Week-end à Annecy en solo [07-08.04.23 : Vieille ville et randonnée au Roc de Chère]

Il est vrai que je voyage peu en France et pourtant ce n’est pas l’envie qui manque ! C’est en train que je vais cette fois partir pour 3 jours en solo. Pour ce week-end de Pâques, j’ai opté pour Annecy, ville où je devais me rendre en 2020 mais on sait tous ce qu’il s’était passé à ce moment là.

Peu de préparatifs pour cette escapade, raison pour laquelle je n’ai pas eu besoin de faire d’article d’introduction.
J’ai réservé mes billets de train Montpellier – Valence (TGV) et Valence – Annecy (TER), pour un montant de 70€ A/R (à noter que je dispose d’une carte de réduction Escapade qui fonctionne pour mes voyages comprenant une nuit du week-end ou lorsque je voyage la journée du Samedi ou du Dimanche).
Pour l’hôtel, j’ai bien évidemment opté pour un établissement Accor, le Mercure Annecy Centre, situé à quelques centaines de mètres de la gare, bien pratique pour mon arrivé tardive et idéalement situé pour visiter la ville. Il m’en a coûté 440€ pour 3 nuits, soit 146€/nuit.

Vendredi 07 Avril 2023

Après 8H de boulot, c’est parti pour un week-end dépaysant, tout en restant en France.
Le départ du premier train, un TGV en direction de Paris, est prévu pour 17H51 mais lorsque j’arrive à la gare, vers 17H20, je constate rapidement qu’il est retardé de 5 minutes. Le TGV qui va venir s’attacher au mien, est en provenance de Perpignan et est en retard. Bon, je ne panique pas tout de suite mais je dois avouer que je ne suis pas tranquille car je n’ai que 20 minutes pour attraper le TER sur une autre voie à l’autre bout de la gare de Valence.
Je prends place en voiture 2 et le train part à 17H56 précises mais nous perdrons 5 minutes de plus avant de rejoindre Nîmes. Outch, ça commence à faire court là.

Arrivée à Valence avec 10 minutes de retard, il est 19H15. On nous informe que la correspondance avec ce TER est bien maintenue, et qu’il faudra rejoindre rapidement la voie 2.
Je m’empresse de le faire et arrive 5 minutes plus tard sur la voie en question. Mon train arrivera à 19H24 et comme tout TER, ce n’est jamais un plaisir. Le train est pas mal bondé, d’étudiants plus particulièrement. Le trajet dure 2H50, ce qui est tout de même très long dans un siège de TER.
Les arrêts se suivent, toutes les 10 à 15 minutes jusqu’à arriver enfin à Annecy, à 22H15.
Le trajet jusqu’au Mercure est assez rapide, en moins de 5 minutes j’y suis.
Le bâtiment semble ancien et en pénétrant dans l’hôtel, mon impression est rapidement confirmée.
L’accueil est standard, on ne me parle même pas de mon welcome drink, même si le coupon se trouve avec la carte de ma chambre.
J’emprunte le petit ascenseur afin de rejoindre ma chambre au 4ième et dernier étage et mettrai un peu de temps à la trouver car elle se trouve dans un angle dérobé du bâtiment.
Je me rendrai rapidement compte qu’il me manque le panneau « ne pas déranger », ce qui me vaudra un aller-retour à la réception pour aller en demander un.
La amenities sont quasi inexistantes, et aucune attention n’est déposée dans la chambre, rien de rien. Où est l’accueil Gold ? Bonne question !
Pour du 4* je suis assez déçue, j’ai l’impression de me retrouver dans un Ibis, je n’ai rien contre ibis, et j’y dors d’ailleurs parfois, mais lorsque je paye pour un Mercure, j’aimerai avoir un Mercure.
La déception passée, il est l’heure de préparer un peu ma journée de demain et de me coucher.
Le voyage fut long, je ne vais pas faire long feu !

Samedi 08 Avril 2023

Ce matin réveil à 8H30 après une bonne nuit de repos. Il n’est même pas encore 9H lorsque je découvre les rues d’Annecy.
Il fait à peine 3 petits degrés et même avec un pull, une veste et mon manteau, j’ai tout de même froid. Il n’y a personne pour l’instant, la ville se réveille tout doucement, ce qui me laisse l’occasion de faire des photos avant que les rues ne s’encombrent trop.

