Voyage en solo au Svalbard [24.02.24 : Départ pour Oslo]

Le jour du départ, je quitte tranquillement mon domicile sur les coups de 12H20, me disant que j’allais prendre mon temps et attraper la navette de 13H. Finalement, au lieu de marcher 10 minutes, j’ai sauté dans le tram qui arrivait (qui sont gratuits maintenant à Montpellier), et je suis arrivée 5 minutes plus tard à Place de l’Europe où se situe la navette aéroport.

La navette arrive pile à ce moment-là, il est 12H30, j’aurai plus d’avance que prévu mais que voulez-vous, on ne peut pas se refaire.
J’ai toujours eu plein de billets 10 voyages pour l’aéroport mais cette fois je suis vraiment arrivée au bout de mon stock, c’est l’heure d’en racheter un. Le prix à bien augmenté depuis ces dernières années puisqu’il m’en coûte maintenant 15€ pour 10 voyages.

Le bus part à l’heure prévue, nous ne sommes que 3 personnes à bord. Après un détour (toujours aussi inutile), par la gare sud de France, nous voilà enfin déposés devant l’aéroport, il est 12H50, on peut dire que je ne vais pas rater l’avion lol
Il y a pas mal de monde dans le hall, mais les guichets sont quant à eux, plutôt vides. J’aurai encore moins d’attente au guichet SkyPriority, à 100% tenus par des hommes aujourd’hui.

Je tends mon passeport, et on me délivre aussitôt ma carte d’embarquement. Ma valise affiche 15kg au compteur, ce qui me parait cohérent, mais sur l’étiquette bagage, le poids indiqué ne sera que de 11kg… Bizarre, mais il y en a que ça doit arranger. Au revoir valise, j’espère te retrouver ce soir à Oslo.

Direction à présent le PIF où comme toujours à cette heure-ci, il n’y a aucune attente. Avec tout ce que je me trimballe il me faudra un moment (et beaucoup de bacs), mais l’accueil est souriant.
J’avais une petite appréhension vis-à-vis de mes chaussures, car elles ont des crampons amovibles en dessous mais finalement j’ai juste eu le droit à la machine pour les contrôler, comme c’est toujours le cas avec les chaussures montantes. Aucune alerte n’a été remontée, c’est parfait.

Il est 13H04 quand je me retrouve airside. Aujourd’hui l’escalator pour monter fonctionne, c’est important à souligner car ce n’est pas toujours le cas.
Rapide traversée du dutyfree comme toujours, et me voici plus près des portes d’embarquement.

Pas moins de 3 vols sont en cours d’embarquement, deux vols pour Orly (dont un très retardé), et un vol pour Alger, le tout avec Transavia. Le spotting est donc limité et il y a pas mal de monde dans les environs.

Pour ma part, direction le Salon by FDI, que je connais parfaitement et que vous devez aussi commencer à connaître par cœur.
Cette fois je suis surprise de ne trouver personne à l’entrée, j’attends donc un petit moment. Le seul pax assis sur un fauteuil près de l’entrée me dira que la dame est partie il y a un petit moment déjà. Je ne compte pas rester plantée là alors je décide d’aller m’installer au fond du salon, près de la télé.

L’écran qui est censé afficher le FIDS de ce côté-là du salon est éteint, ce n’est pas très pratique même si je sais que j’ai de la marge.
Un petit coup d’œil à Flight Radar et je constate que la rotation précédente, provenant de Paris est en retard, elle ne décollera finalement qu’à 13H38, au lieu de 13H05. Comme d’habitude quoi !

Ce n’est qu’après 20 minutes que deux dames feront leur apparition à l’entrée du lounge. Je me présenterai spontanément et l’une d’elle me dira « vous vous êtes faufilée pendant qu’on ne surveillait pas ? »  sur le ton de la rigolade. Je lui explique alors que j’ai attendu un petit moment dans l’entrée mais comme il n’y avait personne je suis allée m’installer. Elle me dit alors que sa collègue devait pourtant surveiller l’entrée. Bon ce n’est pas un drame, après un scan de mon boarding pass, elle me souhaite finalement la bienvenue.

