Voyage à Turin en solo [J2 : Piazza Castello, Palais Royal, centre-ville et Mole Antonelliana]
Ce matin, le réveil sonne à 9h. Dehors, le ciel est bien bleu, une belle journée s’annonce, même si un risque orageux subsiste en début d’après-midi. Je me prépare rapidement et quitte l’hôtel 15 minutes plus tard.
La ville de Turin a l’air d’avoir une belle architecture, avec des tramways qui passent au coin de l’hôtel.

Je découvre les longues arcades qui ne se terminent jamais. Elles mènent jusqu’au centre-ville, et tout cela en étant à l’abri du soleil (ou de la pluie !). Il est encore trop tôt, la plupart des petites boutiques locales et cafés sont fermés, mais les lieux sont vraiment très charmants.
Je m’arrête dans une supérette pour m’acheter de l’eau et poursuis mon chemin jusqu’au centre. Je passe devant la Mastio della Cittadella, un magnifique lieu avec de la verdure autour. On peut y apercevoir la grande fortification militaire construite au XVIIe siècle sous le duché de Savoie pour protéger la ville de Turin.

Tous les bâtiments autour de moi sont très beaux, Turin est un véritable musée à ciel ouvert. Les trams ajoutent beaucoup de cachet au centre.
A noter : les trams ont des feux rouges et s’arrêtent donc régulièrement pour laisser passer les piétons.
Turin est remplie de petites places, et j’arrive devant la belle Piazza Castello qui est immense. Le Palazzo Madama se dresse devant moi, mais il est malheureusement en travaux et toute sa devanture est masquée par un grand drap. Pas de chance.
J’arrive devant le Palais Royal de Turin, le monument est superbe, bien que le visiter ne m’intéresse pas trop. Il s’agissait d’une des résidences de la famille royale de Savoie.

On peut tout de même parcourir gratuitement le magnifique jardin du palais. La balade est très belle, avec de nombreux bancs un peu partout. Entre les statues et les plans d’eau, le jardin est assez petit mais vaut la peine d’être visité.

Le ciel bleu de ce matin commence à laisser place à quelques nuages. Le soleil tape assez fort, on sent bien que le temps est orageux.
Accolée au palais se trouve la cathédrale Di San Giovanni Battista, ma prochaine visite. Une messe est en cours, mais les visites sont toujours possibles. Je ne sais pas du tout en quelle langue était la messe, mais cela ne ressemblait pas à de l’italien !
Pour une cathédrale, je la trouve assez quelconque pour tout vous avouer. Je sais qu’il est possible de monter au sommet du dôme, mais je ne ferai pas cette visite car j’ai un autre projet pour cet après-midi.
Sur la Piazza Castello, un musicien est en train de jouer du piano, je profite du spectacle quelques instants.
Je me dirige à présent vers une petite église toujours située sur la place. Il s’agit de la Real Chiesa di San Lorenzo. Elle est petite mais vraiment très belle, et le plafond est sublime.

Je quitte à présent la place pour m’enfoncer dans le centre-ville.
En me promenant, j’arrive sur la place Carignano, mais une manif occupe une bonne partie de cette dernière.

Je m’attrape un bubble tea dans la rue et me pose un instant pour profiter de la Dolce Vita à l’italienne.
Il est midi, c’est le moment parfait pour manger en terrasse non loin de là. J’aime beaucoup le coin, c’est calme malgré les touristes qui se baladent.
Je poursuis ma visite du centre avec la Galleria Subalpina. À l’intérieur, on y trouve plusieurs cafés dans un beau décor.

J’y rencontre des Français d’Annecy avec qui je partage quelques instants.
En suivant, je tombe sur la Piazza Carlo Alberto. Elle n’était pas sur ma liste, mais c’est vous dire à quel point Turin est un musée en plein air. Le ciel se charge un peu plus et devient plus gris, l’orage semble menacer.
Je rejoins la Piazza San Carlo avec sa grande statue et ses arcades.