Les bâtiments sont colorés, on y trouve des arcades très charmantes, il a vraiment l’air de faire bon vivre ici !
Le Thiou sépare la ville en deux et de jolis petits canaux viennent enchanter ma promenade, on se croirait à Amsterdam.
Je longe ainsi les rives et arrive sur la Rue Ste Claire, très connue pour ses nombreux restaurants. Pour l’instant c’est calme et je suis enchantée de ce que je vois.
Je rejoins la place Notre-dame, où trône l’église Notre Dame de Liesse qui est malheureusement fermée pour le moment.

En me promenant dans les rues je découvre un joli bâtiment dont la cours est ouverte et semble libre d’accès. On y trouve une table et deux assises, le tout enrobé d’un cœur. Je ne peux résister à l’envie d’aller faire quelques photos dans ce spot.

Je continue ma balade dans la Rue Ste Claire et vois de charmantes boulangeries qui exposent leurs jolies pâtisseries en vitrine, ce qui donne clairement très envie ! Malgré l’heure matinale, il y a déjà la queue pour aller en acheter.
Dans cette rue, on y trouve aussi bien des glaciers, que des restaurants savoyards, l’endroit idéal pour déguster une raclette, parce que voyons, il n’y a pas de saison pour une bonne raclette !

Il est 9H30 à présent et le monde commence doucement à arriver dans les rues.

J’arrive sur le Quai des Cordeliers et rejoins le fameux Pont Perrière où on peut apercevoir le Palais de l’île. Il s’agit d’un des panoramas les plus connus d’Annecy. Les jardinières du pont sont composées de tulipes, ce qui rend l’endroit encore plus photogénique.

Il est possible de visiter le Palais de l’île mais ce n’était pas dans mes projets pour ce voyage. Il a été un palais de justice, une prison et abrite aujourd’hui un lieu d’exposition sur l’architecture et le patrimoine du territoire de l’agglomération d’Annecy.
Juste derrière moi se dressent de hautes montagnes dont les sommets sont encore enneigés, ce qui n’est pas pour me déplaire.
Pour accéder au lac, il faut traverser les jardins de l’Europe, un petit parc aménagé qui fait le bonheur des petits et des grands lors de journées ensoleillée, comme c’est le cas aujourd’hui.

Le lac est ici très facilement accessible, on peut louer un bateau, un pédalo, ou opter pour un tour de bateau touristique. Je n’ai pour ma part aucune envie de faire ce tour même si j’en ai entendu du bien (surtout de la société Arc en ciel, qui propose des petits bateaux d’une quinzaine de personnes).

En me baladant face au lac, j’aperçois l’île des cygnes juste en face d’Annecy et les grandes montagnes qui entourent le lac de part et d’autre.

Après avoir fait un petit tour du lac face aux jardins de l’Europe, je poursuis ma visite jusqu’au Pont des Amours. Il s’agit d’un autre incontournable de la ville, souvent pris d’assaut. Pour l’instant il n’y a pas trop de monde et faire des photos dans le coin reste assez facile.

Je reviens un peu sur mes pas et retourne au Pont Perrière qui cette fois, commence à être un peu en sureffectif. Je suis bien contente d’avoir opté pour une visite matinale de la ville.
Je repasse ensuite au milieu du Palais de l’île via un pont, et me retrouve au café des arts, une brasserie au coeur de l’île, collée au Palais. La décoration est très marquée, le lieu a l’air vraiment sympa.

En traversant de nouveau, je me retrouve dans la vieille ville au milieu des restaurants qui commencent à s’étaler dans les ruelles, c’est vrai qu’il est presque midi ! Pour ma part, je préfère aller me prendre à manger à emporter pour aller me poser face à un point de vue agréable. Je trouve mon bonheur, et je déjeunerai aujourd’hui sur le Paquier d’Annecy, au bord du Canal du Vassé.
Il fait plutôt bon et le soleil brille, déjeuner au calme, face aux montagnes est vraiment cool !

L’avantage d’avoir mon hôtel dans le centre, facilement accessible, c’est que je peux y revenir à n’importe quel moment. C’est ce que je choisis de faire au lieu de tester les toilettes publics (pourtant nombreux dans Annecy).

Sur le chemin du retour, je passe près du Palais de l’Ile et je constate que la vue est encore plus belle depuis l’autre côté.

Je me pose une petite heure le temps de recharger les batteries, puis je repars arpenter la ville.

