Voyage à Marrakech en solo [21.01.24 : Vols pour Marrakech et découverte du riad]

Après un mois de janvier bien frais, il est l’heure de partir au soleil !
Pour une fois, point de réveil à pas d’heure pour courir à l’aéroport en voiture.
Il est 12h15 quand je pars de chez moi en direction de la navette aéroport. Il fait gris aujourd’hui, et la pluie commence à tomber. Au moins, ma destination va être dépaysante, et pas qu’un peu !

Le bus arrive pile à l’heure, à 12h30, et nous partons en direction de la gare TGV, puis de l’aéroport.
Nous sommes déposés à l’aéroport 25 minutes après, alors que le vol Air Arabia vient de se poser.

En regardant Flight Radar, je constate que le vol AF7462 en provenance de CDG n’est toujours pas parti. Ça sent mauvais pour mon départ, pourtant prévu à l’heure.
En pénétrant dans le terminal, je ne constate pas de cohue particulière, mais je vois que le vol de ce matin, prévu à 11h20, ne décollera finalement qu’à 14h20. Bon sang, mais qu’est-ce qu’il se passe à Paris ?

Je me rends au guichet SkyPriority afin de récupérer mon boarding pass, mais surtout pour demander s’ils ont des indications horaires quant à notre retard. Le jeune homme me répond que l’avion n’est pas encore parti de Paris. Il faudra compter 1h de retard grand minimum, mais ils n’ont pas encore d’information. Il me dit qu’un slot est prévu à 13h20 pour notre vol, mais ce n’est pas sûr qu’il puisse le prendre. Si c’est le cas, il n’y aura aucun problème avec ma correspondance, si ce n’est pas le cas, il faudra que je me renseigne en porte.
Ok… Bon, eh bien, on verra bien.
Je récupère mon boarding pass et m’en vais passer le PIF. Ce dernier est complètement vide, il ne me faudra donc que quelques secondes pour le passer.
Il y a pas mal de monde airside. Il faut dire que les deux vols pour Paris sont dans l’attente d’un départ, donc ça en fait du monde à caser !

J’entends déjà mes détracteurs se moquer de moi en me disant que si j’avais pris un vol direct TO depuis MPL, je n’aurais pas risqué une nuit à CDG. Mais qu’à cela ne tienne !
Du côté de Flight Radar, mon vol ne bouge pas de Paris. Il est 13h40. Je commence à me dire que ça pue un peu.

En revoyant le FIDS et le vol de 11h20 qui est annoncé à l’embarquement à 14h, je me dis que j’ai peut-être une chance de monter à bord.
Le comptoir airside d’Air France est un peu pris d’assaut, mais je parviens à obtenir des renseignements auprès d’une jeune femme vraiment adorable. Je lui explique ma situation et elle m’indique qu’elle va regarder, mais que normalement il reste bien quelques places.
En attendant, l’avion vient d’arriver et les passagers débarquent enfin.
Après plusieurs longues minutes à pianoter, elle parvient à booker un siège. Ah non, « il y a un siège cassé rang 38, ça n’ira pas », lui signale sa collègue. Bon. Je commence à me dire que ça ne va pas le faire. Elle n’arrive à sortir que des sièges sur mon vol initial et pas sur celui qui s’apprête à partir. C’est un peu la galère. Elle me demande si j’ai un bagage en soute, réponse négative, pour une fois je ne voyage qu’avec ma valise cabine, ça va clairement m’aider dans ma requête.

Je lui demande s’il reste de la place en Business, que sinon je suis prête à payer un upgrade (qui était à 69 € sur mon appli). Elle va se renseigner. Je lui demande le coût en miles, histoire de garder aussi cette option de côté.
Quand elle revient, je l’entends dire qu’il reste 8 sièges en classe éco, et elle imprime à présent un boarding pass pour sa collègue. Me concernant, elle me demande si j’ai mon boarding pass. Je le lui tends alors et, en échange, la voici qui me donne ma nouvelle place en 1C, sur le vol qui s’apprête à partir.
Chouette, j’ai donc été upgradée sans débourser un centime, et au final, je vais partir à l’heure à laquelle j’aurais dû partir. Voilà de quoi débuter le voyage sereinement.
Elle m’explique qu’en raison de la météo, des dégivrages étaient nécessaires à Paris et que c’est ce qui a occasionné ce bazar. Je la remercie chaleureusement, elle a vraiment été top et n’a rien lâché.