Petit tour rapide au buffet, à cette heure-ci on peut compter sur les restes de petit-déjeuner avec quelques viennoiseries, mais aussi sur des parts de pizza/tartes.
Ce n’est que vers 14H15 que plusieurs autres pax rejoindront le lounge (ce sont les gens normaux, pas les stressés de la vie comme moi haha !)

L’embarquement était supposé débuter à 14H45, c’est donc 5 minutes avant que je sors du lounge.
Notre vol vient tout juste d’arriver de CDG avec du retard. L’équipage semble débarquer puisque je les aperçois descendre de l’appareil.

Le boarding se prépare avec tout d’abord un groupe de UM, puis les personnes à mobilité réduite. Il est indiqué à tous que le vol étant complet, les petits bagages devront être rangés sous le siège de devant.
L’embarquement SkyPriority sera quant à lui appelé sur les coups de 14H55, s’en suivra une courte attente au bout de la passerelle.

Je prends finalement place en 3F après un accueil assez classique à bord de cet A321. Il y a 2 rangs Business, je suis une nouvelle fois, cachée juste derrière le rideau séparant les deux classes.
Les bagages sont en train d’être chargés, j’aurai même le droit à un ping du mien, me faisant signe que tout va bien.
L’embarquement prend fin à 15H15, ce qui était supposément notre heure de départ. Le vol est effectivement complet.

Le commandant de bord prend la parole et nous indique un temps de vol de 1H05 et une météo mouvementée à notre arrivée à Paris. Il s’excuse pour le retard, la rotation précédente étant arrivée en retard, et à cela s’ajoute le changement d’équipage.

Nous partons au roulage à 15H25 alors que les consignes de sécurité sont dispensées par l’équipage. Pour ma part je ne les verrai pas en raison du rideau qui me cache la vue, mais ce n’est pas comme si je ne les connaissais par cœur.
Nous resterons un moment en attente avant de pouvoir rejoindre la piste. Notre commandant nous informera que cette attente est dûe à un gros trafic aux abords de l’aéroport (il parlait des petits aéronefs de l’ENAC juste à côté, pas de vols commerciaux).

C’est à 15H37 que nous nous élançons sur la piste.
La vue sur les étangs puis la mer est toujours aussi sympa. Nous bifurquons ensuite pour rejoindre la capitale, direction plein nord.

Le rideau séparant les deux classes sera tiré 5 minutes après notre décollage, et le service débutera quant à lui sur les coups de 15H50.

Cette fois, le choix est laissé entre un biscuit ou des gâteaux apéritifs. J’opte pour la petite galette (pas la même qu’en fin d’année dernière). Pour la boisson, je demande de l’eau et on me tendra la petite bouteille que nous connaissons tous. Je ne prendrai rien d’autre, mes voisins Canadiens n’hésiteront pas à prendre deux boissons chacun, en plus de l’eau, le tout leur sera servi avec le sourire.

Le Wifi est indiqué comme étant présent à bord mais il ne sera pas fonctionnel (encore une fois…).
Le vol se déroule sans encombre. Il est 16H10 quand le commandant de bord nous indique que nous débutons notre descente d’ici peu. A l’arrivée, 8°C nous attentent à Paris. Nous devrions atterrir à 16H40 avec une arrivée au parking à 16H50. Il explique qu’il va faire le maximum pour accélérer la descente mais que toutes les correspondances sont assurées. Ils devaient y avoir des pax avec des correspondances très serrées dans le lot !

Nous nous posons finalement à 16H45 et regagnons notre point de stationnement en moins de 10 minutes.

Sur le chemin je vois le décollage d’un avion MK tout de blanc vêtu, il nous passe juste au dessus de la tête, j’arrive de justesse à filmer son take off.
La descente très rapide avec une arrivée dans les détales du 2F. Un coup d’œil au FIDS par acquis de conscience, mon vol est bien indiqué à l’heure et la porte déjà connue, mais tout cela peut changer alors je n’y fais pas trop attention.

