Voyage au Canada en solo [11-12.06.22 : Parc Jean-drapeau & Retour en France]

Ce matin, il est 9H15 quand je me lève avec un peu d’amertume, je reprends l’avion ce soir. En attendant je compte quand même profiter de ma journée pour voir quelques dernières petites choses.

Je check-out ma chambre et demande à laisser mes affaires ici le temps de la journée.

Me voilà partie pour mes derniers instants au Canada, ce voyage est passé tellement vite ! Pour cette dernière journée je voulais voir un beau point de vue de l’autre côté de la rive.

Je prends donc le métro en direction du Parc Jean-Drapeau, situé sur l’île St Helen. Je dois effectuer un changement dans la grande station Berri-UQAM, très fréquentée.

La ligne de métro jaune est la seule à traverser le fleuve St-Laurent, elle est donc assez profondément implantée. Le trajet est malgré tout très court, en 5 minutes à peine, me voici de l’autre côté.

Le métro débouche juste devant la grande géosphère.

Ce week-end, la science est à l’honneur à travers le festival Eureka !, le parc est donc peuplé de dizaines de stands éducatifs.

Je pars directement à la géosphère dont l’entrée est gratuite en ce week-end spécial. Malheureusement qui dit gratuit dit moins de contenu accessible.
En effet, toutes les salles ne sont pas ouvertes pour ce week-end spécial. C’est bien dommage.

Les salles sont rapidement parcourues et traitent de sujet comme l’écologie, la science de l’eau ou encore l’histoire de la géosphère. Il y a beaucoup d’enfants, ce qui me gâche un peu la visite, mais de manière générale, toutes les animations semblaient de toute façon orientées pour les enfants. Je ne m’attendais pas à ça.

Durant le parcours, il faut collecter des indices pour trouver une phrase codée qu’on nous laisse déchiffrer une fois au sommet. La visite se termine au 4ième étage de la géosphère, offrant une jolie vue sur Montréal, malheureusement à travers les grilles.

La visite s’achève là-dessus et je retrouve le parc extérieur, sous un soleil de plomb. Il fait vraiment chaud aujourd’hui !

Je parcours les stands du festival, il y en a pas mal, mais ils sont une fois de plus, vraiment orientés pour les enfants, je n’ai pas grand-chose à y apprendre. Beaucoup de familles s’y baladent en ce Samedi matin.

Quelques foodcourt sont là, c’est l’occasion de prendre un petit snack que je dégusterai dans l’herbe non loin de là.

Le parc est vaste, on y trouve même un complexe de piscine pris d’assaut en cette journée ensoleillée.
Je pars me promener au bord du fleuve et découvre un endroit super charmant. Non seulement le chemin est agréable pour s’y promener, on y trouve de belles chaises pour s’y poser, mais en plus on y a une vue magnifique sur la ville. On y voit la grande roue et tous les édifices du Vieux-Port. C’est vraiment la plus belle vue sur Montréal !

Je poursuis ma balade puis reviens sur la place centrale où trônent deux grandes chaises. L’aménagement de ce parc le rend vraiment agréable à visiter.

Il est 13H lorsque je décide de rebrousser chemin et de retourner en centre-ville. Je prends donc le métro pour McGill afin de déjeuner dans un endroit que j’avais repéré les jours précédents. Je profite d’être là pour retourner au centre commercial EATON afin d’y faire un dernier achat chez Old Navy : le tee shirt du Canada 2022 bien évidemment.

Je me balade un peu dans les environs pour profiter une dernière fois de la folie du centre-ville en passant bien évidemment dans la Rue Ste Catherine, très animée en ce Samedi après-midi.

Je me pose ensuite de nouveau au Dorchester Square pour voir une dernière fois les écureuils jouer à cache cache. C’est avec un Starbucks à la main que je profite de cette jolie journée ensoleillée. Pour une fois que je dois chercher l’ombre… hahaha.

Il est 16H, je décide de bouger, je reprends le métro pour me rendre sur l’Avenue Mont Royal. Le célèbre quartier où habite bon nombre d’expatriés Français est connu pour être très animé à cette période. Il y a effectivement un évènement pendant plusieurs mois où les commerçants peuvent étaler un stand devant leur boutique le long de l’avenue.

Dès la station de métro, il y a vraiment beaucoup de monde. En sortant dans la rue, je comprends pourquoi. Je me balade dans l’avenue pas très à l’aise dans autant de foule, surtout que les étals ne m’intéressent pas du tout.

Je me prends un bubble tea et parcours l’avenue pour voir les animations à l’écart et les jolies maisons.