Je traverse la place, mais quelques gouttes se font sentir, alors je préfère me réfugier non loin dans la Galleria San Federico. Ce lieu est sublime, avec beaucoup de charme, ça donne envie de s’y arrêter pour prendre un café.

La pluie ne durera pas longtemps, comme annoncé. Je retourne sur la place pour me rapprocher des deux belles églises jumelles,qui marquent l’entrée sur la Via Roma.

De part et d’autre, des arcades permettent de s’abriter des quelques gouttes restantes.
Il y a beaucoup de travaux dans cette zone, il faut donc contourner quelques rues pour pouvoir avancer.
J’arrive sur la célèbre rue Via Roma, remplie des plus célèbres marques. Ici aussi, on passe d’arcade en arcade.

En arrivant au bout de l’avenue, je me retrouve dans un joli jardin, le Giardino Sambuy, et juste derrière se trouve la gare Porta Nuova.
La pluie disparaît rapidement, comme elle est venue. Mais pour moi, il est temps de faire demi-tour.
Après cette bonne visite dans le centre-ville, je commence à avoir envie de me poser. Mon hôtel n’est qu’à 20 minutes à pied, ça me fera une pause pipi et un peu de repos avant de repartir de plus belle.
Sur le chemin du retour, le soleil tape fort, on sent bien le temps orageux et lourd, mais les nuages disparaissent de plus en plus. Il est 14h30 quand je passe la porte de ma chambre, j’ai bien mérité de me poser un peu.
Je profite de ce temps libre pour réserver ma visite d’après : le Musée du cinéma au Mole Antonelliana. Impossible d’aller à Turin sans aller voir ce bâtiment emblématique. A la base cet édifice de 167 mètres devait être une synagogue, mais au fil des années le projet a changé. Aujourd’hui il abrite le Musée du cinéma mais aussi une terrasse panoramique grâce à un ascenseur de verre qui traverse tout le bâtiment.
Le billet comprenant l’entrée au musée + la montée via l’escalator panoramique coûte 20 €. J’avais lu qu’il était parfois difficile de réserver au dernier moment mais en cette période creuse à Turin, je parviens à réserver pour dans deux heures.
Sur les coups de 16h15, je pars en direction de l’arrêt de tram XVIII Dicembre, situé juste à côté de mon hôtel. Pour rejoindre le Mole Antonelliana, il me faut prendre le tram 13, mais pour acheter un billet, ce n’est pas si simple. Il n’y a aucune machine à la station, je me rends donc au bureau de tabac de l’autre côté de la rue, car je sais que des titres de transport y sont vendus. Le billet coûte 2 €, j’en prends donc deux pour couvrir mon aller-retour.
Les tramways de Turin mêlent des anciens et des nouveaux modèles, et pour ma part, c’est un ancien qui arrivera après 10 minutes d’attente. Il n’y a pas beaucoup de place dans ces rames-là, car elles sont assez courtes mais qu’est ce qu’elles sont charmantes ! N’oubliez pas de valider votre titre à l’intérieur du tram. Et pour descendre, il faut aussi penser à demander l’arrêt, comme dans un bus.
Je descends à Accademia Albertina et poursuis quelques minutes à pied avant de tomber sur le fameux monument. J’aurai le temps de le prendre en photo plus tard, car là, il est pile poil l’heure de ma réservation.
Il n’y a aucune attente, je rentre directement après une rapide fouille de mon sac à dos. On m’oriente tout d’abord vers l’ascenseur pour aller voir le point de vue.
L’attente n’est pas longue malgré le fait qu’on ne puisse monter qu’à huit. L’ascenseur s’élève jusqu’à une terrasse panoramique en traversant tout le musée. C’est assez impressionnant.
La terrasse sur 380°C est étroite, mais il y a peu de monde, donc c’est très facile d’y circuler. La vue sur Turin ne déçoit pas.


Malheureusement, le côté le plus prisé, celui qui se situe vers les Alpes, est assez décevant. De gros nuages masquent la vue sur les montagnes, c’est bien dommage.

