Voyage au Vietnam (+ Abu Dhabi) en solo [21.04.25 : Escale à Abu Dhabi & Vol jusqu’à Kuala Lumpur]
Je prends le temps d’aller me changer, et je dépose mon sac cabine en consigne. Il m’en coûtera 55 AED pour moins de 12h, c’est assez cher.
Un shuttle pour Dubaï est disponible, mais il n’est pas précisé que c’est pour Dubaï, et moi, la seule chose que je lis c’est « shuttle », alors je demande si c’est pour aller dans le centre-ville. On me répond que oui, dans le centre-ville… de Dubaï. Oula non, ce n’est pas ce que je cherche, haha.
Les Uber sont relativement chers, il faut compter une trentaine d’euros pour rejoindre le centre. Vu que je ne suis pas pressée, je décide de prendre une carte de bus rechargeable, je pourrai ainsi la réutiliser également dans deux semaines. Je vise le bus de 8h35 car la Mosquée ouvre à 9h, j’ai donc un peu de temps devant moi pour patienter. Pendant ce temps, je m’enregistre pour la visite de la Grande Mosquée, car même si c’est gratuit, il faut tout de même s’enregistrer en ligne.
Je file attendre dehors le bus A10 qui est celui qui me déposera non loin de la Mosquée Sheikh Zayed, ma première visite de la journée. Il y a plein de bus qui passent ici et je constate rapidement que cet arrêt est un sacré bazar. Une fois le bus plein, il n’accepte plus de voyageurs, laissant plein de personnes sur le carreau, valises dans les bras. Les chariots s’amoncellent sur le trottoir, on ne peut plus bouger.
Finalement, le bus que j’attendais s’avérera beaucoup moins prisé que les bus A1 et A2. Nous atteindrons notre destination après 30 minutes de route et quelques bouchons.
Google Maps m’avait indiqué que l’arrêt se situait assez loin de l’entrée de la Mosquée, mais elle est visible dès la sortie du bus. Il faut en réalité se diriger vers le Souq Al Jami, ce centre commercial souterrain dans lequel on pénètre via une grosse boule argentée qui dépasse sur la place.

Il ne me faudra que quelques minutes pour descendre dans le petit souq où se trouve l’entrée de la mosquée. J’avais prévu le foulard pour masquer mes cheveux, mais je n’avais pas pensé à prendre des manches longues et vu la chaleur, je ne voulais pas me trimballer ma veste juste pour cette visite.
Je trouverai mon bonheur dans une boutique juste à côté qui vendait des « manches » pour 2€. Ce sont des espèces de collants à mettre sur les bras, qui sont en plus résistants aux UV.
Certains craquent pour de belles abayas histoire de faire de jolies photos dans ce magnifique monument, mais perso, je ne sais pas ce que j’en ferai, et surtout comment la ramener, haha. Vous le saurez donc, si vous n’avez pas de manches longues, achetez simplement des manches, ça coûte 2€ et ça fait très bien l’affaire.
À 9h20, me voilà déjà dans les escalators en direction de la mosquée. Tout est bien ficelé. Ceux qui, comme moi, avaient fait leur enregistrement avant peuvent directement passer. Je comprends d’où venait la longue marche de Google Maps jusqu’à la Mosquée, elle se fait en réalité en souterrain afin de pouvoir traverser la route.
Nous découvrons rapidement la merveilleuse mosquée qui se dresse devant nous, toute de blanc vêtue.

Un chemin est mis en place pour pouvoir suivre tous les « points photos », qui sont en fait de jolis points de vue avec personne derrière. Les belles vues s’enchaînent, tantôt sur les grandes tours, tantôt sur les intérieurs avec ces immenses piliers. Les détails sont vraiment époustouflants.


Le cheminement nous fait faire le tour de sorte à ce que nous ne revenions jamais sur nos pas. Il n’y a vraiment pas beaucoup de monde, alors c’est vraiment agréable et on peut y faire de belles photos.

Nous pouvons découvrir plusieurs salles de prière, pour hommes et pour femmes. À chaque fois, il faudra tendre son petit QR Code pour pouvoir y accéder. Les lustres sont vraiment impressionnants.

Quelques salles sont aussi visibles dans le souterrain, je suis tombée dessus par hasard en cherchant les toilettes, c’était une belle surprise.
Il est 10h50 lorsque je regagne la sortie de la Mosquée. La visite était vraiment très belle et bien organisée.

Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec le bus, car il met plus d’une heure pour aller sur la Corniche, autant appeler un Uber. Il arrivera d’ailleurs en un temps record.
Je suis déposée sur la Corniche à l’extrémité Est, comme j’avais demandé, et vu qu’il est presque midi, j’en profite pour manger là. À l’ombre, il fait très bon, il y a même un léger vent avec l’air de la mer ici.
Quel plaisir de retrouver Shake Shack, c’est mon passage obligé à chaque fois que je le vois. Pour ceux en manque d’enseignes nord-américaines, les Émirats auront votre cœur, non loin, je tomberai sur un Tim Hortons.

Après avoir déjeuné, j’entame ma balade sur la Corniche, au bord de l’eau. Cette longue promenade est arborée de partout et semble vraiment sympathique pour se balader.

Je traverse plusieurs plages, dont certaines qui sont privées et nécessitent donc de sortir un petit billet pour pouvoir y accéder.
Il y a quelques personnes qui se baignent, mais la plupart sont ici pour bronzer.


Il fait une chaleur à crever, et sur cette corniche, le soleil tape à fond. Heureusement, le long de la promenade, quelques bancs à l’ombre sont disséminés, encore faut-il qu’ils soient disponibles. Plusieurs parties sont mouillées, et je devine des brumisateurs au-dessus de ma tête, alors je préfère ne pas m’attarder là au cas où l’idée leur viendrait de les enclencher maintenant.
Je poursuis ma balade jusqu’au milieu de l’avenue et décide finalement d’aller me poser dans un petit parc à l’ombre pour terminer cette visite. Inutile de parcourir les 8km de la Corniche à mon sens, la vue ne changera pas beaucoup, et je n’avais de toute façon pas envie de me taper des kilomètres et des kilomètres sous cette chaleur. Traverser la rue pour rejoindre ce parc ne sera pas une partie de plaisir, ça me prendra presque 10 minutes et deux feux verts pour traverser les 9 voies de circulation.
Ma prochaine étape sera au Emirates Heritage Village, situé de l’autre côté de la rive. Bien entendu, c’est en Uber que je m’y rends. Le chauffeur ne tardera pas à arriver. Je dégouline ! Lui, me dit que la température actuelle est normale, 38°C, c’est bien. Ok. Nous n’avons vraiment pas les mêmes corps, haha.
Nous traversons le long pont qui délimite la Marina et arrivons sur la rive de l’autre côté. Je suis déposée devant l’entrée du petit musée à ciel ouvert.

L’entrée est gratuite, il suffit de s’enregistrer dans un petit registre à l’entrée avec son numéro de téléphone. Il y a pas mal de monde, je ne suis pas la seule à être tombée sous le charme de la vue qu’on peut avoir depuis ce lieu.
Sur tout un espace extérieur, on retrouve quelques petits stands qui vendent des souvenirs et produits artisanaux, mais je ne m’attarde pas longtemps.
Je me concentre d’abord sur la petite plage qui se trouve à l’arrière du village. La vue sur la skyline est superbe ! Une petite bande de sable est disponible pour les plus courageux, mais il y a aussi un grand préau pour profiter de la vue tout en restant à l’ombre (ouf !).


Quelques bâtiments sont reconstitués comme à l’époque, c’est dommage que ce soit si petit, car sinon ça pourrait être carrément une visite payante que ça ne me gênerait pas.

Toute une partie du lieu est constituée de sable, je prie pour ne pas le ramener avec moi à bord, ça serait vraiment un enfer !
Heureusement, il y a vraiment beaucoup d’espaces à l’ombre pour s’assoir, ça simplifie un peu la visite.
Au fond de l’espace désertique, un cheval, un chameau et un âne font l’attraction du public dans leur cage. Les pauvres !

