Voyage en solo en Croatie [12.06.23 : Direction Dubrovnik]

Réveil à 8H peu avant la sonnerie ce matin. Je dois partir pour l’aéroport à 9H j’ai donc le temps de terminer mes affaires tranquillement. Je boucle rapidement ma valise et descends faire le check-out.

Je devais régler l’hôtel sur place à la fin de mon séjour et on m’informe qu’ils ne prennent pas les cartes AMEX. Ça ne m’arrange pas mais bon, je ne suis pas plus étonnée. Une fois l’hôtel réglé, c’est l’heure pour moi de quitter les lieux. Je commande donc un Bolt, car j’avais un code promo de 4€, ce qui me faisait une course pour l’aéroport à moins de 12€. Imbattable. Le chauffeur arrivera en moins de 3 minutes. Le trajet jusqu’à l’aéroport est plutôt rapide, à peine 20 minutes.

Me voici à 9H30 devant l’aéroport, toujours très en avance. Écoutez, on ne se refait pas, hein !

L’aéroport a l’air d’un grand hangar vide. Il n’y a pas grand monde et à raison, il n’y a aucun vol entre 9H40 et 11H40 par exemple.

Un petit regard sur le FIDS, mon vol est prévu en porte 10 avec un check-in dans les zones B01-B03.

Une équipe sportive est en train de procéder à son check in pour Vienne, il y a donc beaucoup de monde aux guichets. Pour gagner du temps, je récupère mon boarding pass à la borne, ainsi que mon étiquette bagage. Je fais le nécessaire pour étiqueter ma valise et je me dirige au comptoir de drop of.

Après 15 minutes de queue, je me sépare de ma valise, et on me demande ma pièce d’identité pour vérification.

Je passerai le PIF en moins de 5 minutes car il n’y avait personne, voilà une bonne chose de faite. Il sera demandé à tous les passagers portant un masque de le retirer devant l’agent.

Je suis airside à 10H, ce qui me laisse encore 1H45 avant l’embarquement.

Vu que je n’ai pas de statut chez Star Alliance et que je vole en classe éco, je n’ai bien évidemment pas accès au lounge. Cela fait plus d’un an et demi que je n’ai pas passé mon attente dans une salle d’embarquement, ce qui n’était pas pour me déplaire. Aujourd’hui, me voici donc à parcourir l’aéroport pour rejoindre la porte où je vais me poser.

Les portes 10-12 sont situées tout en bas de l’aéroport, il s’agit de portes à embarquement par paxbus ou à pied. Elles sont de ce fait assez mal indiquées et il faut descendre deux escalators pour les rejoindre.

Le hall est lumineux et même s’il est à l’écart des autres il dispose tout de même de toilettes et d’un snack-bar pour déjeuner. Lors de mon arrivée il n’y a vraiment pas grand monde, nous sommes à peine 3 à attendre.

Il y a une zone fumeur accolée au terminal avec une petite table, c’est vraiment bien aménagé.

Peu avant 11H, un appareil Austrian Airlines arrivera au contact juste en face et prendra son envol pour Vienne.

A son tour le vol pour Split annonce son embarquement. Ce dernier aura lieu à la porte d’en face et se fera évidemment par bus. Quelques minutes après, à 11H50 c’est à mon tour. Le bus vient se garer juste devant la porte et nous laisse monter un à un. Vue la taille de l’avion, un seul bus suffit pour acheminer tout le monde.

L’appareil du jour est un petit Q400 stationné au large. Le bus nous dépose juste devant, ce qui me laisse l’occasion de faire une petite photo de mon oiseau du jour.

J’aime bien ce type de petit avion avec sa passerelle qui descend, on dirait un jet privé ! On m’accueille avec un sourire à bord, et je m’en vais prendre place en 5A. Les racks à bagages sont minuscules, toutes les valises de cabine ont été récupérées car elles ne tiennent pas dans les racks.

Il y a 3 rangs Business sur ce vol, ce qui nous donne 6 passagers maximum sur cet appareil aménagé en 2-2.

L’embarquement se poursuit alors que le pilote prend la parole, mais avec le brouhaha des moteurs, impossible d’entendre quoi que ce soit.

Nous partons au roulage à 12H08 alors que les consignes de sécurité sont effectuées par l’équipage. En quelques minutes nous voici sur la piste prêts à nous élancer. C’est avec beaucoup de bruit que nous quittons Zagreb à 12H15.

Durant le décollage, le coffre à bagage en face de moi s’ouvre brutalement. Dès la consigne éteinte, une PNC viendra la refermer. Ouf, car c’est le rack où il a mon sac à dos !

Sur le chemin nous verrons quelques nuages mais la vue sera dans l’ensemble plutôt dégagée jusqu’à l’arrivée sur Dubrovnik.

Le service débute à 12H30 et sera limité à un verre d’eau pour l’ensemble de la cabine.

Dans les magazines à disposition je constate qu’il y a un BoB mais je n’ai entendu personne y faire référence ni personne commander quoi que ce soit.

