Voyage en Pologne en solo [14.09.20 : Retour en France]

Réveil à 5H ce matin, et bien évidemment, ça pique ! Je me prépare rapidement et ferme définitivement ma valise.
Je descends à la réception pour mon check out et pour récupérer ma lunch box. Il n’est que 5H30, j’ai le temps d’en déguster un peu le contenu en attendant mon chauffeur qui doit être là d’ici 20 minutes.

A 05H50 comme prévu, le chauffeur, un jeune homme, entre dans le hall du Mercure. Il prend ma valise et ouvre son immense coffre. La voiture est un van qui peut accueillir 8 passagers, autant dire que je vais avoir de la place.
Le jeune homme m’indique que nous arriverons à l’aéroport dans 25 minutes. Il était vraiment très sympa, nous avons un peu discuté durant le trajet. Le soleil s’est bien levé sur Cracovie depuis que nous sommes partis, il fait à présent jour.

Je lui paye en liquide les 79 PLN prévu par Krakow Airport Express et me voilà à 6H10 devant l’aéroport presque vide.

Je traverse le hall des départs et vais m’assoir en attendant l’heure d’ouverture du check-in. Cette dernière ne tardera pas ! A peine 10 minutes après mon arrivée, je m’en vais devant les comptoirs de LOT pour aller déposer ma valise et récupérer mon boarding pass. LOT dispose d’une zone dédiée pour leurs comptoirs d’enregistrements, c’est normal après tout, ils sont sur leur territoire.

Je suis accueillie formellement par le personnel qui expédie la tâche vite fait, bien fait. On m’indique de me rendre en porte 5 même si ce n’est pas encore officiellement annoncé.

Je passe la sécurité et bien évidemment, je sonne à nouveau. On me contrôle finalement assez rapidement et me voilà airside.

Il n’y a vraiment rien à faire dans cet aéroport, en plus, beaucoup de choses sont fermées. Je passe le temps jusqu’à l’heure d’embarquement. La salle se remplie bien et je compte que l’avion sera quasiment complet une fois de plus.

Le boarding est annoncé pour 07H50, il est expliqué qu’il n’y aura pas de priorités à cause du COVID, et tous les rangs sont invités à embarquer en même temps (quel intérêt de faire ça ??). L’embarquement passe par une seconde salle où nous devons scanner notre boarding pass avant d’accéder au sous-sol.

Après quelques escaliers nous voilà tous aux pieds du bus. Et oui, encore un embarquement par bus.

Nous ne faisons que 5 minutes de trajet avant d’arriver devant notre Bombardier Dash 4, digne d’un jet privé.

J’embarque et prends place en 18D, j’aurai bien évidemment un voisin. Ces sièges sont définitivement les pires que je n’ai jamais vu en terme de largeur, je ne comprends pas comment ça existe encore.

A 08H08 le boarding est terminé et le commandant de bord nous annonce un vol calme d’une durée de 55 minutes.

A 08H11 les moteurs se mettent en marche et les consignes de sécurités sont exécutées en Polonais puis en Anglais. Décollage ! Nous quittons Cracovie.

A 08H25 on nous distribue une serviette désinfectante, contrairement à mon autre trajet avec LOT où nous avions eu uniquement le droit à une lingette rafraichissante.

S’en suit le service, comme à l’aller, nous avons tous le droit à une bouteille d’eau de 50cl et un gros gâteau. Pour un vol de moins d’une heure, on peut dire que le service est excellent.
Mon voisin ne mangera pas, moi non plus, je considère que durant une heure il est facile de ne pas avoir à enlever son masque et d’assurer sa sécurité et celle des autres.

Un nouveau service au panier arrive, cette fois ça sera bretzel ou cacahuète. Quel beau service franchement, je suis étonnée !

Il fait relativement chaud dans la cabine, surtout que j’ai le soleil qui tape en plein sur le hublot.
Nous sommes débarrassés de nos déchets peu de temps après, il est déjà 08H40 et le commandant reprend la parole pour nous annoncer une descente d’ici une dizaine de minutes.

Effectivement, à 08H45 nous amorçons la descente sur Varsovie où nous nous posons moins de dix minutes plus tard. C’est toujours impressionnant de voir les roues sortir sur ce type de petit appareil.

J’assiste ensuite à un véritable instant Danette où les plus pressés se donneront pour mission d’attendre le débarquement debout dans l’allée. L’avantage d’être côté hublot c’est que j’attends tranquillement que la voie soit libre.

Sur le tarmac, un bus nous attend pour nous conduire à l’aéroport non loin de là.