Il est 17H lorsque je me retrouve devant le lounge AirFrance. C’est ici que je vais élire domicile pour les 4 prochaines heures.
L’accueil est très cordial comme toujours, et le salon est pratiquement vide aujourd’hui.
Je me pose pour manger un bout, la prestation à l’heure actuelle est plutôt salée mais on trouve aussi quelques denrées sucrées, surtout en bas.

Pour ma part, c’est vers l’étage que je me dirige, comme toujours. Direction les naproom pour me poser au calme, rédiger le début de ce carnet et poster quelques photos sur les réseaux pour illustrer ce début de voyage.

Mon embarquement étant prévu à 20H15, il est 19H30 quand je décide de sortir de ma tanière.
Dehors il a l’air d’avoir beaucoup plu, et le salon s’est largement rempli depuis tout à l’heure.

Le buffet du soir est disponible dans tous les espaces du salon, je prends de quoi me remplir la pense avant de descendre au rez de chaussé.

Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre mon prénom au loin. Lorsque je me retourne j’aperçois un autre FRiste, ça fait toujours plaisir de se retrouver dans les lounges pour échanger un peu.

Sur les coups de 20H, je quitte le salon et pars retrouver la porte F47 d’où partira mon vol pour Oslo.
Comme c’est l’heure des grands départs, toutes les portes sont noires de monde, impossible de trouver un endroit où se poser, mais je n’ai que 15 minutes à patienter car l’embarquement est prévu à 20H15.

C’est à 20H10 que les écrans indiquent discrètement que l’embarquement des zones 1 et 2 a commencé. L’annonce vocale suivra juste après et je serai la première à partir en direction de la passerelle. C’est assez drôle car il n’y avait aucune queue devant la porte, tout le monde est resté assis un long moment. C’est assez rare de voir ça.

On me prévient qu’il y aura une courte attente dans la passerelle, ce qui est effectivement le cas.
Le monde fini enfin par arriver et le reste de la passerelle est ouverte. Direction l’avion !

Notre A320 est arrivé tout à l’heure, il n’attend plus que nous.
L’accueil est souriant à bord, on me demande immédiatement de ranger mon sac à dos sous le siège devant moi et de mettre mon autre bagage dans les racks. Cela veut donc dire qu’il y aura du monde à bord ce soir, ce n’est pas l’impression que j’avais durant l’embarquement pourtant.

Cet A320 est équipé des nouveaux coffres à bagages qui permettent de ranger les valises sur la tranche mais le jour où les passagers auront compris le concept on aura gagné une bataille, croyez-moi !
D’ailleurs, en entrant dans la cabine, les racks étaient tous étonnements fermés.

Je prends place en 3F, à la même place que lors du vol précédent, ça me permet de surveiller ma valise car les bagages sont en train d’être chargés.
Cette fois, pas de rideau cracra devant moi, c’est un petit plexi, beaucoup plus élégant qui permet la séparation des deux classes.
La Business ne se compose que de deux rangs ce soir, et seule une famille a pris place en 2ABC et D.

Un message automatique est diffusé en Norvégien, sûrement pour souhaiter la bienvenue à bord et rappeler les règles concernant les bagages.
L’embarquement semble ne jamais se terminer, il est 20H40 quand on nous annonce que ce dernier est enfin clôturé.
Des voisins viendront me rejoindre, ce qui me fera constater que le vol est bel et bien complet, c’est très étonnant quand on voyait la salle d’embarquement et le nombre de place non réservées sur ce vol lors du check-in.

L’hôtesse qui s’occupe de la classe avant était très avenante avec ses passagers et faisait le maximum pour répondre à leurs interrogations concernant le programme Flying Blue, allant même jusqu’à appeler le sol pour avoir une information.

Le commandant de bord se présente et nous indique que nous allons pouvoir partir d’ici 2 à 3 minutes, après le chargement de quelques derniers bagages.
Le temps de vol ne sera que de 2H ce soir pour rejoindre Oslo. La croisière sera calme et à l’arrivée, 2°C nous attendent avec de la pluie ou de la neige, cela restera à affiner durant le vol.

Le CCP se présente à son tour en Français puis en Anglais. C’est une bande automatique qui s’occupera de donner les instructions en Norvégien.
Il est mentionné que le WiFi était présent sur ce vol, j’espère que cette fois c’est bel et bien vrai !
La famille 2ABCD se déplace finalement au rang 1 ce qui libère complètement le rang 2.