Une mosquée et diverses petites expositions sont visibles un peu partout, et on retrouve aussi quelques créateurs locaux. C’est vraiment un endroit très sympa à visiter que je vous recommande.
Il fait une chaleur à crever, je cherche les endroits à l’ombre, le seul endroit où je n’ai pas l’impression de littéralement fondre.
À 14h30, je décide de retourner à l’aéroport. Je commande donc un Uber qui ne tardera pas à arriver quelques minutes après. Nous discutons un peu dans la voiture, et vu que je réponds toujours « oui » à la question « Est-ce que tu as un compagnon ? », même si c’est faux, je vais cette fois amèrement regretter mon mensonge. Le chauffeur m’a posé tout un tas de questions : pourquoi nous ne sommes pas mariés, que c’est bizarre, etc. Bref, il était très sympa, mais j’étais coincée dans mon tissu de mensonge et j’avais hâte d’arriver, haha.
Il y a pas mal de circulation, et surtout une grande fumée noire s’échappe d’un incident sur le bas-côté, ce qui fait ralentir tout le monde.
Il est 15h10 lorsque je suis déposée devant le terminal. Le chauffeur me dépose au bout, car normalement la consigne à bagages devrait être dans ce coin-là. Il a en effet raison, je n’ai qu’un ascenseur à prendre et me voilà revenue au niveau des arrivées où j’avais déposé mon sac ce matin.
Après une petite attente et le paiement des 55 dirhams (en carte), me voici repartie avec toutes mes affaires.
Je remonte au terminal des départs et me dirige vers le comptoir de check-in Etihad, dédié à la Business et First Class. Il est 15h30, et même si je n’ai pas besoin de récupérer mon boarding pass, je voulais tout de même aller y faire un tour pour voir s’il n’y avait pas d’accès prioritaire pour la PAF et le PIF.
L’espace est immense et vide. Je suis accueillie par un jeune homme qui me délivre un nouveau boarding pass tout propre aux couleurs d’Etihad et qui m’indique que la porte a changée (en même temps depuis hier soir, ce n’est pas très étonnant).
Il voulait déchirer mon ancien boarding pass, mais je tiens à le conserver car il y avait mon CDG AUH dessus. Il a l’air embêté, alors il rature et déchire juste le code-barres. Le pauvre, il semblait si gêné. Avant de me laisser filer, il m’indique où se trouve le lounge, près de la porte C27. C’est bien noté. Il me demande aussi si j’ai bien mon autorisation pour entrer en Malaisie, je lui réponds par la positive, j’avais pris soin de la faire hier avant de partir, car on ne peut la faire qu’à 3 jours du départ au plus tôt.

Il y a effectivement un passage pour la PAF et le PIF juste derrière les guichets, c’est parfait. Les e-gates sont toutes disponibles devant moi, j’ai l’embarras du choix. Il ne me faudra que quelques secondes pour traverser. Juste derrière, le PIF s’enchaîne, là encore, ils n’attendaient que moi. Je demande si je dois sortir les liquides, électroniques, etc., on me dit non, juste l’ordinateur. Parfait, ça m’arrange vu le bordel qu’il y a à présent dans mes sacs.
Il est 15h38 lorsque j’arrive airside, au cœur du duty free. Oui, oui, vous avez bien lu, j’ai mis 8 minutes à tout traverser. C’est vraiment top, et ça me permet aussi de juger mon heure de retour pour dans deux semaines.
Après 10 minutes de marche, me voici devant le Etihad Business Lounge. J’en avais entendu beaucoup de bien, voyons voir si sa réputation est justifiée. L’hôtesse qui m’accueille me souhaite la bienvenue et m’indique que le buffet du déjeuner est encore disponible pendant 40 minutes, mais qu’après il fermera pour ne rouvrir qu’à 18h avec le dîner. Cependant, les points de snacks seront toujours ouverts et le menu à la carte est aussi disponible sur commande, à tout moment. On me signale aussi que le salon est silencieux, il n’y a aucun appel, il faut donc surveiller l’heure et prévoir le temps nécessaire pour se rendre à sa porte.
Le lounge est composé de 3 niveaux : 3, 5 et 6. Ne me demandez pas où est passé le 4, je ne sais pas. Tous les niveaux sont accessibles avec des escalators.
Je commence mon exploration par le niveau le plus bas, où se trouve encore un bout du buffet du déjeuner. Le lounge est tout en longueur, avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de places assises, aussi bien des fauteuils que des banquettes. Il y a vraiment très peu de monde, alors sur autant d’espace, il est facile de se trouver un coin sans personne.

Je demande s’il faut réserver pour les douches, et on me dit que non, premier arrivé, premier servi. Je ne vais donc pas trop traîner.
Le buffet est très complet, avec beaucoup de plats chauds, des desserts dignes d’un restaurant étoilé et un bar à faire pâlir les plus grands bars de notre pays.