Il est 17H, l’heure pour moi de repartir doucement vers l’hôtel. Je reprends le métro et remonte pour la dernière fois cette très profonde station de Lucien l’allier ainsi que la pente qui me ramène au Novotel.

Je récupère ma valise et prends le temps de refaire les petits ajustements entre sac à dos en cabine et valise en soute. Me voilà prête pour partir. Alors que j’arrange mes affaires je croise un Français qui me demande si j’attends également un taxi pour l’aéroport, la réponse est non, pour ma part je vais prendre le bus. Je pense qu’il aurait aimé partager la note avec moi, mais le trajet en bus ne me coûtera rien de plus avec ma carte OPUS (ça rime en plus !). Il prend pour sa part le vol d’avant, celui de 20H30, ça me fait constater que je ne suis pas en retard dis donc haha.

L’arrêt de bus est situé juste en bas de la rue comme je l’avais remarqué la dernière fois. Je n’ai littéralement que 50m à faire.

Il y a pas mal de monde qui attend et lorsque le bus arrive, il est déjà bien rempli aussi. Je passerai donc le trajet debout.

Le trajet dure une petite demi-heure, il est 18H45 quand j’arrive à l’aéroport, soit 3H30 avant mon vol.

Je fais rapidement le tour du terminal. Il existe deux côtés, un côté pour les vols vers les USA et un côté pour les vols vers le Canada et l’international.

Suite à la perte de ma sangle de valise quelque part entre New-York et Buffalo, je décide d’en racheter une ici (oui je sais, ça aurait coûté moins cher sur AliExpress mais je préfère qu’elle fasse ce long voyage avec une sangle, ça me rassure quand même.)

Les guichets SkyPrioriy AirFrance se trouvent juste devant moi, je n’ai vraiment pas à aller loin.
On m’accueille immédiatement avec le sourire pour me remettre mon boarding pass et s’occuper de ma valise. Un dernier au revoir à ma grosse valise (de 22kg tout de même, je crois que ça ne m’était jamais arrivé !), que j’espère revoir à MPL. On me demande ensuite mon passeport pour une vérification d’identité.

Je pars directement passer le PIF et passe devant les guichets AirFrance classiques. Il y a une queue immense, j’ai gagné assurément beaucoup de temps avec SkyPriority.

Je me crois tirée d’affaire mais en voyant la queue pour le PIF je déchante. Nous sommes littéralement à l’autre bout de l’aéroport pour faire la file. Des serpentins à la DisneyLand s’enchainent encore et encore. Il ne semble pas y avoir de file SkyPriority, c’est un cauchemar. Un panneau indique un temps d’attente de 45 minutes pour passer le filtre. Je n’ai jamais vu ça. Je ne peux que vous conseiller d’arriver réellement 3H ou 4H à l’avance car vous aurez vraiment besoin de ce temps-là.

Je passerai bel et bien 45 minutes dans cette file même si elle semble avancer vite par moment, elle est vraiment interminable, les salles d’attente se multiplient jusqu’à enfin voir le bout.

La personne qui dispatche les voyageurs est tout sauf aimable et hurle sur les gens pour leur faire prendre la bonne file, préparer leur boarding pass et avancer rapidement.

Cette fois, mon sac à dos n’aura pas le droit à une fouille approfondie mais la caisse avec mon ordinateur oui. La raison ? J’ai posé la housse en dessous. Je l’attendrai donc un petit moment supplémentaire.

Il est plus de 20H quand j’arrive enfin airside. Je me dirige maintenant vers le terminal international qui nécessite le scan du boarding pass.

Les duty free se trouvent juste derrière mais moi ce que je recherche c’est le lounge AirFrance. On ne m’a donné aucune indication d’où le trouver mais après une rapide recherche sur Internet je vois qu’il est situé au niveau des portes 56/57. C’est parfait car c’est d’ici que mon vol partira.

Arrivée au salon, on me demande si je vole sur AirFrance avant de bipper mon boarding pass et m’accorder l’entrée. Le lounge se situe à l’étage et est accessible par escalier ou ascenseur.

Nous sommes en plein dans le service du dîner, il n’y a que du salé, à l’exception de quelques gâteaux qui ne m’inspirent rien sur le comptoir du bar.

Je commence par un gin tonic avant de faire le tour du buffet. J’en profite pour demander si l’accès aux douches est à réserver (comme c’est le cas à CDG par exemple), on me répond que non, mais juste de prévenir pour qu’on puisse me délivrer une serviette.

Le vol d’avant partira avec une grosse demi-heure de retard, je le vois en porte jusqu’à plus de 21H.

Après mon repas, je demande donc une douche. Ça fait toujours du bien de partir pour un vol de nuit en étant fraiche et propre.