Je ne sais pas trop quelle bidouille elle a faite, mais l’application m’indique maintenant un vol annulé. Bon, ne cherchons pas.
Finalement, ça se décoince un peu au niveau de mon vol original. Il vient de partir et a une arrivée prévue à Montpellier à 15h. Le temps de repartir, normalement ça l’aurait fait quand même, mais étant dans l’incertitude et dans l’incapacité physique de courir à CDG s’il avait fallu, je pense que j’ai fait le bon choix.

L’embarquement de mon nouveau vol a lieu immédiatement. Je me dirige donc dans la file SkyPriority avec mon nouveau boarding pass Business.
Nous attendrons un long moment dans la passerelle avant de pouvoir accéder à notre A321.

Le vol semble bien complet. Entre les gens qui ont dû s’acheminer autrement à Paris et ceux qui ont, comme moi, été rebookés dessus, je pense que ça a été une sacrée pagaille à gérer aujourd’hui.
La cabine Business est composée de seulement 3 rangs. J’ai eu de la chance d’obtenir cette place !
Ma voisine en 1A est en partance pour PTP, comme une quarantaine d’autres pax à bord. La cheffe de cabine passe dans les rangs afin de s’assurer que tout le monde a les bonnes informations. Leur vol est retardé et il est possible qu’ils les attendent, au vu du nombre qu’ils sont.

Comme toujours dans les Airbus d’Air France, le siège du milieu est neutralisé en Business.
À 14h30, la porte est fermée et les consignes de sécurité sont énoncées par l’équipage. Nous partons au roulage peu de temps après, sans avoir eu aucun message de notre commandant de bord.
M. 1F est stressé et demande la durée du vol. La cheffe de cabine lui répond que nous avons 1h13 de vol. C’est bon à savoir.
À 14h45, nous quittons le tarmac de MPL. Je n’ai aucune vue de notre belle région pour une fois, mais je me console en me disant qu’au moins, je n’aurai pas à courir à CDG et, en plus, je suis en Business alors, ô les cœurs !

Les rideaux séparant les classes sont rapidement tirés et le service débute très rapidement, il est 15h10.
La célèbre boîte est déposée sur ma tablette, puis on me demande ce que je souhaite boire. Je demande une bouteille d’eau qui me sera gentiment tendue. « Quelque chose d’autre ? » me demande la PNC. Je ne voyais pas de champagne sur le chariot, mais je sais que normalement il est bien présent à bord, alors je tente ma chance en réclamant mes bulles.
« Oh, j’ai oublié de le sortir, en effet. » Ce n’est pas la première fois que ça arrive. Je ne sais pas si c’est fait exprès pour que ceux qui ne sont pas au courant ou pas assez à l’aise pour le demander laissent tomber, mais ça ne marche pas avec moi.

La PNC me dit « Vous fêtez le départ de Montpellier, vous avez raison ! » Je lui dis que oui, surtout que je n’étais pas censée être à bord de ce vol.
Elle me répond « Ah oui, Marrakech, c’est ça ? » Elle a dû voir mon booking in extremis !
Ma voisine se ravise sur le thé qu’elle avait demandé et me rejoint au champagne. Le couple en 1F et 1D se laisse aussi tenter. Je crois que j’ai une mauvaise influence sur mes co-pax.

La boîte du jour est signée Michel Roth et comprend un pain de campagne, effiloché de bœuf à la moutarde, céleri, pomme et curry doux. Tout ça pour dire qu’il s’agit d’un vulgaire sandwich, quand même. On y trouve également un délice au citron avec coque de chocolat blanc et un palet au chocolat noir. Malgré le look peu appétissant du sandwich, c’était quand même plutôt bon.

Le WiFi est bien fonctionnel sur ce vol, je sélectionne le pack Messages, comme à mon habitude.
Une annonce de notre commandante (oui, c’est une femme !) nous souhaite la bienvenue à bord. Elle nous explique que, pour partir le plus vite possible, elle a retardé son message d’accueil. Elle s’excuse bien évidemment pour ces trois heures de retard et nous annonce un atterrissage prévu à 15h55 à Paris CDG, où le brouillard est toujours présent et est bien la cause de ce gros retard.

