Voyage en solo à Copenhague [09.09.22 : Départ, visite du centre ville & Nyhavn]

Il est 4H10 quand mon réveil sonne ce matin. Toujours dur d’aller attraper le vol de 6H, mais un beau voyage, ça se mérite. Moins de 20 minutes après me voici dans ma voiture en direction de l’aéroport. Le trajet ne durera que 10 minutes, mais je prendrai ensuite pratiquement le même temps dans la recherche d’une place. Le parking P6 que j’avais réservé la veille, est particulièrement rempli aujourd’hui !

A 4H50 je me dirige enfin vers le terminal, il suffit de traverser le parking, cela ne prend que quelques minutes.

Il y a foule ce matin ! Cela fait longtemps que je n’ai pas vu autant de monde pour ce vol matinal. Moi qui ne souhaite que récupérer mon boarding pass à la borne, il me faudra attendre près de 10 minutes. Je n’ai pas de bagage à déposer en soute, j’aurai très bien pu embarquer avec mon boarding pass sur mon téléphone, mais on ne sait jamais, je préfère toujours l’avoir en physique, et pour le souvenir aussi !

Je me dirige ensuite vers le PIF prioritaire où je trouve porte fermée. Mon boarding pass ne veut simplement pas l’ouvrir. L’hôtesse me vient à la rescousse en quelques secondes.

Un grand merci à mon accès prioritaire car il y avait une petite queue pour la sécurité, ce qui est assez rare à cette heure-ci.

Me voilà enfin airside, il est 5H15. Je n’ai que quelques mètres à parcourir pour rejoindre le lounge, nouvellement rebaptisé FDI.

J’y suis accueillie avec le sourire et je me dépêche d’aller me prendre de quoi petit-déjeuner. A peine le temps d’avaler une viennoiserie et un bon jus que c’est déjà l’heure d’embarquer.

A 6H30 précises, je me dirige vers la porte 17, où les passagers commencent à s’impatienter. L’embarquement SkyPriority est lancé au même moment, je serai la première à monter dans l’avion.

L’accueil à bord est timide mais cordial. Il ne me faudra pas longtemps pour trouver mon siège en 5F. Lors de ma réservation la place centrale n’était pas réservable, il en était de même sur le rang d’en face. Au final, il s’agissait de places réservées pour des PNC lorsqu’ils ont besoin d’aller se placer à CDG.

On nous indique (comme toujours) que le vol étant plein, les petits bagages doivent être placés sous les sièges.

A 5H55 ça y est enfin, l’embarquement est complet, nous allons pouvoir partir. Le commandant de bord nous annonce 1H05 de temps de vol, nous serons donc dans les temps à CDG.

Nous partons 5 minutes plus tard au roulage alors que les démonstrations de sécurité sont effectuées. Les lumières se coupent, nous sommes prêts au décollage.

A 6H10 nous quittons la piste dans la pénombre. Direction Paris ! Pour info, il s’agit ce matin de mon 150ième vol, et comme pour le 100ième, ça tombe à nouveau sur un pré-acheminement :( Je compte voir les choses en grands pour le 200ième du coup !

Durant le vol, le lever de soleil sera timide, il prendra bien son temps mais cela me permettra de faire de belles photos une fois de plus.

J’apercevrai des orages au loin que j’essayerai de filmer mais (heureusement), nous serons trop loin d’eux.

La collation de ce matin sera composée de 2 madeleines, un très bon point pour AirFrance, la galette précédemment donnée n’était pas terrible et insuffisante. Je déclinerai le service de boisson et garderai les madeleines pour plus tard.

Le début de la descente est amorcée à 6H50 tandis que le ciel commence à devenir orange vif.

Nous passerons sous une première couche de nuage avant de survoler la région Parisienne. La phase de descente sera relativement longue et nous nous poserons à CDG à 7H18.

Le roulage sera lui aussi plutôt long et assez inhabituel. Après plus de 10 minutes nous voici stationnés au Terminal 2F.

Je ne mettrai pas longtemps à sortir de l’appareil pour rejoindre les arrivées du 2F. Mon vol pour Copenhague est bien entendu annoncé au même terminal je n’ai donc pas à aller bien loin.

Quelques centaines de mètres et un escalator plus tard, me revoici au niveau des départs pour mon second vol.

Direction le lounge ! Et oui mon statut Gold me permet de bénéficier des lounges même lorsque je voyage en classe éco comme aujourd’hui. Moi qui déteste transiter par Paris, je dois dire que ça change un peu la donne.

Accueil dans le lounge avec le sourire comme toujours très agréable. Je me rends cependant vite compte qu’il y a du monde, beaucoup de monde. Je ne sais pas trop où me poser pour compléter mon petit-déjeuner mais je finirai pas me trouver un espace de détente dans le fond du salon.