Il est 09H05 lorsque le bus nous dépose devant le terminal, je reconnais bien l’endroit car j’étais arrivée de ce côté-là il y a 9 jours lorsque j’ai fait mes premiers pas en Pologne.

Les valises seront délivrées au tapis numéro 3, tout au bout. Une petite marche m’attend pour aller récupérer ma valise qui sera sûrement là avant moi.

Ma valise arrive la deuxième, encore une fois il n’y a que très peu de monde qui attend un bagage ici.

Je m’arrête prendre un petit-déjeuner dans le terminal des arrivées, qui est complètement désert. Pour l’aéroport d’une capitale Européenne, c’est vraiment étonnant mais vu le peu de vol qu’il y a en ce moment…

Je passe le temps pendant 45 minutes tout en sirotant mon Caramel Machiatto.

Il est 10H, je décide de remonter au niveau des départs, ça sera peut-être plus peuplé et je pourrai sûrement me poser quelque part en attendant mon vol, dans plus de 6H…

Tous les escalators et les ascenseurs qui mènent à l’étage sont condamnés et « réservés au personnel », c’est à ne rien y comprendre mais je n’arrive pas à sortir de ce terminal, c’est dingue. Je demande, et certains personnels ne semblent pas au courant de ces blocages qui ont l’air temporaires. On fini enfin par me renseigner.

Pour pouvoir atteindre l’étage et le terminal des départs il est nécessaire de sortir de l’aérogare, de prendre un ascenseur à l’extérieur et de re-rentrer.

Un scanner de température nous accueille. Un agent filtre les passagers afin de n’accepter que les gens ayant un billet pour les départs du jour. Je pense que c’est pour cela que les nombreuses autres entrées sont interdites.

J’arrive enfin dans le hall des départs, ce fut compliqué dis donc !
Mon vol est affiché mais il est touuut en bas du FIDS, et oui il n’est que 10H15, je dois encore attendre 6H… mais qu’est ce que je vais bien pouvoir faire ? Il n’y a pas beaucoup d’endroits où se poser landside en plus. Les comptoirs d’AirFrance sont situés au niveau du concourse C, je me rends devant et vois que le dépose bagage pour le vol d’avant, à 12H40 est en train d’ouvrir. Je me demande si je ne peux pas lâcher ma valise dès maintenant même si mon vol est dans 6H.

Je tente ma chance au service client en demandant si jamais il reste de la place, s’il y avait possibilité de modifier mon vol pour partir avant. On me répond d’aller voir à la billetterie, ce que je m’empresse de faire.
Je ne suis pas accueillie en Français mais on m’accueille tout de même gentiment. J’explique la situation, mon vol initial au départ de Cracovie a été annulé et j’ai demandé à être replacé au départ de Varsovie. Ne sachant pas mon heure d’arrivée ici, j’ai préféré prendre large, et me voilà maintenant à attendre mon vol dans 6H. Je demande si à tout hasard il n’y aurait pas de sièges disponibles sur ce vol qui part bien avant. On prend ma pièce d’identité et on me demande de patienter. J’attendrai bien une dizaine de minutes avant qu’on me confirme qu’il est possible de me changer de vol (gratuitement). On me propose de prendre ce vol de 12H40 qui arrivera à paris à 15H05 puis un vol à 18H40 pour Montpellier où j’arriverai à 20H. Je valide cette proposition car même si l’escale à Paris sera plus longue qu’initialement, j’arriverai tout de même près de 3H avant à Montpellier, et ça, ça change tout !

Je lui demande s’il y aurait des sièges en hublot, tant qu’à y être, il me répond qu’il va faire le maximum et me demande même si je souhaite être à l’avant ou à l’arrière de l’appareil, je lui réponds que ça m’est égal, mais si le siège milieu pouvait être libre ça serait parfait. Il me dit que c’est bon, il a pu réserver les sièges demandés.

Je remercie chaleureusement cet agent ! Il m’indique que je peux aller récupérer mon boarding pass et déposer ma valise dès maintenant. Je vois dans l’application AirFrance que je peux m’enregistrer sur ces nouveaux vols même si les anciens apparaissent toujours.

Je repasse donc au dépose bagage, on me remet mon boarding pass et je me débarrasse de ma valise.

Je passe le filtre de sécurité, cette fois je ne sonne pas mais on me demande tout de même de rester là pour être testée aux explosifs. Cela dure quelques secondes et je peux enfin reprendre mes affaires et partir dans le terminal.

