Voyage en solo à Bali [08.09.23 : Pura Kehen, Peglinpuran & Balançoires à Tegalalang]

Après une bonne nuit de sommeil, il est 8H30 quand je me réveille. Je me prépare rapidement et je vais rejoindre Wayan pour une nouvelle journée de visites.

Aujourd’hui nous allons avoir plusieurs arrêts, notre premier sera le Pura Kehen, un temple situé à 1H20 à l’Est de Ubud.
Durant le trajet, nous voyons un chien errant se faire percuter par la voiture devant nous, c’est tellement triste, ça m’a vraiment choqué. Heureusement, une jeune femme a rejoint l’animal pour être sûre qu’il allait bien et ce dernier semblait se remettre sur ses pattes lorsque nous sommes passés.
Nous arrivons à Pura Kehen sous un soleil de plomb. Wayan me laisse devant l’entrée où je dois régler 30 000 IDR. On me donne un sarong, obligatoire pour pénétrer dans cet endroit sacré.

Je croise deux touristes Belges sur place, ce sont les deux seules personnes que je rencontrerai dans ce temple. Nous prenons un petit temps pour échanger, elles sont subjuguées de savoir que je suis ici toute seule, c’est assez marrant de voir les réactions des gens face au voyage solo.

Pour visiter ce temple, il faut monter de grands escaliers.

Là-haut, différentes portes, sculptures et pagodes sont visibles. On ne voit pas tout ça depuis la rue, c’est assez fou de se dire qu’on peut y trouver un tel temple, à quelques mètres de haut, caché dans une rue.

La visite est malgré tout assez rapide, il est presque 11H quand je rejoins la sortie où Wayan vient aussitôt me récupérer. Il est à nouveau allé acheter de l’eau et m’a glissé une bouteille dans la portière, c’est vraiment trop adorable.

Nous prenons à présent la route pour le Peglinpuran Village, un village traditionnel non loin de là.
L’entrée au village coûte 50 000 IDR et Wayan décide de m’y accompagner pour me montrer les lieux.
Il fait vraiment très chaud et il n’y a aucun nuage à l’horizon pour venir un peu couvrir le soleil.

Toutes les maisons de ce petit village ont la même forme, tout est propre et parfaitement aligné, c’est assez impressionnant. Il y a en revanche beaucoup de touristes, il s’agit d’un passage incontournable à Bali donc ce n’est pas étonnant.

Nous pouvons rentrer dans les jardins de ces petites maisons, c’est très insolite, surtout quand on sait qu’il y a toujours de réels habitants ici.
Au bout de la rue principale se trouve le temple du village, qui est assez simple.

Afin de trouver un peu de fraicheur, nous nous rendons à l’entrée de la forêt de bambous. Beaucoup de choses sont faites en bambous ici, les toits des maisons et divers outils.

Dans le village, de nombreuses femmes travaillent et préparent des offrandes.

Nous regagnons ensuite la voiture pour rependre la route vers l’étape suivante.

Notre prochain arrêt sera au Tirta Empul Temple, un célèbre temple où beaucoup de visiteurs se rendent afin d’être purifiés.
Nous arrivons sur les coups de 12H15 sur place. Wayan me laisse aller faire cette visite seule et me dit de le rejoindre sur le parking lorsque j’ai terminé.

L’entrée du temple coûte 50 000 IDR et l’entrée débouche sur un joli jardin. Beaucoup de dames âgées vendent des bananes et des mangoustines, grâce au plateau qu’elles portent sur leur tête. Elles ont un équilibre exceptionnel !

Pour entrer réellement dans le temple, il faut ici aussi s’équiper d’un sarong. On m’en prête un de couleur bleue pétant cette fois.
Je parcours le temple et arrive au niveau des bains, où de nombreux touristes font la queue afin de pouvoir aller se purifier. Pour ma part je n’ai pas envie de faire ça, mais ça doit être une chouette expérience.

Pour s’approcher de la grande porte du temple et la traverser, un écriteau mentionne qu’il faut impérativement pour les femmes, avoir les cheveux attachés. Les gardes veillent et n’hésitent pas, à l’aide d’un sifflet, à rappeler les touristes qui arrivent, cheveux au vent. En outre, il n’est pas autorisé de pénétrer dans le temple en ayant ses règles.

A l’intérieur, on trouve de multiples bâtisses, ornées de dorures et de magnifiques monuments ainsi qu’un bassin.

Un peu plus loin, c’est un étang rempli de carpe koi que je découvre. Quelqu’un vient de leur donner à manger alors elles sont toutes excitées, il y en a vraiment énormément !

Après avoir fait le tour du temple, je décide de rejoindre le jardin attenant. On peut d’ailleurs y entendre de l’eau couler, j’ai cru à une cascade au premier abord mais il s’agit en fait d’un petit bassin caché.

Je me pose dans la verdure afin de savourer mon déjeuner puis prends le chemin de la sortie. Impossible d’échapper à l’immense marché sous forme de labyrinthe avant de pouvoir quitter les lieux. Toutes les vendeuses m’interpellent et si on a le malheur de regarder un objet avec insistance, il devient difficile de se sortir de la négociation haha.

Je rejoins Wayan qui vient de déjeuner sur la parking avec d’autres chauffeurs. Ils sont un grand nombre à attendre leur client ici, tout comme lui. Il m’a repéré du premier coup d’œil, je ne sais pas comment il fait, il a l’œil d’un aigle !

Nous partons maintenant en direction du dernier arrêt de la journée, les rizières Tegallalang. Il s’agit de rizières plus petites que celles de Jatiluwih visitées Lundi, et plus touristiques aussi.