Cet après-midi je souhaitais visiter la côte Est du lac, j’ai donc opté pour le Belvédère du Roc de Chère (accessible après une petite randonnée) et la plage d’Angon.
Pour me rendre là-bas, je rejoins le Palais de Justice pour attraper le bus 60. Pour acheter un billet, rien de plus simple, cela peut se faire via l’application ou via l’envoi d’un SMS.
Le bus arrive finalement à 13H19 avec 8 petites minutes de retard mais on commençait tous un peu à s’impatienter car le suivant était tout de même dans 40 minutes.

Je m’arrête à Echarvine après 30 bonnes minutes à longer le lac. D’ici, on voit les parapentes de l’autre côté de la route et les hauts sommets enneigés. Ceux qui habitant là ont vraiment une chance folle de voir ça tous les matins !

Les nuages commencent à arriver, adieu le ciel tout bleu ! Bon ce n’est pas si grave, en plus la température s’améliore un peu, et le soleil tape bien, ça promet une après-midi agréable pour marcher.
Pour accéder à la réserve du Roc de Chère, il faut longer la route jusqu’à arriver au golf, les sentiers sont indiqués à partir de là. Il est possible de se rendre au Belvédère du Roc de Chère, ou à celui de la Crête, je voulais faire les deux et choisis de commencer par le premier.

La randonnée est très facile, j’y croise même des enfants. Il n’y a pas beaucoup de dénivelé et les conditions du sentier sont plutôt bonnes en dehors de quelques gros rochers à enjamber. La majorité du trajet est à l’ombre et je commence enfin à avoir chaud avec tout mon attirail.
La durée de marche est d’environ 20 minutes avant d’arriver au Belvédère où je rejoins quelques personnes qui se prélassent au soleil.
Il y a un banc mais de gros cailloux suffisent à se reposer les jambes un instant et profiter du panorama avant de repartir.

Devant moi se dresse le lac bien évidemment mais aussi tous les hauts sommets. La vue est parfaite et vaut largement 25 minutes à souffler un peu.
Je fais pas mal de clichés là haut, et je peux vraiment remercier mon trépied qui m’aura beaucoup aidé sur ce coup là, haha !

Le lac est bleu azur vu d’ici, je ne me lasse pas de cette vue panoramique !
C’est maintenant l’heure de repartir. Je voulais rejoindre le Belvédère de la Crête, le panneau montre juste la pointe opposée et indique 5 minutes de marche.
Je me rends vite compte de pourquoi tout le monde fait demi tour, la pente se dresse telle un mur, et même si ce n’est que 5 minutes, je n’ai absolument pas les capacités de m’y rendre. Tant pis, j’en ai déjà pris plein les yeux.
Je fais demi-tour et rejoins donc la route. La descente sera nettement plus rapide que l’aller !
Pour la suite, je voulais aller me poser sur une plage des environs qui offre un beau panorama sur les montagnes et j’ai choisi celle de Angon, un peu par hasard en cherchant sur Google Maps.
Pour continuer à longer la rive Est du lac, je grimpe à nouveau dans le bus 60 et vais pratiquement jusqu’au terminus.
La plage se trouve non loin et dispose de tout ce qu’il faut pour profiter d’un bon moment. La baignade est surveillée durant les 2 mois d’été et on y trouve un petit banc d’herbe où se poser, face au lac. Le soleil tape fort cet après-midi, c’est le moment idéal pour se détendre face à cette belle vue.

A 16H40 je regarde les horaires du bus retour et je m’aperçois qu’il y en a un dans 5 minutes, le suivant est dans une heure, je décampe donc rapidement.
Le bus me dépose devant le Palais de justice où je l’ai pris tout à l’heure, après 40 minutes de trajet.

Après l’effort, le réconfort, c’est bien ça qu’on dit non ? Je m’étais notée une super adresse de bubble tea (Instant Bubble) dans le centre, et je dois dire qu’il était vraiment excellent et que mes 25 minutes de queue valaient la peine.
Je me régale en chemin tout en rejoignant l’hôtel, il est alors 18H, j’ai quand même pas mal déambulé aujourd’hui.
J’opte pour la facilité et commande donc mon repas de ce soir, c’est l’occasion de me faire une soirée tranquille devant une petite série. J’ai encore à décharger mes photos et écrire quelques lignes sur ma journée d’aujourd’hui.

Après une soirée calme, c’est l’heure de me coucher après cette première journée chargée.

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