Nous serons débarrassés sur les coups de 15h25. Pour ma part, je n’ai pas vu le vol passer, car j’ai pas mal discuté avec Mme 1A, qui me confie qu’elle préfère normalement être côté couloir. Mince alors, on aurait pu échanger. Elle s’aperçoit soudainement via l’application AF que son vol est parti sans elle (enfin, plutôt sans eux, pour rappel, ils étaient 40 à bord). Aïe.

La cheffe de cabine fait son possible pour répondre à toutes les interrogations des passagers. Il y aura 61 rebookings, mais les 40 pax pour PTP restent dans le flou, car elle ne les voit pour l’instant pas dans sa tablette comme étant laissés sur le carreau. Bizarre… Il faudra attendre l’atterrissage pour en être sûr.
Elle nous explique que c’est le bazar depuis ce matin. Ils sont partis de LYS et tout était verglacé, il n’y avait qu’un seul poste de dégivrage et à CDG, même scénario. Les retards se sont donc enchaînés.

À 15h50, une annonce retentit pour nous indiquer un atterrissage imminent.
Comme cela était déjà le cas lors de mon retour d’Helsinki en novembre, il est à nouveau demandé de couper tous les appareils électroniques, y compris ceux placés en mode avion. Je comprends donc que la visibilité doit être nulle à CDG, pourtant, par le hublot, tout a l’air plutôt normal.

Après une rapide descente, il est 16h lorsque nous nous posons à CDG, et le brouillard n’est pas si pire que ça. Un petit roulage nous amène à nous stationner à l’extrémité du 2F.
Je consulte les informations sur mon vol d’origine, qui va finalement arriver à 17h à CDG. Au final, j’aurais été plus que dans les temps si j’avais gardé mon vol initial, mais dans le doute, aucun regret d’avoir demandé à changer, et surtout, j’ai pu profiter des bulles.

M. 1F n’est pas du tout dans le même esprit que moi et crie haut et fort, devant les PNC, que c’est la dernière fois qu’il prend Air France et que le vol de PTP aurait dû les attendre. Certes, il n’a pas tort, mais de là à le reprocher à la cheffe de cabine, qui a fait son maximum, ce n’est pas top.

Le débarquement est rapide et au bout de la passerelle, du personnel attend les naufragés du vol de Pointe-à-Pitre. M. 1F se fait encore entendre, il trouve ça inadmissible que le vol soit parti et exige son bagage.
Je les laisse régler leurs comptes et de mon côté, je m’en vais suivre les panneaux pour me rendre au 2E hall L, d’où mon vol va partir. Le passage de la PAF sera très rapide, il n’y avait absolument personne et on m’a redirigé vers le PARAFES, qui n’était qu’une simple formalité.

J’ai quelques couloirs à remonter et un escalator à prendre et, après de multiples tapis roulants, me voilà devant le hall L, juste derrière le PIF.
Le duty-free est très chouette, bien achalandé, et l’ambiance est plutôt sympa.

La porte L21 est la première et se situe tout au début de la jetée. Il est 16h35 lorsque j’y arrive, il m’a donc fallu 35 minutes depuis notre arrivée, c’est très correct.

Le hall L est complètement désert, il n’y a pas un chat et donc pas un bruit, c’est bien agréable. Après réflexion, je suis pratiquement sûre que c’est ma première fois ici, alors j’en profite pour aller voir Inès, le célèbre chat couché tout au fond du terminal.

Je voulais tenter le salon, mais ce dernier est fermé depuis 16h. Pas de bol, je ne saurai jamais si ça aurait pu fonctionner sur un malentendu ou non.
Ce sera donc direction le Starbucks pour grignoter un peu. Quand je fais remarquer au barista à quel point c’est calme ici, il me dit que normalement ce n’est pas le cas, mais qu’aujourd’hui, beaucoup de vols ont été déplacés dans d’autres terminaux. Ceci explique cela !
Après m’être posé dans une des nombreuses portes vides, je retourne en L21 sur les coups de 18h.

Mon nouveau boarding pass indique une zone d’embarquement 2 au lieu de 3, je me dirige donc vers la file SkyPriority.
L’embarquement ouvre à l’heure prévue, à 18h05. Une vérification des passeports a tout d’abord lieu avant de pouvoir rejoindre les files menant aux portes automatiques.
L’accès à la passerelle sera pratiquement immédiat, sans aucune attente supplémentaire, et nous pénétrons rapidement dans l’avion juste après.
L’accueil à bord est souriant, tout d’abord en anglais, puis en français.