A 12H45, la descente est amorcée, on peut dire que le vol aura été très court. Même si les nuages ont fait leur apparition et qu’on constate un temps gris au dessus de la ville, Dubrovnik se dévoile sous mes yeux. Je suis ravie d’avoir pu avoir une place sur la gauche de l’appareil car j’ai une vue incroyable sur Lapad, puis sur la Vieille ville.

Nous nous posons finalement à 13H05. Il y a une fine pluie au sol actuellement, comme la couleur des nuages pouvait le laisser deviner.

Un bus arrive rapidement devant notre avion. On nous demande d’attendre un peu afin que les bagages à main soient mis en place devant l’appareil. Une fois que c’est fait, nous voilà lâchés.

Le bus nous ramène au terminal en quelques secondes où nous pouvons nous diriger vers le carrousel à bagages.

Ma valise arrive assez vite, et me voilà sortie de l’aéroport en quelques minutes. Dans le hall je repère mon chauffeur en un seul coup d’œil même s’il n’est que 13H30. Il tient son téléphone avec mon nom inscrit dessus. J’avais réservé chez Welcome Pickups afin d’être sûre d’arriver rapidement à destination, mon hôtel étant à 40 minutes de l’aéroport, dans le quartier de Lapad. J’avais indiqué 13H40 mais j’ai finalement pris moins de temps que prévu pour sortir de l’avion, mon chauffeur est également en avance alors c’est parfait.

J’ai choisi un hôtel situé à dehors de la vieille ville car je sais qu’il y a énormément de monde dans Dubrovnik et je préférais un endroit calme, avec piscine pour me reposer un peu après les visites. Il s’agit d’un resort avec plusieurs piscines, vue sur la mer Adriatique, bref un bel endroit pour décompresser après de longues journées. Le chauffeur récupère ma valise et m’amène à son véhicule.
Il pleuviote mais je vois très rapidement que le ciel bleu commence à devenir majoritaire. La pluie va rapidement cesser, ça se voit ! Sur le chemin, je discute un peu avec Ivan qui est né et à vécu toute sa vie ici à Dubrovnik. Il me confie qu’il a fait beau tout ce matin et que la pluie s’est invitée depuis une petite heure. Le temps est à l’orage comme dans beaucoup d’endroits actuellement, ce que je lui confirme sans problème vu ce que j’ai constaté aussi à Ljubljana et Zagreb. Il me dit que même si ce n’est pas la pleine saison, il y a déjà beaucoup de touristes à Dubrovnik, le mieux reste de se lever tôt pour profiter de la ville avant que les bateaux de croisières n’arrivent, ou en fin de journée quand ils sont partis.

Nous traversons de jolis paysages et plus on avance, plus le ciel se dégage. Quelques bouchons nous ralentissent aux alentours de la vieille ville puis nous filons vers Lapad, un peu plus loin.

Ivan me dépose devant l’Hôtel Neptun, qui fait parti d’un grand complexe de plusieurs établissements. J’aperçois déjà la magnifique vue sur la côte depuis ici. La pluie s’en est allée, je vais avoir le droit à une magnifique après-midi.

A mon arrivée, un valet récupère ma valise et m’invite à aller faire mon check-in. Même s’il n’est que 14H, ma chambre est prête avec une heure d’avance, je peux donc déjà la récupérer. On me tend un plan des lieux, car il y a plusieurs bâtiments, plusieurs restaurants, bars, etc. Le valet m’accompagne avec ma valise au 7ième étage sur les 8 qui composent le bâtiment.

Je découvre ma jolie chambre avec une terrasse donnant partiellement vue sur mer. Sur le comptoir, je retrouve un petit mot à mon attention accompagnée d’un plateau avec quelques gourmandises (chocolat, fraises, macarons), ainsi qu’une bouteille d’eau et une bouteille de vin. L’attention est remarquable et je sais qu’elle découle de mon statut « Silver » chez Hotels.com, l’établissement faisant parti des « VIP » qui offrent ce type de prestation.

Je défais mes affaires et prépare mon sac pour aller explorer la vieille ville. Pour m’y rendre je dois prendre le bus 6 situé juste à côté de l’hôtel. Il s’agit du terminus donc c’est pratique car il n’y a forcément pas grand monde au moment où on y monte. Le tarif est de 1.99€, autant dire 2€, et il est demandé d’avoir l’appoint.

Je grimpe dans le bus qui part en direction de Pile, porte principale de la vieille ville. Le trajet ne dure que 10 minutes, c’est donc plutôt rapide. Tous les bus s’arrêtent au même endroit sur cette place qui est noire de monde.

Ça me fait bizarre après Ljubljana et Zagreb, beaucoup moins touristiques, de me retrouver ici à Dubrovnik, qui est la destination de villégiature de beaucoup d’Européens.

Il est 15H15 quand j’arrive devant la porte Pile, entrée connue de la forteresse. Un sens de circulation est en place afin d’entrer et sortir du lieu de manière fluide.

La vieille ville est composée de beaucoup de jolis bâtiments mais avec le monde il est difficile de se frayer un chemin, je n’imagine même pas à quoi ça doit ressembler en plein été. La plupart des visiteurs ont une glace à la main, les glaciers doivent carburer ici !