Il est 20H52 lorsque nous partons au pushback alors que les démonstrations de sécurité ont lieu.
La lumière est doucement abaissée dans la cabine alors que nous partons au roulage.
Nous quittons la pluie parisienne à 21H05. A peine 5 minutes après, les PNC s’affairent à fermer le petit rideau entre les deux classes.
Les lumières se rallument peu après, la cabine est plutôt calme ce soir.
Du côté du WiFi, mes premiers essais ne sont pas concluants, lorsque le portail fonctionne enfin, il est impossible de choisir son offre.

Je vois les nouveaux menus Business passer devant moi, on peut dire qu’au moins maintenant, on a un peu moins honte de la prestation en J sur MC avec AF. J’ai hâte de tester ça sur un prochain vol !
A 21H30, le CCP nous indique que le service va bientôt débuter. Ce soir, nous sera proposé un sandwich au poulet ou au fromage.

Le WiFi se décide enfin à fonctionner. J’opte comme toujours pour l’offre Message qui est largement suffisante pour 2H. Je n’ai jamais testé l’offre de Surf, même si cette dernière est remboursée avec mon AMEX.

Le trolley arrive, je choisis le sandwich au fromage ainsi qu’un tonic pour accompagner tout ça. Dehors il fait nuit noire, il n’y a malheureusement rien à voir et rien à photographier. Le WiFi ne marchera pas la grande majorité du temps, malgré une carte indiquant une couverture sur tout le trajet.

Après le débarrassage la cabine est à présent plongée dans le noir, il est 22H.
A 22H30, le commandant nous indique que nous devrions commencer notre descente sur Oslo d’ici quelques minutes. Nous arriverons avec quelques minutes d’avance à destination, où des nuages bas, de la pluie et 2°C nous attendent.

A 22H45 la lumière illuminera doucement la cabine.  Plutôt étrange d’allumer la lumière pour un atterrissage de nuit.
La visibilité au sol est quasi nulle, les nuages sont très bas et bouchent la vue sur l’aéroport.
Ce n’est qu’au dernier moment que je distinguerai les plaines remplies de neige et la piste qui n’attend plus que nous.

Nous nous posons à 23H pile et regagnons notre stationnement, entourés de beaucoup d’appareils Norwegian. C’est à côté d’un SAS que nos moteurs seront enfin coupés.

Comparé à l’embarquement, la descente sera très (trop) énergique.
Comme toujours à Oslo, l’arrivée se fait en plein milieu des portes d’embarquement.

Il me faut à présenter traverser toutes les portes pour rejoindre les arrivées. Le terminal est désert, comme d’habitude lorsque j’arrive à cette heure-ci. Je croiserai en revanche une drôle de machine qui passe la serpillère de manière autonome. Qui a dit que les robots n’étaient pas l’avenir ?
A mon arrivée au carrousel à bagages, il n’y a pas grand monde.
Le tapis numéro 1 s’activera finalement à 23H20. Ma valise sera la 10ième à arriver alors on peut dire que ce n’est pas trop mal.

Direction landside où je retrouve rapidement la sortie qui mène vers le Radisson Blu. Comme d’habitude, c’est ici que je vais passer ma nuit d’escale avant de poursuivre la montée vers le grand nord demain.

Toujours très pratique, il me suffit de traverser la passerelle couverte pour atteindre l’hôtel. Il ne pleut pas mais on voit bien que tout est humide dans l’air. Cette fois il y a pas mal de neige sur les bas-côtés comparé à Novembre dernier.

Le check-in à l’hôtel est rapide même si je suis loin d’être la seule à arriver à ce moment-là. Un autre réceptionniste arrivera aussitôt pour que tout le monde dispose de sa chambre le plus rapidement possible.
Cette fois ma chambre est au 5ième étage. A peine arrivée je constate qu’il pleut à grosses gouttes dehors, j’ai eu de la chance dis donc !

C’est l’heure d’une bonne (et courte) nuit de sommeil. Il est déjà minuit, le réveil est réglé pour 6H45, ça va piquer !

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