Je m’installe en 7F et place ma valise sur la tranche dans le nouveau compartiment. D’ailleurs, l’équipage ne cesse de le répéter encore et encore, mais ça ne rentre pas dans toutes les têtes.
Le WiFi est déjà actif, voilà un bon point ! Les pleins de carburant étant en cours, il est demandé de ne pas s’attacher.

À 18h30, l’OPL nous souhaite la bienvenue à bord de cet A320 et nous indique que nous attendons les derniers chargements de bagages avant de partir.
La durée du vol sera de 3h24 et, à l’arrivée, un beau temps « comme d’habitude », dit-il, avec 25°C.

L’embarquement touche à sa fin, je constate que mon rang est peu garni : il y a quelqu’un en 7A et moi en 7F, c’est tout.
Des passagers, compressés dans leurs rangs, prendront le parti de venir occuper les sièges couloir en 7C et 7D, mais je reste tout de même sans voisin. Voilà qui s’annonce comme un bon vol.
Nous partons au push et les consignes suivent rapidement. Mon téléphone affiche 1°C, glagla, j’ai hâte d’être au soleil quand même !

Le roulage sera un peu long et nous finirons par quitter CDG à 18h45.
Nous traversons de grandes agglomérations lumineuses visibles par le hublot. Cap sur le sud et la chaleur !
Le WiFi aura quelques déconnexions, mais dans l’ensemble, il était bien fonctionnel via le pass Messages.
La lumière en cabine est plutôt agréable, ni trop forte ni trop faible.

Le service aura lieu aux alentours de 19h30. Aujourd’hui, au choix : sandwich fromage et légumes ou uniquement légumes. Toute la sélection est donc végétarienne. Il faut dire qu’avec un vol à destination du Maghreb, pas sûr que le sandwich habituel au jambon aurait eu beaucoup de succès.
J’accompagne ce mets d’un verre de jus d’orange, et on me tend également un duo de galettes bretonnes.
C’est très léger pour un vol de 3h30 à l’heure du dîner, mais on est habitués à ça avec AF.
Le vol se poursuit dans le calme et la lumière se tamise un peu plus.

Un deuxième passage du panier de sandwichs a lieu, pour ceux qui ont encore un petit creux, il est donc possible d’obtenir une deuxième ration.
Des turbulences se font sentir peu après 20h, mais elles seront très légères.
À 20h30, la cabine est plongée dans le noir. Au dodo, tout le monde !

La consigne des ceintures refera son apparition à 21h avec l’annonce de nouvelles turbulences, mais il n’en sera rien, ou du moins, je ne les ai pas senties.
À 21h40, on nous annonce le début de la descente et notre pilote nous précise que nous allons arriver à 22h02 à Marrakech, avec une arrivée au parking à 22h05. À l’arrivée, toujours une belle météo et 20°C.

Étrangement, la cabine sera rallumée et nous traverserons pas mal de turbulences avant d’arriver.
Comme prévu, il est 21h58 lorsque nous posons nos roues sur le tarmac. Nous traversons une longue rangée d’appareils Ryanair avant d’aller nous stationner au contact.
La passerelle sera rapidement mise en place et nous pourrons rejoindre l’aéroport en quelques secondes. Le cheminement est assez long avant de finalement pouvoir descendre au niveau de la PAF.

Aucune attente, je suis immédiatement appelée pour me présenter au premier policier disponible. Il inspecte mon passeport et me demande si c’est ma première visite au Maroc et combien de temps je reste. Il me demande ensuite où je vais loger et quel est mon métier avant de tamponner mon passeport et d’apposer mon numéro d’entrée manuellement.
Avant de quitter la PAF, il me faut encore tendre mon passeport et mon boarding pass à un dernier policier qui contrôle la sortie de la zone et me souhaite une nouvelle fois la bienvenue.

Je n’ai aucune valise à récupérer au carrousel mais je dois passer un contrôle bagage avant de pouvoir accéder au terminal des arrivées.
J’ai plusieurs choses à faire ici : tout d’abord récupérer une carte SIM et retirer de l’argent avant d’aller retrouver mon chauffeur à l’extérieur.