La grande allée principale regorge de belles architectures et au fond on ne peut pas rater la Clock tower avec son grand clocher.

Malheureusement je trouverai encore le moyen de tomber sur des travaux dans les environs ! Décidément, je suis poursuivie !

Le Rector’s Palace s’impose à tous avec ses immenses colonnes. On se croirait en Grèce ! Je fais le tour de ces jolis monuments entre lesquels se trouvent beaucoup de boutiques de souvenirs. Dans les ruelles se sont les cafés et les restaurants qui remplissent les lieux. Les gens mangent à toute heure de la journée j’ai l’impression.

Au coin de la rue, j’arrive devant la Cathedrale of Assumption of the Virgin Mary, avec son magnifique dôme. La visite de la cathédrale est gratuite.

Non loin de là se trouve un marché qui vend à la fois de la lavande et des fruits. J’aurai bien envie de m’en acheter mais quand je pense qu’ils ont passé la journée au soleil, ça me passe un peu l’envie.

J’arrive à présent au vieux port de Dubrovnik où les bateaux d’excursions se croisent. La vue sur la mer et sur les remparts est vraiment chouette, j’ai hâte de monter aux remparts demain afin d’avoir une vue encore plus impressionnante.

Il est 17H et je sens vraiment que l’enceinte de la forteresse se désempli un peu, mon chauffeur avait raison !

Je grimpe à présent dans les petites ruelles afin de visiter les hauteurs. On y trouve surtout des cafés et des restaurants dont les petites tables s’empilent au milieu des allées. Je ne m’éternise finalement pas plus que ça ici.

Avant de partir, je passe à l’office du tourisme afin d’avoir quelques informations pour la montée des remparts et on m’indique que ça ouvre à 8H demain matin et qu’il est possible d’acheter le ticket juste devant l’entrée, ou alors de payer pour le Dubronvik Pass qui coûte le même prix mais inclut également le bus et d’autres visites. J’opte donc pour le Dubrovnik Pass pour ma journée de demain.

Je ressors à présent de la forteresse et j’en profite pour aller faire un tour sur les terrasses adjacentes. La vue sur les rochers et l’eau qui se fracassent en bas est tellement belle. On y voit des gens faire du kayak en dessous, ça a l’air drôlement sympa.

Sur les coups de 18H je me décide à repartir de la vieille ville. Je commence à fatiguer et j’ai ultra chaud. Je m’arrête dans une supérette pour m’acheter de quoi manger, et j’attrape le bus 6. Je ne risque pas de me tromper car je vais jusqu’au terminus.

Il est 18H30 quand je reviens à l’hôtel. Je grignote un petit quelque chose et je me prépare pour aller faire un plouf. Il y a 4 piscines extérieures et une piscine intérieure, ça va me faire du bien de patauger un peu après plus d’une semaine de voyage à courir partout.

Pour récupérer des serviettes je dois me rendre au SPA situé au deuxième sous sol, remonter au niveau des piscines, un vrai labyrinthe. Il n’y a absolument personne en cette fin d’après-midi, je vais avoir une paix monumentale.

La première piscine dans laquelle je vais est un peu fraiche mais cela fait tellement du bien après une semaine à marcher 20 bornes par jour. Le soleil commence à descendre dans le ciel, la lumière est magnifique. Cet endroit est vraiment un petit paradis avec des airs de vacances.

Je profite de patauger un moment au calme avant de passer dans une autre piscine, à débordement cette fois. Elle sera un peu plus chaude et aura également une vue magnifique sur la mer.

Je vois pas mal de personnes qui se baignent dans la mer, il semble y avoir beaucoup de rochers dans les environs. L’hôtel dispose de transats sur sa propre plage délimitée mais pour l’instant je préfère me contenter de la piscine.

Je vois que le coucher de soleil ne va pas tarder, le ciel devient de plus en plus beau, je me décide alors à sortir de la piscine pour aller chercher mon appareil photo. Je remonte dans ma chambre pour attraper appareil photo et caméra. Je redescends rapidement et regagne la promenade qui fait le tour des hôtels et restaurants. La vue est incroyable, l’île en face est teintée d’une lumière orange.

Je remonte un peu la promenade pour profiter de ce magnifique panorama.

Je finis par revenir à la réception de l’hôtel, un endroit idéal pour regarder le sunset en profitant de sa magnifique terrasse. Il est 20H15 quand je retourne finalement dans ma chambre. Le soleil se couche d’ici quelques minutes, il fait de plus en plus sombre et à 21H c’est finalement le noir complet. Il faut dire que plus ça va et plus je vais à l’Est donc le soleil se couche de plus en plus tôt depuis le début de mon voyage.

Je fais un peu le trie dans mes affaires et je prépare mon sac pour demain.
Demain ça ne rigole pas, je vais monter sur les remparts et me farcir les 1080 marches qui font le tour de la vieille ville. Mais je suis sûre que la vue en vaudra le coup !

Je me couche raisonnablement tôt ce soir, mes prochains jours de voyage ne vont pas être reposants.

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