Il est 10H45, j’ai finalement peu de temps à tuer avant d’embarquer. Je passe un coup de fil à ma Maman tout en me baladant dans le terminal pour dépenser mes 10 derniers zlotys. Je pars ensuite m’assoir en porte 32, d’où mon vol partira. Le vol est d’ailleurs déjà affiché, ça fait plaisir de lire « AirFrance » et « Paris » !

Je pars déjeuner juste en face de la porte et traine un peu dans le terminal (vide et fermé à 70%), en attendant l’heure.

L’embarquement est annoncé pour 12H10 et effectivement le personnel est en train de préparer la porte.

Les priorités sont respectées, je prends place en 08A alors que l’embarquement se poursuit. Il y a peu de monde, les sièges du milieu sont majoritairement vides. Les PNC veillent au grain concernant le port du masque chirurgical et en fournissent pour ceux qui portent un masque en tissu.
Le siège est confortable et surtout bien large par rapport à celui de mon vol précédent.
L’embarquement se termine à 12H25, il n’y a personne en B et C, me voilà donc bien tranquille !

Le commandant de bord prend la parole, ça fait plaisir d’entendre du Français et une voix plutôt joviale. J’ai trouvé les Polonais très monotones dans leur façon de parler sur les annonces du même type.

Les consignes sont rappelées par l’équipage, ne pas utiliser les bouches d’aération individuelles au-dessus du siège (ce qui n’avait pas été énoncé à l’aller), port du masque obligatoire et limiter ses déplacements au strict minimum dans la cabine.

Nous partons au roulage à 12H35 alors que les consignes de sécurités sont réalisées par l’équipage.

Le décollage a lieu à 12H45 pile après un court roulage. Le rideau séparant la Business de l’Economy est fermé et de bonnes odeurs se dégagent de la classe avant, nous voyons de jolis plateaux passer en tout cas.

Il fait assez chaud dans la cabine, le soleil tape fort sur mon hublot mais je ne m’en plains pas.

Peu de temps après le décollage, l’équipe nous remet la feuille de renseignements sanitaires. Voilà qui va m’occuper quelques minutes.

C’est l’heure de manger ! On nous distribue la fameuse sélection sucrée ou salée, et le chariot à boisson s’en suit. Malheureusement étant seule dans ma rangée, on me zappe totalement. J’ai à peine le temps de me retourner pour lancer un regard à la PNC qu’elle revient vers moi nonchalante. Je prends un jus d’orange pour faire glisser les petits gâteaux apéritifs.

Nous sommes rapidement débarrassés mais cela n’empêchera pas mon voisin de devant de demander encore et encore à boire et à manger, au final il n’aura pas porté son masque de tout le trajet. Je comprends qu’on ne puisse pas empêcher les gens de se nourrir ou de s’hydrater en vol, mais sur un vol de 2H, quand même, il faut pas abuser !

A 14H25 on nous annonce une descente imminente avec un atterrissage prévu à 14H45 et une arrivée au parking à 14H55. 31°C nous attendent à Paris, on peut dire que l’été est loin d’être fini ! Les informations sur les correspondances sont annoncées et les PNC se préparent à l’atterrissage.

Nous nous posons effectivement à 14H45 et nous roulons une bonne dizaine de minutes jusqu’à notre point de stationnement

Nous nous stationnons au large (j’y suis abonnée décidément !), mais le commandant de bord reprend la parole pour nous indiquer que nous devons attendre le personnel de Aéroport de Paris pour la mise en place de la passerelle de descente. Nous attendrons une dizaine de minutes avant d’être délivrés. Il est demandé plusieurs fois aux passagers de rester assis et de descendre par rangés. Évidemment, une fois la passerelle mise en place, les plus pressés se retrouvent debout dans le couloir, mais ce n’était vraiment qu’une minorité grâce à la discipline du personnel de ce vol.

Nous descendons, il fait extrêmement chaud dehors ! Il est 15H10 et nous montons dans le bus en direction du terminal que nous regagnons au bout de presque 10 minutes de trajet.

Je remonte dans le Terminal F et arrive devant le panneau des correspondances. Mon vol pour Montpellier à 18H40 partira de la porte F55. Je remonte jusqu’aux gates et me pose non loin de là, pour regarder quelques Replay (car j’ai raté un certain nombre de truc à la télé durant mon absence !).

Il fait un froid de canard dans cet aéroport, ça contraste beaucoup trop avec les 33°C affichés dehors !

Toutes les 10 minutes, un rappel sur les distances de sécurité et le port du masque est diffusé dans les enceintes de l’aéroport. On ne peut pas dire que Aéroport de Paris ne prennent pas les choses à cœur.

Sur les coups de 17H30 la porte d’embarquement se remplie un peu plus. On est tout de même très loin de la foule habituelle.

