Kuala Lumpur, il y a plus de 30 heures. Nous aurons l’occasion d’apercevoir de nombreux air to air durant notre survol de l’Europe de l’Est.

Une petite heure plus tard, me voici débarrassée, un oshibori m’est distribué pour clôturer ce service.
Il est 19H50 (heure de Doha), notre descente est à présent annoncée, avec une arrivée prévue à 20H35 heure locale.

Un petite boite de chocolat ainsi qu’une serviette rafraichissante nous sont délicatement déposées, puis c’est l’heure de se préparer à la descente.

Mon hôtesse revient me voir afin de me demander comment s’est passé mon vol. Elle me souhaite bon courage pour mon vol de retour à la maison demain et me dit peut-être à bientôt à bord. Elle était vraiment adorable, de quoi finir sur une bonne note.
Il est 20H10 heure Française, on nous annonce une arrivée dans 25 minutes, la cabine se rallume, les dormeurs sont délicatement réveillés.

La CCP passe à son tour me voir afin de me demander si j’ai passé un bon vol et me remercie d’avoir choisi Qatar Airways.

A 20H20, notre atterrissage est imminent, nous survolons Paris et la Tour Eiffel scintille pour nous accueillir.

La lumière descend tout doucement dans la cabine, dernier virage et nous voici alignés pour l’atterrissage.

Nous nous posons à 20H40 heure locale et allons rapidement nous stationner à côté d’un imposant A380 d’Emirates.

La descente est rapide, me voilà déjà dans l’enceinte du terminal 1 que je ne connais que très peu, je m’y suis rendue uniquement pour des vols Qatar et Icelandair respectivement en 2016 et 2018.
Pour le passage de l’immigration, une file Accès Prioritaire est en place pour les passagers Business, on est directement redirigés vers cette dernière vu que nous sommes les premiers à nous présenter ici.
En même pas 2 minutes, me voici officiellement de retour en territoire Français.
Il est 21H et je me retrouve déjà devant le carrousel bagages, j’ai fait vite, et tant mieux, parce que je suis vraiment crevée et j’ai hâte de m’effondrer dans un lit.
La livraison des bagages est prévue pour 21H09, je n’ai donc que peu de temps à patienter.

Un message sonore nous indique que les bagages sont en train d’être délivrés au tapis 2. La livraison débute effectivement mais je vois tous mes voisins de cabine toujours là à attendre avec moi. C’est rassurant car cela signifie que les bagages prioritaires n’ont pas encore été débarqués, mais ce n’est pas normal d’attendre si longtemps.

Ma valise sortira, avec l’ensemble des bagages étiquetés prioritaires, à 21H39, soit 30 minutes après le début de la livraison. Pas fameux !

Le parcours jusqu’au CDGVAL sera toutefois assez rapide et me permettra de rejoindre rapidement le Terminal 3 / Roissypole où je vais passer la nuit. C’est toujours bizarre après deux semaines à l’étranger d’entendre que des pickpockets peuvent être présents dans le train, de faire attention à ses affaires, etc… Le choc culturel inversé est un peu rude.

A mon arrivée à l’Ibis, il y a une queue improbable qui va presque jusqu’à l’extérieur. Oops, ça sent mauvais. Étant Gold, j’ai cependant accès au guichet réservé aux membres AccorHotel, et ce denier sera nettement plus facile d’accès.

On me remettra la carte de ma chambre ainsi que le bon pour le welcome drink que je n’aurai pas l’occasion d’utiliser. Je paye directement en ANCV, au moins c’est fait et demain mon check-out sera rapide.

Il y a une petite queue devant les ascenseurs mais j’arrive finalement enfin devant un grand lit, à 22H. Après une bonne douche bien méritée, je sombre dans les bras de Morphée.

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