Voyage au Vietnam en solo [02.05.25 : Vol MH jusqu’à Kuala Lumpur & dernière nuit du voyage]

Le réveil sonne à 8h ce matin, je me dépêche de boucler mes affaires pour partir. Sur les coups de 8h20, il est temps de descendre pour faire mon check-out. Ça sera expédié en quelques secondes et je trouverai un Grab extrêmement rapidement. Le chauffeur était juste dans le coin, donc je ne l’ai pas attendu longtemps.
Le portier charge mes bagages et me salue pour la dernière fois, ce n’est qu’un au revoir ! J’ai passé un très bon séjour au Movenpick, le seul défaut, c’est la piscine qui ferme beaucoup trop tôt et qui empêche de se rafraîchir le soir après une bonne journée de visite.
Il est 8h30 et me voilà déjà partie pour l’aéroport.
Le trajet est assez long, il faut compter 45 minutes et encore je n’ai rencontré aucun bouchon. Je suis déposée au niveau du terminal international de Noi Bai, il n’est que 9h15 je suis donc largement en avance.
Mon vol est à 13h et le guichet Malaysia Airlines n’ouvrira qu’à 10h, donc j’ai le temps. Côté landside, il n’y a pas grand-chose et il n’est pas évident de trouver un endroit où s’asseoir.

À 10h pile, le check-in pour mon vol s’ouvre. Je me dirige vers le comptoir priority, car mon billet en Economy Flex me permettait de bénéficier de la priorité au check-in, à l’embarquement et aussi au niveau des bagages. L’hôtesse me demande si j’ai un billet pour quitter la Malaisie, alors je dois lui montrer mon vol Etihad qui part demain matin. Elle mettra un moment avant de trouver le numéro de billet pour pouvoir le saisir. Mes 18kg de bagages partent et on me remet mon boarding pass sans peser mon bagage cabine (ouf, parce que je vais vous l’avouer, il ne faisait pas 7kg).
La rotation précédente est partie avec 20 minutes de retard de Kuala Lumpur, mais notre départ ne devrait pas être affecté. Je reçois une notification de l’application pour m’indiquer que mon vol partira de la porte 32, à l’heure.
J’arrive directement au niveau de la PAF. Un petit coup de tampon plus tard, me voilà sortie du territoire vietnamien.
S’ensuit le PIF, qui sera tout aussi rapidement expédié. On aura regardé mon passeport 5 fois en tout, je pense que là, on peut être sûr que je suis bien moi-même.
Il est 10h20 et je me retrouve airside, tout s’est bien goupillé, j’ai donc plus de 2h devant moi avant d’embarquer.
Moi qui comptais utiliser mes derniers dongs pour m’acheter à boire, il n’en sera rien. En zone internationale, tous les paiements se font en dollars US et les prix sont vraiment ahurissants. Comptez pas moins de 3€ pour une bouteille d’eau, quand on sait que ça coûte l’équivalent de 30 cts dans n’importe quelle supérette en ville, c’est vraiment abusé.
Il fait drôlement chaud dans le terminal, je me pose face au tarmac afin d’apercevoir les appareils Cathay Pacific et China Airlines en train de se préparer au départ, tout en traînant sur mon ordinateur.

Sur les coups de midi, je vois notre appareil venir se poser juste derrière moi.
Je regagne la porte 32 où il y a quelques personnes déjà présentes. Il faudra attendre 12h30 pour que les hôtesses nous demandent de nous présenter dans les différentes files. Elles lèvent les panneaux relatifs aux différentes zones, ce qui me permet de rejoindre la zone 3, la première file de la classe économique, qui m’est accessible grâce au billet Economy Flex.
Les quelques passagers Business et des zones 1 et 2 débutent leur embarquement à 12h35, et quelques minutes après, c’est à mon tour.
Malheureusement, mon boarding pass subira la lourde sanction du découpage.
Nous descendons le long de la pente afin d’accéder à l’étage inférieur et ainsi rejoindre notre appareil.
Après une courte attente au bout de la passerelle, nous pouvons avancer vers notre 737-800.

L’embarquement est très cordial et souriant, les boarding pass sont encore une fois vérifiés. Les tenues de l’équipage MH sont vraiment très belles, j’aime beaucoup.
Je prends place en 10F, mais je serai malheureusement sur un rang où le hublot n’est pas aligné. Pour le rang de devant, c’est encore pire, il est complètement à l’arrière. Évitez les rangs 9 et 10 si vous voulez un hublot bien aligné !
Les hôtesses passent dans les rangs pour saluer les passagers et indiquent à ceux qui veulent changer de place qu’ils peuvent se placer où ils veulent.
Je constate rapidement que le boarding se termine et qu’il y a beaucoup de places vides, j’ai rarement vu un vol aussi vide. On doit être une cinquantaine de pax à tout casser. Je vais passer un bon vol, je sens !