Je quitte le salon 15 minutes avant que l’embarquement ne soit appelé, ce qui me laisse le temps d’aller dépenser les dernières espèces qui me reste.

La salle d’embarquement est déjà dans l’agitation. L’embarquement est annoncé à 21H30 pile.

Je jette un œil par la fenêtre et… ben il est où mon A350 ? Je ne vois qu’un 777 là… Oh mince, il y a eu un changement d’appareil. Déception. Bon par contre, il s’appelle Montpellier, ce qui me fait assez sourire.

J’embarque bien entendu en zone 1 et arrive rapidement dans l’appareil.

Pour une fois, j’ai une place en L, c’est assez rare pour être souligné. On me dirige donc vers le deuxième couloir de la première cabine.

Je prends place en 2L et découvre la même cabine qu’à l’aller. L’hôtesse qui va s’occuper de nous tout le vol se présente et passe récupérer les cintres pour ceux qui désirent déposer une veste au vestiaire.

Sur le siège se trouvent le coussin et la couverture et dans le compartiment la bouteille d’eau et le casque.

La personne d’à côté demande à ne pas être réveillée pour le petit-déjeuner, ce que l’hôtesse note immédiatement.

Pendant l’embarquement, la trousse de confort nous est distribuée, elle contient toujours les mêmes choses, les chaussettes, le masque pour dormir, les boules quies, les crèmes pour les mains et le stylo.
Le champagne suivra peu de temps après, youhou !

Le commandant de bord prend la parole pour se présenter et nous annonce un vol de 6H10 seulement. Nous avons encore besoin de 15 minutes pour terminer le chargement des bagages puis nous pourrons partir.

Le kit sanitaire nous est à tous distribué au même moment qu’un message est diffusé indiquant que le port du masque n’est pas obligatoire mais fortement recommandé. 70% de la cabine est masquée et le restera suite à cette annonce.

Le pushback a finalement lieu à 22H20 pendant que les consignes sont diffusées sur les écrans.

Nous décollerons après plusieurs appareils d’AirCanada, à 22H45. Le menu nous est alors distribué et le champagne arrivera juste après.
Lorsque l’hôtesse vient me demander ce que je souhaite manger, je lui demanderai le menu express uniquement. Il est composé de l’entrée, du fromage et du dessert, ça me sera largement suffisant.

Je demande un thé noir pour faire passer le tout, il me sera rapidement apporté.

Sur les coups de minuit (heure du Canada), un nouveau verre de champagne (ou jus d’orange, eau, au choix) est proposé.

Après avoir été débarrassée je me colle un peu à la rédaction de ces deux derniers jours que j’avais laissé à l’abandon sur mon PC. En fond, le concert d’Imagine Dragon me tient éveillée.

A 00H15 les lumières sont éteintes. La très grande majorité de la cabine dort, c’est très calme. Je serai une des seules avec mon écran allumé. Je tenterai de me mettre au calme pendant une petite heure mais je ne fermerai pas vraiment l’œil.

C’est donc devant E.T que je poursuivrai mon vol. Pendant la nuit, j’irai me chercher de l’eau et des noix de cajou au galley, qui est plutôt bien garni pour un vol de nuit.

Peu avant 4H heure du Canada soit 10H heure Française, les lumières se rallument alors que les odeurs de petit-déjeuner commencent à envahir la cabine.

Le plateau arrive rapidement après. Il est complété par une distribution de viennoiseries chaudes (miam, j’en redemande !), ainsi que de la confiture et des petits pains.

Je ne suis pas du tout « salé » le matin mais j’avais assez de sucré pour me sustenter donc je n’ai rien à redire.

Il est 4H45 soit 10H45 et la consigne des ceintures s’allume, on nous annonce alors un atterrissage imminent.

Il est 11H heure de Paris quand nous posons sur la piste. On nous indique une arrivée au Terminal 2 Hall M avant de nous dire quelques minutes après que cela a changé, nous serons en fait reçu au Hall K. Et bien tant mieux, c’est déjà ça de gagné !

Notre roulage ne durera que 7 minutes et nous serons déjà stationnés. La porte nous est rapidement ouverte et me voilà déjà dans la passerelle en train de dire au revoir à mon oiseau du jour (enfin de cette nuit).

Je suis les correspondances vers le 2F. Le passage du PIF ne durera que 5 minutes et la PAF juste derrière me fera mentir, car les PARAFES étaient cette fois ouverts.

A 11H30 me voilà arrivée au 2F, sans n’avoir eu aucune attente. L’acclimatation aux comportements des Français n’est pas évidente après plus de deux semaines au Canada.