Wayan me demande à quelle entrée je veux me rendre mais je ne sais pas trop si je souhaite faire la balançoire ou pas. Il me dépose alors à la première entrée, afin que je puisse voir sur place pour me décider. Il est encore très tôt, à peine 14H30, j’ai donc tout temps de profiter des lieux.

L’entrée dans les rizières coûte 25 000 IDR, une somme dérisoire pour avoir accès à un panorama pareil. Une dame me prend en main et me montre le chemin pour suivre la visite et celui pour aller aux balançoires.. bon je me décide à finalement aller voir comment ça se passe.
C’est une activité très touristique certes, autant je n’aurai pas voulu consacrer une visite entière à des endroits comme Bali Swing, mais autant je trouve ça plutôt chouette de le faire ici, où il n’y a pas grand monde.

Je regarde quelques personnes passer, et on me demande si je veux tenter ou pas. Finalement, après quelques échanges avec les personnes qui en sortent, je décide de me lancer.
Le package balançoire + location de la robe coûte 200 000 IDR (12€), tant qu’à faire ça, autant avoir de jolies photos souvenirs. Je choisis une robe rouge, qu’on m’aide à enfiler, et je me déchausse afin d’être tranquille. Je place ma GoPro sur un rocher, et donne mon téléphone à un des préposés. Il semble avoir l’habitude de faire les photos car je le vois se débrouiller comme un pro.

Deux balançoires sont à notre disposition, une petite décorée qui donne sur le côté des rizières et une plus grande, frontale. Avant de me lancer je demande tout même quel est le poids maximum supporté parce que je ne suis pas un poids plume, et je ne veux pas prendre de risque. Je choisis la plus grande balançoire, celle qui peut accueillir deux personnes, comme ça au moins pas de problème !

Lorsque mon tour arrive, on m’aide à monter sur la balançoire grâce à un escabeau, il faut ensuite se placer en arrière, les fesses dans le vide, afin qu’on puisse nous attacher sur le devant. La robe est ensuite placée sur l’arrière, pour laisser la longue traine dans le vide. On m’indique comment tenir la robe pour faire un joli effet sur les photos, et c’est parti ! Je leur demande d’y aller tout de même doucement parce que j’ai un peu la trouille.

La première impulsion est flippante, j’ai l’impression que je vais m’envoler et que la balançoire vacille dans tous les sens, mais ensuite, tout va beaucoup mieux et je prends rapidement du plaisir face à cette vue magnifique.
Derrière moi, j’entends mon photographe attitré prendre de multiples photos, et même une vidéo. Il me demande de le regarder pour quelques clichés.
On me signale qu’il me reste encore 3 push avant de devoir arrêter. C’est plutôt plaisant, je ne sais pas pourquoi j’avais peur !
Une fois le tour terminé, on m’aide à descendre, on me remet mon téléphone avec de magnifiques photos et on m’aide à enlever la robe. C’était au final une expérience vraiment chouette que je recommande de faire ici.

Une fois remise de mes émotions, je m’enfonce à présent dans la rizière. La vue est à couper le souffle depuis en haut, mais je vais devoir descendre pour visiter davantage.
A l’inverse de Jatiluwih, ici il n’y a pas différents chemins à suivre, il n’y en a qu’un, qui descend puis remonte de l’autre côté de la rizière.
Les escaliers ne sont pas du tout réguliers, je dois parfois les descendre comme une échelle pour ne pas risquer de me casser la figure.

Il fait une chaleur à crever au milieu de toute cette végétation, et malgré les grands palmiers qui m’entourent, je n’ai pas vraiment beaucoup d’ombre pour compenser. Tout en bas, un petit pont permet de rejoindre l’autre côté de la rizière, il n’est pas très solide et il grince beaucoup, ce n’est pas très rassurant.
En remontant, un petit café est à disposition pour y prendre une boisson fraiche.
Je me promène jusqu’à la moitié de la montée, où je fais connaissance avec une autre voyageuse solo qui vient du Brésil. Nous discutons de nos visites jusqu’à présent et nous constatons que nous sommes toutes les deux pas très motivées pour aller plus loin dans cette rizière. Pour regagner la sortie, il faudra tout remonter de l’autre côté, et sous cette chaleur, ce n’est pas très motivant.

J’entame la descente puis la difficile remontée jusqu’à mon point de départ, il n’y a pas à dire, c’était beaucoup plus simple à Jatiluwih !

Il est 16H30 quand je parviens enfin à rejoindre la sortie après un nombre inconcevables d’escaliers. Wayan est là à m’attendre, c’est toujours lui qui me repère en premier grâce à son œil de lynx, je ne sais pas comment il fait. Il a remis une bouteille d’eau dans la voiture, que dieu bénisse cet homme, je suis assoiffée ! La route est rapide jusqu’à Ubud, nous croiserons uniquement des bouchons à l’entrée de la ville.

Il est un peu plus de 17H quand je suis déposée devant la villa. J’ai le temps de faire une petite lessive car je me suis bien salie à la rizière cet après-midi, et surtout d’aller me prélasser un peu à la piscine.

Je profite d’une petite heure dans l’eau fraiche tout en téléphonant à mes parents pour prendre un peu des nouvelles de la France.
Ce soir, je n’ai pas envie de me faire à manger, je vais donc chercher mon dîner à emporter, à deux pas de là et en profite pour faire des petites courses pour les quelques jours qu’il me reste ici.
En soirée, Ubud s’anime tout de même pas mal, il y a beaucoup de gens qui ont l’air de sortir.

Je passerai une soirée tranquille, à rattraper quelques séries, et à taper quelques mots pour conter ma journée.
Demain sera une journée plus calme, je n’ai pas de tour prévu avec mon chauffeur, je vais donc en profiter pour aller me promener dans Ubud à pied.

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