Le buffet est comme à son habitude, très complet. En cette heure matinale il y a bien évidemment le service du petit-déjeuner où je retrouve les merveilleuses madeleines AirFrance comme je les appelle. Pour ceux qui aiment le salé, il y a aussi tout ce qu’il faut.

Je me rends ensuite dans les Nap Room à l’étage en espérant en trouver une de libre et c’est le cas. C’est ici que je passerai le reste de mon transit, à rédiger ce report, répondre à quelques messages sur les réseaux, programmer mes post instagram de la semaine, etc.

Je constate qu’aujourd’hui les soins Clarins sont ouverts et qu’il faut s’inscrire sur une petite fiche à l’entrée, cela ne m’intéresse pas vraiment mais j’étais souvent surprise de les voir fermés dans les lounges.

Sur les coups de 11H je sors enfin de ma tanière et je vais me poser au rez de chaussée pour le buffet du déjeuner. On vient me proposer du champagne, j’accepte bien évidemment cette proposition pour agrémenter mon repas.

Je me rends maintenant en direction de la porte d’embarquement en F21 car l’embarquement ne va pas tarder.

La porte F21 est dans la zone souterraine du terminal qui garantit donc un embarquement par bus. Ô joie ! Il y a un monde de dingue car 2 vols sont annoncés pratiquement en même temps. Le vol pour Lyon juste derrière en F23 est retardé et son embarquement va avoir lieu juste après le notre.

C’est finalement à 12H10 que nous apprendrons par l’affichage que le vol est retardé de 20 minutes. Son départ aura donc lieu à 12H50.

Nous embarquerons finalement après le vol pour Lyon, à 12H30. L’embarquement se fait donc par paxbus qui arrivent en masse les uns après les autres. Je serai dans le premier, dès l’embarquement SkyPriority. Nous ferons un gros tour de piste avant d’aller nous positionner près de notre appareil où nous resterons stationné de très longues minutes. Nous sommes ensuite invité à descendre pour rejoindre notre passerelle grâce à un long escalier.

Ça y est, j’y suis enfin ! L’accueil dans la cabine est très souriant, il est 13H lorsque je prends place en 6A.

Mon oiseau du jour est composé des nouveaux compartiments à bagages se qui laisse supposer un embarquement plus rapide car il devrait y avoir moins de problèmes pour caler toutes les valises des passagers.

Le vol est annoncé à nouveau complet. S’en suivra un gros bazar suite à divers changement de place.

A 13H20 le commandant de bord nous annonce finalement que nous allons partir d’ici 15 minutes car notre retard du départ nous impose de passer sur un slot différent au niveau de l’espace aérien Néerlandais et qu’un orage sévit actuellement au dessus du pays.

Ici il ne pleut pas mais ça se lève très noir aussi, il faudrait ne pas trop tarder à décoller car sinon l’orage risque de nous attraper bien avant les Pays-Bas !

Nous aurons un temps de vol d’1H30 donc plutôt rapide, et 17°C à destination, un sacré choc climatique pour moi.

Le chef de cabine principal profite du moment pour présenter ses collègues et justifier notre retard au décollage. Le vol précédent a eu besoin d’un temps de débarquement très important en raison de 19 personnes en fauteuil roulants. Effectivement ça se comprend !

Nous partons finalement au roulage alors que les consignes de sécurité sont dispensées.

A 13H50 nous quittons finalement la piste Parisienne avec donc 1H de retard sur l’horaire prévu.

 Il n’y a malheureusement pas grand-chose à voir par le hublot durant ce vol, il sera à 90% nuageux.

A 14H10 le service débute et nous aurons le droit à un sandwich au choix, jambon ou fromage. Pour la boisson cela sera le service classique au verre.

Le temps se dégagera en arrivant au-dessus du Danemark. Je ne sais pas quand est-ce que la phase de descente a commencé, je n’ai pas dû entendre l’annonce.

Par le hublot je vois l’immense pont de l’Øresund qui relie le Danemark et la Suède, on dirait qu’il se termine dans la mer mais c’est en réalité un pont sous terrain sur la deuxième partie du trajet.

Juste à côté se trouve l’île de Saltholm, inhabitée et à moitié inondée la plupart du temps.

Peu après 15H, la consigne des ceintures s’allume, nous allons bientôt nous poser.

Il est 15H15, nous venons de nous poser à Copenhague sous un beau ciel bleu. Il semble y avoir du vent mais on est loin des prévisions météos annoncées à la base.

Je parcours l’aéroport pour rejoindre le terminal des arrivées qui a vraiment l’air d’être très loin. Il se passera bien 15 minutes avant de rejoindre les tapis bagages que je traverserai rapidement. L’aéroport est bondé, il y a du monde partout, surtout aux nombreux bars et cafés présents dans le terminal. On dirait presque l’aéroport d’Amsterdam avec tout ces snacks et restaurants.