Notre commandant de bord prend la parole pour nous souhaiter la bienvenue et nous dire que notre temps de vol sera de 3h05 avec de bonnes conditions.
Les consignes de sécurité sont déroulées par l’équipage, et à 13h, nous partons au push. Un beau moodlighting bleu accompagne notre roulage.
Les sièges sont très chouettes, avec un port USB C et USB A. On y trouve également de quoi poser son téléphone.
À 13h10, nous quittons la piste de HAN et prenons le chemin du sud. Nous ne verrons pas grand-chose d’Hanoi, car le ciel est très chargé.
MH propose du contenu disponible via le Wi-Fi local tout comme VN. Ça fonctionne très bien, on y retrouve des films, des séries, de la musique.
Nous traversons une petite zone de turbulence au moment où le service débute. C’est sur un plateau que nous sont proposées plusieurs boissons : jus d’orange, jus de pomme ou verre d’eau. Je prends le jus de pomme et on me donne avec, 2 petits sachets de cacahuètes.
Quelques minutes après, un deuxième service a lieu, on me demande si je souhaite un deuxième verre, allons-y, hein. Une autre hôtesse distribue des root beer : « Root beer, root beer », lance-t-elle dans l’allée. On se croirait dans un bar, lol.
Peu avant 14h, le trolley fait son apparition. Plusieurs choix de menu sont disponibles : poulet, poisson ou menu malais. Je prends le poulet, et on me demande ensuite ce que je souhaite boire. Du vin, des softs, du thé et du café sont proposés. Je prends du thé, qui me sera servi dans la petite tasse en plastique déjà présente sur le plateau.

C’est vraiment un service de haut vol pour seulement 3h.
Nous serons vite débarrassés et on se verra proposer une nouvelle fois du thé ou du café.
Il est 15h35, heure du Vietnam (et donc 16h35, heure de Kuala Lumpur), quand on nous annonce notre début de descente.
Nous traversons de gros nuages avant de voir les palmiers à perte de vue, signe que nous arrivons au-dessus de la capitale Malaisienne.
Le joli moodlighting bleu revient dans la cabine et une annonce retentit pour nous indiquer que, comme demandé par les autorités sanitaires, une bombe insecticide va être pulvérisée en cabine.
Les hôtesses passent avec deux bombes dans les mains pour asperger le plafond de l’appareil à deux reprises.
Il est ensuite demandé à l’équipage de se mettre en position pour les remerciements, s’en suivent des petites salutations des PNC.

Nous nous posons à 17h15, heure locale, et oui, il y a une heure de plus en Malaisie. Une douce musique envahit la cabine et nous partons nous stationner au contact.
Il est 17h30 lorsque nous quittons l’appareil et on nous indique que les bagages seront déchargés sur le tapis A.
Nous sommes bloqués un court instant sur la passerelle, puis nous débarquons dans le terminal où se mêlent voyageurs en partance et duty free. Il n’est pas facile de trouver le panneau à suivre pour descendre au niveau des arrivées, mais je me retrouve rapidement.
Passer l’immigration ne me prendra que quelques secondes via les portiques. Pour ceux qui n’ont pas fait leur formulaire d’entrée sur le territoire en amont, il est possible de le faire sur place, mais il y a une petite file d’attente.
Les bagages seront rapidement livrés, il est 17h45 lorsque le personnel au sol arrive pour réceptionner les bagages balancés, afin de les mettre dans le bon sens. Ma valise arrivera en troisième position.

Pour regagner l’hôtel, je dois prendre un shuttle, mais ce dernier ne passe pas très souvent. Le prochain est à 19h20, j’ai donc 1h30 devant moi. J’aurai pu opter pour un taxi mais au final, je n’aurai rien fait de plus à l’hôtel et je ne comptais pas me rendre en centre-ville pour cette dernière soirée. La seule chose qui aurait pu me faire changer d’avis c’est si la Merdeka Tower avait été ouverte au public mais ce n’est pas le cas, Kuala Lumpur n’a pas changé depuis mon dernier passage donc autant rester tranquille.
J’en profite pour aller m’acheter de quoi dîner ce soir.