En dehors de ça, le panorama est vraiment très beau : les petites ruelles, les églises, les grandes places… on repère tout depuis là-haut.

Je fais plusieurs fois le tour avant de mitrailler chaque détail du centre-ville.
Après avoir bien profité de la vue, il est l’heure de prendre l’ascenseur pour la descente. Il y aura un tout petit peu d’attente.
Pour la suite, je peux rejoindre le musée grâce à mon billet combiné. Après avoir grimpé plusieurs étages, j’arrive finalement devant ce grand hall que nous avons traversé avec l’ascenseur. On le voit d’ailleurs continuer ses va-et-vient.

Au mur, plusieurs films aux couleurs de l’exposition temporaire sur James Cmerons sont diffusés.

De grands poufs sont à la disposition des visiteurs pour se poser au centre du hall, cet endroit est vraiment magnifique. Les décorations au milieu de cet énorme espace sont très travaillées. Il y a deux salles pour voir des séances en VR, mais il y a la queue, et cela ne m’intéresse pas plus que ça.
Je débute ma visite par l’exposition temporaire qu’on peut découvrir en parcourant une pente douce qui nous mène d’étage en étage.


La vie et la carrière de James Cameron sont détaillées, au milieu de ses croquis. On y retrouve toutes ses créations, et bien sûr les incontournables Titanic et Avatar. Une fois arrivée au sommet, pas le choix que de faire demi-tour.

Après l’exposition temporaire, il est temps d’explorer le reste du musée. C’est dommage, car il n’existe pas de plan pour se diriger au milieu de toutes les salles d’exposition. On peut en trouver quelques-unes sur la création du cinéma que j’ai beaucoup aimées, mais j’ai failli les louper car elles se trouvent sur la descente. Tout est assez visuel, avec beaucoup d’écrans bien évidemment et des extraits de film projetés.

Je n’ai pas une grande culture cinématographique, mais j’ai quand même reconnu beaucoup de choses et de personnages dans ce musée. Donc ne vous empêchez pas d’y aller si c’est ce qui vous fait peur. Les salles sont toutes bien travaillées et très immersives.
J’ai passé un très bon moment dans la salle du Titanic, avec les dessins de James Cameron et la reconstitution du Cœur de l’océan.

J’ai passé en tout 1h45 entre le point de vue et le musée, sachant que je n’ai pratiquement pas eu d’attente pour l’ascenseur.
À ma sortie, j’en profite pour aller acheter quelques souvenirs dans les boutiques d’en face qui ne manquent pas de choix. À mon entrée, on m’interpelle pour me demander si je fume. La jeune femme essayait de vendre sa cochonnerie aux passants. Non mais vraiment, on ne verrait jamais ça en France (et encore heureux…).
Il est vraiment difficile de prendre une photo complète de la Mole Antonelliana : elle est très grande et on a très peu de recul dans la rue.

Après cette belle visite, il est 18h45, je vais prendre le chemin du retour. Google Maps m’indique bien de reprendre le même tram en sens inverse, mais je n’en vois aucun passer. J’attends un moment et toujours rien. Coup de chance : je tombe sur un tout petit bus « STAR2 » qui ressemble à un bus coupé en deux, mais qui s’arrête juste devant l’hôtel, donc c’est parfait. La conduite me fait toujours aussi peur, mais c’est bien vivante que j’arrive à destination.
Il est 19h passées lorsque je suis de retour devant ma chambre d’hôtel. J’ai passé une bonne journée à la découverte de Turin, il est temps de me reposer un peu.
Je mange dans ma chambre au calme et je profite de ma jolie terrasse jusqu’à la tombée de la nuit. Moi qui aime bien visiter et photographier les villes de nuit, vu l’heure du coucher du soleil, ça fait un peu tard ici. Tant pis !
Je prépare ma journée de demain, qui s’annonce tout aussi sympa, et il est déjà l’heure d’aller dormir.