Je rejoins ensuite le hall principal où il est possible de prendre métro, train et bus. Pour ma part je voulais prendre le train qui est très rapide et permet de rejoindre la gare centrale, mon hôtel étant à côté.

Des bornes sont à disposition pour acheter des billets mais personne n’est là pour renseigner les touristes. Tout le monde a l’air un peu perdu, moi y compris. Je ne trouve aucun panneau indiquant la station de la gare centrale. En réalité il s’agit du quai 2 et la station s’appelle København H (København étant Copenhague, vous l’aurez sûrement compris avant moi).

Je prends le train de 15H46 qui s’avèrera bondé mais très rapide car en à peine 15 minutes, me voilà arrivée.

La gare est tout aussi bondée que l’aéroport, je la traverse donc rapidement pour rejoindre la sortie. Mon hôtel Scandic n’est situé qu’à 400m, je n’ai pas bien loin à aller.

J’arrive enfin à destination peu après 16H. Je récupère la clé de ma chambre et m’en vais enfin poser mes affaires. J’ai une fois de plus la chambre la plus loin des ascenseurs, on dirait vraiment que j’ai une malédiction avec ça !

A peine le temps de poser mes affaires et de refaire mon sac, c’est déjà l’heure pour moi de repartir.

Je pars arpenter le centre-ville et vu le ciel bleu de cette fin de journée j’opte pour me rendre jusqu’à Nyhavn, le célèbre canal.

Je passe devant la gare puis devant le grand Tivoli Gardens avant de rejoindre le City Hall Square où trône bien évidemment l’Hotel de Ville.

Je trouve que l’architecture ressemble pas mal à Amsterdam, mais le tout baigné dans une ambiance Scandinave avec des Scandic et des Expresso House tous les 500 mètres.

En suivant la foule je pénètre dans Stroget, la grande rue commerçante. Entre célèbres enseignes de prêts à porter et magasins de souvenirs, on peut dire qu’il y en a pour tous les goûts. On trouve aussi beaucoup de snacks.

Au milieu de la rue, je tombe sur une boutique que je connais et où j’ai toujours voulu aller, il s’agit d’un photographie d’iris qui permet d’obtenir son iris en zoom sur papier glacé. Je me note d’y revenir tout à l’heure si j’y repasse, ou dans le week-end, car c’est vraiment l’occasion ou jamais.

Je continue mon exploration du centre-ville Indre By le long de la rue.

Mes pas me mènent non loin du quartier de Christianshavn rempli de ponts et de canaux, tout comme sa voisine Néerlandaise. Je préfère néanmoins garder ce coin pour un autre jour. Il me faudra une bonne vingtaine de minutes supplémentaires avant d’arriver sur la place Kongen Nytrov avec le Théâtre Royal en fond.

Non loin de là se trouve le célèbre canal Nyhavn. Nyhavn veut dire « nouveau port » en danois et c’est le roi Christian V qui a décidé la réalisation de ce port pour transporter les marchandises au cœur de la capitale danoise.

Ce endroit est le plus photographié de la capitale, et on comprend très vite pourquoi. Cette petite avancée autour du canal est entourée de maisons colorées, des restaurants pour la plupart. C’est vraiment magnifique malgré le monde qui s’y amasse. Deux ponts permettent de passer d’une part et d’autre de la rive.

Je passerai un long moment ici à faire des photos alors que la luminosité commence déjà à diminuer.

Après un bon tour dans le quartier, je m’arrête déjeuner en terrasse sur la place Kongens Nytorv avant de rebrousser chemin. Il commence à faire super froid !

Je traverse à nouveau le centre-ville qui n’a pas désempli malgré l’heure du repas passé. Et oui il ne faut pas oublier qu’à ces latitudes le dîner se fait vers 17H30/18H. J’ai fait un compromis et j’ai attendu 18H30 pour ma part.

En revenant sur mes pas je m’arrête à la boutique de photographie d’iris, il n’y a pas grand monde alors j’en profite. Je choisis un format 15×15, ça fera un joli cadeau.

On me photographie mon œil puis on me propose diverses options (cadre, effets autour de l’iris, etc), mais je préfère quelque chose de simple, naturel, et que je pourrai ramener surtout.

Il est 19H30 quand je rentre enfin à l’hôtel après une journée beaucoup trop longue.

Je prends juste le temps de décharger mes photos et c’est avec grand plaisir que je rejoins enfin mon lit.

Une bonne nuit de sommeil m’attend, demain Copenhague sera tout à moi, même si de la pluie est annoncée pour une bonne partie de la journée.

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