Je pars m’acheter de quoi grignoter à Starbucks et passe comme souvent à la parfumerie pour me racheter mon parfum. Quand je reviens en porte d’embarquement, le personnel est déjà en place. Le boarding est annoncé à 18h00, en avance sur l’heure prévue. L’embarquement de la Zone 1 est demandé, aucune priorité n’est annoncée. Je prends quand même l’initiative de passer avec ceux de la Zone 1, je n’aurai aucune remarque. Enfin un embarquement par passerelle !
Je prends place en 23F, cette fois je suis du côté gauche de l’appareil, avec une vue directe sur le chargement des bagages.

Cette fois, les PNC ne diront rien sur le port de masque en tissu de certains passagers, à mon grand étonnement.

L’embarquement est assez long et il est demandé de s’assoir rapidement à sa place afin que nous puissions partir à l’heure.
La plupart des rangés ont le siège du milieu de libre et c’est aussi mon cas, une jeune fille prendra place en 23D.

Les bagages sont en train d’être chargés sur le tapis, je les vois depuis mon hublot. Un dernier chargement de quelques valises retardataires arrivent à 18h20. La soute sera fermée peu de temps après mais la porte de l’avion reste ouverte. Est-ce que nous attendons encore du monde ? Il semblerai que non car à 18H35, le commandant de bord prend la parole et se présente.
Il indique que nous sommes prêts au départ pour ce vol de 1H10 à destination de Montpellier, où les conditions de vol sont annoncées comme bonnes.

Le pushback a lieu quelques secondes après, et les démonstrations de sécurité s’en suivent. Depuis les dernier rangs du fond je dois avouer qu’on ne voit pas grand-chose, pour moi ce n’est pas grave, je connais le speech par cœur, mais ce n’est certainement pas le cas de tout le monde.

Le roulage sera assez rapide, et nous quittons terre à 18H50.
Le service débute une quinzaine de minutes après, je prends un jus d’orange. Il n’y aura qu’un service de boisson sur ce vol.

Le vol se passe normalement, alors que le soleil descend tranquillement dans le ciel. La lumière est orange, c’est magnifique.
La descente sur Montpellier est annoncée à 19h30, nous survolons divers quartiers de la Métropole. Je vois même ma résidence depuis le hublot, j’adore !

Nous touchons terre à 19H50 avec une petite musique douce. L’aéroport de Montpellier est désert, comme d’habitude. Le débarquement par rang est demandé, ce qui sera assez long pour que cela arrive jusqu’au rang 23, forcément.
Pendant ce temps, je vois les bagages être sortis de la soute, je suis repérée par le personnel qui me voit faire des photos et qui font les malins en bas.. Oops ! Je vois ma valise passer, me voilà rassurée d’office !

Je râle toujours à la vue de ces escaliers dans l’enceinte de l’aéroport, mais j’arrive rapidement à la récupération des bagages. Ma valise arrive à peine je n’aurai donc pas à l’attendre, c’est l’avantage de sortir en dernier de l’appareil !
Il est 20H03, même si je sors rapidement sans trop d’espoir, je vois la navette déjà partie, pas loin certes, mais déjà partie… Zut alors, je vais devoir attendre la suivante à 20H30.

En attendant je me pose dans l’aéroport car il fait une chaleur étouffante dehors, je n’avais plus l’habitude !
Je passe m’acheter quelques goodies de l’aéroport de MPL, un carnet et un porte clé. Et voilà, à cause de l’attente de la navette je dépense pour des choses inutiles ! haha !

Je me rends à l’arrêt de bus et rencontre un couple de Roumains cherchant à rejoindre la Gare st Roch, ce n’est pas très bien indiqué et on peut vite se retrouver à la Gare Sud de France desservie par la navette. Je tente de leur faire comprendre malgré leur Anglais hésitant.

La navette arrive comme prévu à 20H30, elle mettra 15 minutes à regagner Place de l’Europe. Encore une courte marche avant de regagner mon domicile.

J’arrive chez moi peu avant 21H sous une chaleur étouffante. C’est la fin de ce joli voyage post-pandémie, dans des conditions un peu particulières. Je suis ravie d’avoir pu re-voler et découvrir la Pologne, que je voulais visiter depuis si longtemps. Je suis consciente de la chance que j’ai eu de pouvoir partir et revenir sans encombre.

PS : Le Mercredi matin, moins de 48H après mon retour, les vols entre la France et la Pologne sont interdits par le gouvernement Polonais. On peut dire que j’ai le sens du timing ! ;)

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1 réponse

  1. Very nice article

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