Je me pose finalement dans un espace entièrement vide du lounge pour prendre un petit goûter. Ça fait du bien après avoir arpenté la ville dans la chaleur, de se retrouver au calme dans la climatisation.
Vers 17h30, je décide d’aller explorer les autres niveaux. Direction le niveau inférieur, où se trouvent les douches. À nouveau, beaucoup d’assises, une salle de jeux et également une salle pour les familles.
La salle de jeux me donne envie de faire un baby-foot, mais vu que je suis seule, ce ne serait pas très drôle.
Je me dirige à présent vers les douches pour profiter d’une bonne douche bien méritée. Il n’y a pas grand-chose à disposition dans la salle de bain, mais on y trouve en revanche un sèche-cheveux et ses embouts.
Je me pose à cet étage, qui sera lui aussi très calme. J’ai vraiment de la chance.
Il est 19h quand je commence à rassembler mes affaires. L’aéroport est grand et ma porte, A3, semble se situer assez loin. Je serais bien restée un peu plus longtemps, moi. Allons, haut les cœurs, on se revoit dans 12 jours !
L’aéroport entier est en mode silencieux, seules les portes d’embarquement ont des annonces vocales. Il faut donc être attentif à son heure d’embarquement, mais en échange, les lieux sont calmes. On se croirait dans un grand centre commercial avec toutes ces enseignes lumineuses dans tous les sens.
Ce qui aurait été bien, c’est d’indiquer le temps pour rejoindre chaque porte, parce que je suis un peu dans le flou concernant la porte A3, qui semble me faire faire le tour du terminal.
Il me faudra finalement 10 minutes pour la rejoindre. Il est 19h30, il n’y a pas grand monde et la porte est très grande. Il y a largement de la place pour tout le monde et, qui plus est, on y retrouve des stations de charge.
À 19 h 45, la porte est déclarée « ouverte » et un message nous indique de rester assis et d’attendre d’être appelés par notre numéro de rang avant de se présenter.
Il est finalement 20h quand les rangs Business sont appelés par un petit cri d’une hôtesse au sol qui aura du mal à faire porter sa voix. Un type pensait me passer devant et esquiver l’étape de la présentation du passeport, mais il sera freiné net. Après une petite passerelle, la porte de l’appareil est en vue. Je serai la première à pénétrer à bord. Notre 787-900 de ce soir a exactement la même configuration que mon vol de la veille. Il s’en est fallu de peu pour que je goûte à la nouvelle cabine avec les portes (à 3 lettres près dans son immatriculation, et il a réellement volé sur cette route la semaine passée). On verra au retour !
Je suis saluée par l’équipage qui m’indique de prendre à droite (oui, malheureusement !). Je prends place en 7C ce soir, c’est-à-dire que je suis dans le sens inverse de la marche. La console est contre le hublot et mon siège est plus près du couloir. Ce n’est vraiment pas ce que je préfère, mais il ne restait que ça au moment où j’ai pris mes billets. C’est aussi ça le risque de réserver au dernier moment.