Je me dirige vers le lounge du 2F, qui a déménagé et a été complètement réinventé. Je ne l’avais pas revu depuis et j’avais hâte de voir à quoi il ressemblait.

En y entrant c’est le choc, il y a énormément de monde, ça grouille de partout. Clairement je me dépêche de manger dans un coin pour essayer de trouver une place plus éloignée mais rien n’y fait, il y a du monde de partout.

Le salon est pourtant bien réussi, il est lumineux (on pouvait difficilement faire pire que l’ancien aussi….), l’étage offre un belle vue sur le tarmac, il ressemble beaucoup au salon du 2E d’ailleurs. Par contre il semble toujours sous dimensionné par rapport à la demande.

Après avoir mangé, j’en profite pour photographier tout le salon pour les besoins du Flight Report puis je file à l’étage.

Je tombe finalement sur un visage que je connais, il s’agit de la jeune femme assise derrière moi sur le vol précédent, qui est américaine et se rend pour affaires en Pologne. On échange un moment, elle me dit qu’elle aime beaucoup voler sur AirFrance mais redoute cet aéroport car c’est la pagaille… je ne sais pas quoi lui dire, elle a entièrement raison.

A l’étage du salon se trouvent des « nap room », il faut en revanche attendre qu’une place se libère, chose que je décide de faire.
L’espace est sympa mais très peu isolé du reste du salon comme c’est le cas à Hong Kong par exemple. J’entends d’ici le personnel râler pour une raison ou une autre, mais ça me permet au moins d’être seule dans cet endroit et de souffler un peu.

Je reçois finalement un SMS d’AirFrance m’informant que mon vol est retardé à 16h55. En effet, la rotation précédente a du retard, c’était à parier.

Une amie me propose de venir me chercher à l’aéroport, ce qui m’évitera d’attendre le bus et de rentrer plus tôt chez moi, c’est trop gentil, j’accepte avec plaisir :)

Il est 16h15 lorsque je quitte le salon et regagne les portes d’embarquement. Mon vol part de la F27 et il y a déjà un monde incroyable devant. Comme toujours, il n’y a pas assez de place pour s’assoir, c’est donc un grand foutoir.

Le vol étant plein, il est demandé à plusieurs volontaires de se séparer de son bagage cabine.

A 16h30 on nous annonce que l’avion vient d’atterrir, nous pourrons embarquer d’ici 10 minutes. L’heure de départ estimé est alors 17h05.

Le pré-embarquement débutera et j’aurai le droit à un adorable « Bon voyage Lora ».

Je prends place en 1A et comme à l’aller je serai rejointe en 1C par une PNC qui vient se placer à MPL.

A 17h15 le départ est enfin donné, avec une arrivée prévue à 18h44. Les consignes sont effectuées puis c’est l’heure du décollage.

A 17h27 nous quittons Paris avec de superbes vues sur la Tour Eiffel et la Défense.

Une fois l’altitude de croisière atteinte, les rideaux entre les deux classes sont tirés et le service peut débuter.

Comme à l’aller, il sera limité à une boisson, un snack salé (des noix) et un snack sucré (des chocolats).

Contrairement à ce qui a été indiqué, le WiFi ne fonctionne pas à bord mais vu mon état de fatigue je ne ferai strictement rien du vol.

A 17h50, on nous indique que notre atterrissage est prévu pour 18h30 avec un début de descente dans une vingtaine de minutes. Le commandant se confond en excuses pour le retard d’aujourd’hui et nous indique qu’à Montpellier, 30 degrés nous attendent.

Peu après la début de la descente, les rideaux sont ouverts, l’atterrissage est imminent.
Nous survolons les Cevennes et l’autoroute A9, une approche qui ne permet pas de jolies vues malheureusement.
Il est finalement 18h20 lorsque nous nous posons à MPL sous un grand soleil.

Les deux portes sont ouvertes ce qui permet de faire sortir plus rapidement les passagers. Quant à moi c’est par la porte avant que je débarque afin d’aller récupérer mon bagage.

Ma valise est bien au rendez-vous, elle arrivera assez rapidement dans la fin des prioritaires.

Mon amie est à l’arrêt-minute à m’attendre et me dépose chez moi moins de 10 minutes après.

C’est déjà la fin de ce magnifique voyage au Canada, voyage que j’aurai dû effectuer en 2020 certes, mais on va dire qu’il était plus préparé qu’il y a deux ans et que j’ai pu y greffer un retour à New-York pour mon plus grand plaisir.
Même si les retours sont plutôt difficiles, je sais que je repars dans 10 jours alors le sourire revient vite… du coup je vous dis, à très bientôt !

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