Pour cela, je remonte au terminal des départs, et en suivant les flèches, je tombe finalement face à la Viewing Area. Cette zone est située tout au fond du terminal et est très tranquille. Elle propose une vue orientée sur le tarmac, on peut donc voir les appareils au roulage, décoller et atterrir. Je me pose ici une petite heure, mais je n’assisterai pas à beaucoup de décollages à cette heure-ci, ça doit être le creux à KLIA. Malaysia Airlines règne ici en maitre !

Je descends ensuite au niveau 1, que m’avait indiqué l’hôtel, afin de trouver leur navette qui doit passer à 19h20.
À 19h10, le minibus pointe le bout de son nez. Quelques personnes descendent, mais je serai la seule à prendre place à l’intérieur, et on peut dire qu’il est hyper confortable.
Nous attendons 10 minutes qu’il soit l’heure de partir, puis nous rejoignons KLIA 2 pour récupérer d’autres passagers.
Le trajet sera de ce fait assez long. Entre l’attente à KLIA 2 et le trajet retour vers l’hôtel, il faudra compter presque 30 minutes avant d’enfin atteindre l’hôtel.
L’environnement semble vraiment chouette, tout est arboré et la réception se tient dans un bâtiment à part, tout ouvert.
Le portier récupère ma valise dans le bus et me conduit au check-in. La demoiselle qui s’occupe de moi semble un peu dépassée, il me faudra plus de 15 minutes pour récupérer la carte de ma chambre. J’avais payé la moitié de la réservation en points, mais au moment de me présenter la note à payer, rien n’a été déduit. Elle fait intervenir à plusieurs reprises son collègue, j’avais l’impression qu’on n’allait jamais y arriver. Je réserve la navette du lendemain pour 6h et pars enfin en direction de ma chambre. Elles sont toutes dans des préfabriqués, à deux pas de la piscine qui, elle, est immense et magnifique.
Le portier dépose ma valise devant la chambre 8008, et je prends possession des lieux.
Je ne traîne pas pour me mettre en maillot de bain, je tiens à profiter de cette dernière piscine du voyage.
L’eau est chaude, peut-être même un peu trop, mais le bassin est absolument immense et très bien illuminé. Au-dessus de nos têtes, les avions se succèdent, nous sommes très proches de KLIA, en plein jour, cela doit être un régal de voir les avions depuis la piscine.

Je profite de ce dernier moment de détente avant mes vols de demain.
Après une bonne douche, je décide de me rhabiller pour aller récupérer mon verre de bienvenue AccorHotel. Le bar est tenu par des jeunes qui ricanent et se parlent entre eux à chaque fois que quelqu’un entre. Super. Je demande la carte des boissons comprises dans le Welcome Drink et choisis un Sprite. Ah, malheureusement, il n’y en a plus. Bon, ça arrive, je prends une limonade alors. Non, il n’y en a plus non plus. Ah ben oui, mais il ne reste plus grand-chose sur la carte alors. Je demande s’il est possible d’avoir un café à la place, le gars me dit que non, mais devant mon ton agacé, après quelques échanges avec sa collègue, il me dit OK pour un café. Je choisis un café noisette et, après encore de longues minutes à se marrer, le jeune revient me dire qu’ils n’ont plus de noisette, ça sera que vanille. Va pour vanille alors, je commence vraiment à être agacée, pas parce qu’ils n’ont rien de ce qu’il y a sur la carte, mais par leur comportement.
La demoiselle me dit qu’elle me portera le café dans la chambre, car j’avais demandé à emporter. Je lui laisse mon numéro de chambre et repars faire mes affaires, car elles ne vont pas se faire toutes seules.
Après 30 minutes d’attente, toujours pas de café à l’horizon. Je commence à perdre patience.
Je voulais appeler la réception pour avoir un wake-up call demain, mais il se trouve que le téléphone ne marche pas. Je me dis qu’il y a peut-être une option sur la télé… mais pas de télécommande en vue. Décidément, rien ne va ici.
Je retourne au bar et demande d’annuler la commande, car là, je vais dormir. Petit détour par la réception où le jeune homme s’excuse et me dit que quelqu’un passera pour regarder le téléphone. Non, non, moi je vais dormir là. Il propose alors de toquer à ma porte demain matin. J’espère vraiment que mon téléphone va bien me réveiller à 5h30, car il va être difficile de compter sur eux.
Je me dépêche de refaire ma valise, j’aimerais être au lit à 23h, mais bien évidemment, c’est un peu utopique.
La soirée file à toute allure, surtout quand on a une heure de plus qu’au Vietnam.
C’est ma dernière nuit d’hôtel du voyage, je serai dans l’avion pour la prochaine, en direction de la France.

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