L’intimité est absolument pourrie. Je pourrais trinquer avec mon voisin du couloir. Un léger brise-vue est disponible sur les sièges comme le mien, qui donnent sur le couloir. C’est mieux que rien, mais pas fameux. J’ai une vue parfaite sur M. 8G et sur son écran, ainsi que sur mon voisin en 7F.
Sur mon siège se trouvent le sur-matelas, le coussin et la couverture. Dans le rangement sur ma droite, la bouteille d’eau et le casque. Les prises casque et électriques ne sont pas faciles à trouver, surtout dans la pénombre. L’IFE présente toujours un large choix de films, séries, jeux, émissions télé, mais je passerai vite sur la géovision. Le siège peut être orienté avec les boutons manuels et les commandes de l’écran tactile. On peut y gérer aussi la lumière, l’obscurité des hublots (tout comme le petit bouton présent en dessous de ce dernier).
Une jolie petite trousse est déposée sur la console. Elle est différente de celle d’hier, mais elle contient les mêmes produits : baume à lèvres, brosse à dents, dentifrice, masque, boules Quies, crème hydratante et brume parfumée, toujours de la marque ESPA.
Le menu est aussi présent et je constate avec plaisir que ce n’est pas le même qu’hier, c’est un bon point.
J’aperçois des sur-matelas passer pour la First. On peut dire que ce n’est pas le même niveau qu’en J. Des chaussons sont ensuite distribués.
À 20h16, on vient enfin me voir pour me proposer un verre de bienvenue. Au choix : jus de citron, jus d’orange ou champagne. Vu mon état de fatigue, j’opte pour le jus d’orange. Un oshibori sera distribué dans la foulée.
Le commandant de bord se présente à nous et nous indique un vol de 6h30 et de bonnes conditions.
Mon hôtesse vient se présenter et prendre ma commande. Je n’ai pas faim et j’ai vraiment sommeil. Je préfère sauter le repas et ne prendre que le fromage et le dessert. En apéritif, j’opte pour un mocktail à la pêche et eau gazeuse. Je trouve l’hôtesse gentille, mais sans aucune interaction personnalisée.
Les ceintures de cet appareil ne sont pas équipées de boudins, petite différence avec mon précédent vol.
À 20h50, la passerelle est retirée et nous débutons notre pushback, enfin pour moi, c’était plutôt le pushfront. Les consignes sont diffusées et pendant ce temps, la chef de cabine passe dans les rangs et demande de débarrasser les consoles et de monter les sacs à nos pieds. Je connais les procédures, mais dans la réalité, ce n’est que très rarement appliqué, sauf aujourd’hui visiblement. Cela me fait un peu chier parce que je n’ai pas eu le temps d’attraper mon casque et je me retrouve donc sans musique pour le décollage (scandale !).
La chef de cabine surveille que toutes les petites lumières vertes en bas des sièges soient allumées, cela indique que le siège est en bonne position.
Je me saisis rapidement du casque de l’IFE, qui n’est pas de mauvaise qualité, sauf que là, une seule des deux oreillettes fonctionne. Je n’ai vraiment pas de chance.
Notre roulage sera assez long et me laissera le temps d’apercevoir au loin un mérou australien, mais je n’aurai pas le temps de le prendre en photo. Dommage.
Il est 21h09 lorsque nous décollons… et ça fait toujours aussi bizarre dans le sens inverse, lol.
La lumière est très sympa dans la cabine durant le take-off.
Nous n’aurons pas le privilège d’avoir un survol d’Abu Dhabi, car nous partons dans la direction opposée.
La cabine est rallumée tout de suite après le décollage. Il faut dire qu’il est seulement 21h, par rapport à hier, c’est une heure raisonnable pour lancer le service.
Je tapote quelques lignes sur mon clavier en étant un peu endormie, mais je voulais attendre mon petit repas avant d’essayer de dormir. Je passe mon fauteuil en position semi-allongée, ma position préférée, et comate en attendant mon snack.
À 21h32, on vient déjà m’apporter l’apéritif. Point négatif : le mocktail est dans une petite bouteille à la base et il m’est versé dans le verre devant moi. Pas très Business Class, je trouve. Bien sûr, la boisson est accompagnée d’une coupelle de noix de cajou et d’amandes chaudes.
J’en profite pour glisser un mot concernant le casque qui ne fonctionne pas, et il me sera changé sur le champ.
Une demi-heure plus tard, on me demande de confirmer que j’ai bien commandé le fromage et le gâteau et si je les veux séparément ou en même temps. Je réponds la deuxième option, car j’ai envie d’en finir pour vite aller dormir. Pour rappel, ma nuit précédente était aussi à bord d’un avion et je n’ai pas fermé l’oeil. Malgré ma demande, ça traîne, c’est long, très long.
À 22h20, mon plateau de fromage arrive, mais pas le gâteau. On me dit qu’il est en train d’être chauffé et qu’il sera prêt dans 5 minutes. Dans une assiette sont élégamment déposés 3 bouts de fromage, une petite grappe de raisins, 3 crackers et de la confiture. Tout cela accompagné d’un verre d’eau. Je me dépêche de manger en espérant pouvoir me reposer bientôt.

Le plateau est inutile, mais il est pourtant présent, ce n’est toujours pas très classe.
Les 5 minutes s’éternisent et je ne vois toujours pas la couleur de mon gâteau. Je commence à piquer du nez, mais pendant ce temps, les PNC s’affairent à courir un peu partout dans la cabine.
À 22h45, mon gâteau arrive enfin. Et bien finalement, j’aurais dû m’abstenir, car je ne l’ai pas trouvé très bon. Je rassemble mon plateau vide et pars aux toilettes en me disant qu’en revenant, il aura sûrement été débarrassé… Eh bien non.
Il est 23h15 et j’attends toujours. Quelques passagers font des appels aux hôtesses et resteront un petit moment dans l’attente que quelqu’un se présente.
Je n’ai pas envie d’attendre plus longtemps, alors je dépose mon plateau sur la console et range ma table pour pouvoir m’allonger.