Dans le terminal des arrivées, on peut trouver le stand de tous les opérateurs, et le premier qui m’accueille à bras ouverts est Orange. Il n’y a pas le choix : le premier prix est à 20€ pour 20Go. Je n’ai clairement pas besoin de 20Go pour 3 jours, mais tant pis. Après vérification, les autres stands proposent la même offre.
J’étais au courant qu’il était possible de récupérer gratuitement une carte SIM et d’aller la recharger en centre-ville, mais je n’ai pas envie de m’embêter avec ça. Je vais donc au plus simple et cède 20€ à Orange. Et je parle d’euros parce que, oui, ils prennent les euros, mais pas la carte. Heureusement que j’avais prévu le coup en prenant quelques billets dans mon portefeuille.

Une fois ma nouvelle carte fonctionnelle, je pars vers le distributeur pour retirer des dirhams. Comme souvent dans les aéroports, il y a des frais. Ici, ils s’élèvent à 3.5€ pour un retrait de 50€, pas donné quand même.
Une fois cette bonne chose faite, je trouve des toilettes, puis je m’empresse de sortir du bâtiment.

J’avais réservé le transfert avec mon riad pour un coût de 25€. Ce n’est pas donné par rapport au taxi, qui est à 15€ en soirée/nuit, mais j’aurai le luxe d’avoir le chauffeur qui vient me récupérer sur place pour m’amener jusqu’à devant le riad, et non au parking le plus proche. La plupart des riads ne sont pas accessibles en voiture, il y a donc toujours une petite marche à faire et je ne voulais pas m’imposer ça en pleine nuit alors que je ne connais pas les environs.

À ma gauche, comme on me l’avait indiqué, le chauffeur est là avec un panneau à mon nom. Il me souhaite la bienvenue, prend ma valise et m’accompagne jusqu’à la voiture, où un autre chauffeur m’attend. Ils prennent ensemble la route en direction de la médina.
Première vue sur Marrakech : il y a une circulation de folie, cette ville ne s’arrête jamais ! Entre les deux voies de voitures, il y a un signal lumineux, c’est assez malin, car c’est bien visible la nuit.
Le chauffeur me dépose dans une petite ruelle et m’indique qu’on va maintenant continuer à pied. Le second jeune homme m’accompagne sur quelques mètres, tout au fond d’une ruelle qui mène à ma destination.

Il n’est même pas encore 23h quand nous poussons la porte du Riad Tawargit. Ma valise déposée dans le salon, je suis accueillie par le gérant, qui m’invite à prendre place. Il me souhaite la bienvenue et m’apporte quelques gâteaux ainsi qu’un thé à la menthe. L’hospitalité semble être le maître mot dans ce pays !
Je dois tout d’abord remplir un formulaire de police avec mes informations et le numéro qui a été apposé sur mon passeport, avant de pouvoir récupérer la clé de ma chambre.

Le gérant me propose de faire un tour des lieux soit maintenant, soit demain matin si je suis trop fatiguée. J’accepte de faire le tour du propriétaire maintenant, et cela sera assez rapide.
Au rez-de-chaussée, on trouve un jacuzzi chauffé à 34°C au centre du jardin, un peu plus loin divers petits espaces pour se poser, un hammam et une salle pour les massages.

La terrasse est accessible à tout le monde, et c’est aussi ici que se trouvent les suites, dont la mienne. J’avais réservé une suite avec terrasse privée, et c’est la suite 9 que je vais occuper. On me montre la chambre et les équipements, puis on me souhaite une bonne nuit. Le gérant m’indique qu’il dort dans la suite à l’opposé de la terrasse et que si j’ai besoin de quoi que ce soit, je peux venir taper à sa porte.

Je prends vite possession des lieux. Si la chambre est mignonne et grande, il n’y a pas grand-chose, pas de bouilloire, même pas de télé, mais cela semble être une caractéristique commune à tous les riads que j’avais vus, et j’étais au courant.

Le lit est confortable et de bonne taille. J’ai aussi un petit buffet et surtout un grand placard dans un coin pour déposer tout mon bazar. La salle de bain est très typique, j’aime beaucoup. J’ai tout le nécessaire pour mon séjour, c’est parfait !

Il est 00h30 quand je me mets enfin au lit. J’ai bien mérité une bonne nuit de sommeil dans mon nouvel environnement.

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