Il est 2h45, heure d’Abu Dhabi, lorsque je me réveille. Nous sommes au large de Phuket. J’ai tout de même pu dormir deux bonnes heures d’après ma montre, c’est déjà pas mal, me connaissant. Il y a un ronflement de dingue dans la cabine, un type devant s’en donne à cœur joie, une vraie machine !
Entre-temps, la cabine est passée en mode nuit, mais je ne sais pas à quelle heure, car à 00h30, lors d’un de mes courts réveils, tout était toujours allumé.
Après quelques courtes turbulences, il sera demandé à tout le monde d’attacher les ceintures, mais finalement, il ne se passera rien.
L’hôtesse passe me voir et me demande si je souhaite quelque chose avant l’atterrissage. Je demande alors un cappuccino et une madeleine. Je l’avais remarquée hier soir dans le menu et j’étais curieuse de savoir à quoi elle pouvait ressembler.
Je serai rapidement servie, mais je vais vite déchanter. La madeleine est la pire que j’ai pu manger de ma vie. Sortie tout droit d’un sachet, elle avait une consistance très bizarre et était toute froide et dure.
Par rapport à mon premier vol, personne ne s’est donné la peine de faire un petit cœur dans le café haha
À 03h05, heure d’Abu Dhabi et 06h05, heure de Kuala Lumpur, notre commandant nous annonce un début de descente d’ici 10 minutes, avec une arrivée prévue pour 07h50, soit 20 minutes en avance sur l’horaire prévu. À l’arrivée, 28°C, mais je n’y goûterai pas car je repars directement sans sortir de l’aéroport.
Une douce lumière envahit la cabine et les hublots obscurcis laissent deviner les lueurs extérieures.
Un oshibori est distribué et le menu récupéré. Ça sent la fin… sauf pour le ronfleur qui ronfle toujours. Mais réveillez-le, bon sang !
Quelques vues se dévoilent par le hublot puis un message s’affiche sur chaque IFE, demandant comment s’est passé le vol.
Les rangées de palmiers commencent à apparaître, signe que KUL n’est plus très loin. Je me rappelle de cela lors de mon précédent atterrissage ici, il y a un an et demi.
Il est 07h50, heure locale, lorsque nous nous posons à Kuala Lumpur, tout en douceur.
En raison de l’humidité extérieure, le hublot est tout embué, il va donc être difficile de spotter quoi que ce soit, mais je devine plusieurs appareils Malaysia Airlines.
Le premier SMS que je recevrai en rallumant mon téléphone m’indiquera que mon vol Vietjet de tout à l’heure est retardé à 16 h 10, super… Je devais partir à 13 h 35, je vais donc perdre du temps dans le terminal et en plus, arriver plus tard à destination alors que je suis crevée.
La passerelle est attachée et nous sommes libérés sans aucune salutation de l’équipe, trop occupé à discuter. Décidément, ce vol ne restera pas dans les annales.
Une file Business First nous permet de prendre un parcours un peu différent pour rejoindre les arrivées. Un bus nous attend pour nous conduire au terminal, car nous sommes au niveau des portes C, qui sont éloignées. Je m’en souviens, car j’étais déjà partie de là-bas aussi. Le bus est hyper confortable avec d’énormes sièges inclinables. Je crois que personne ne s’attendait à ça, car au début, personne n’osait s’asseoir, lol.
Nous arrivons vite devant la PAF et ses e-gates par dizaines. Vu que les Européens peuvent passer par là, cela m’évite une immense queue, car de l’autre côté, ça a l’air de bouchonner sévère.
Seul inconvénient, pas de tampon, snif. Mais en quelques minutes, ce sera terminé et je pourrai vite rejoindre le carrousel à bagages.
Il est 08h30 quand ma valise pointe le bout de son nez au tout début de la livraison des bagages. Mon porte-étiquette est complètement explosé et mon tag Priority a disparu… Mais qu’est-ce qu’ils ont fait de ma valise pendant l’escale à Abu Dhabi ?!
Il me reste à présent à passer un dernier scanner pour rejoindre les arrivées. La file sera fluide et je serai landside en un rien de temps.
Pour la suite et fin du trajet il faudra aller lire la journée du lendemain…