La connectivité du voyageur
Alors ça, c’est bien un article de grosse geek hein… Oui enfin si vous lisez cet article c’est que ça vous intéresse aussi, non ?
Dans le passé, s’aider d’internet lors de voyages, même en Europe, c’était beaucoup plus compliqué que maintenant. Lors de mes premiers voyages, en 2009-2010, je me souviens que j’étais obligée de télécharger la carte Google Maps en cache, pour pouvoir consulter le nom des rues, les points d’intérêt que j’avais marqué, et avoir un semblant d’aide pour me déplacer vers la bonne direction. Le WiFi n’était présent que dans les hôtels et encore parfois même pas dans les chambres, c’était donc bien comique et ça obligeait surtout à être mieux préparés que maintenant. Vive les cartes en papier qui deviennent des chiffons au bout de 3 jours ! Et surtout, les plans « coup de tête » nécessitaient le Lonely Planet dans la poche (plus touriste que ça, tu meurs) !
Aujourd’hui, et même si ce n’est pas le cas partout sur la planète, il y a des pays beaucoup plus développés de ce côté là, qui nous offrent diverses alternatives. Évidemment, ce que je vais vous raconter ne va pas s’appliquer de la même façon si vous partez au fin fond de l’Afrique qu’aux Etats-Unis.
Depuis quelques années je m’organise de la manière suivante, afin de pouvoir rester connectée lorsque je voyage :
L’utilisation du WiFi
Évidemment, je ne pouvais pas commencer cet article sans parler du WiFi qui est dorénavant présent partout. A chaque station de métro et même dans les rues à New-York, dans les Mall de Dubaï, ou encore carrément dans le train en Corée du Sud ou à Hong-Kong. Le WiFi est maintenant gratuit et illimité dans beaucoup d’endroits. La méthode la plus économique pour retrouver votre chemin ou partager votre photo de vacances sans attendre d’être rentrer à votre hôtel, c’est bien sûr de trouver un spot WiFi. Si jamais vous n’en trouvez pas dans la rue, rapprochez-vous des Mcdo ou des Starbucks, vous trouverez forcément votre bonheur. Je n’utilise plus du tout cette méthode personnellement car je suis toujours craintive de me connecter à des réseaux WiFi que je ne connais pas avec mes périphériques personnels, donc je garde cette option en dernier recours si je suis perdue ou si je dois prévenir quelqu’un. Mais ne vous inquiétez pas, vous n’avez pas à être aussi parano que moi et des millions de voyageurs font ça dans le monde !
Le forfait Free Mobile
Ce n’est inconnu de personne, depuis 2012 Free a pris possession du marché mobile Français avec ses offres super alléchantes. J’ai sauté sur cette offre, comme des milliers d’autres personnes, le jour même de la mise en ligne en Janvier 2012. Depuis je n’ai jamais lâché cet opérateur car j’en suis très contente et surtout il me fournit un service à l’international sans supplément et ce, dans plein de pays. Je paye donc 15.99€/mois (étant déjà membre Freebox, sinon je payerai 19.99€/mois), avec ce forfait je peux téléphoner dans mon pays de destination et en France, envoyer des SMS, des MMS de manière illimitée et profiter d’une connexion 3G jusqu’à 25Go. Cela fonctionne pour une quarantaine de pays, beaucoup en Europe certes mais il y a également les Etats-Unis, le Canada, l’Afrique du Sud, l’Australie, et j’en passe… Dans certaines destination comme le Mexique ou la Thaïlande, seule la 3G est comprise, les appels et SMS ne font pas partis du forfait. Retrouvez tous les pays concernés ICI.
UPDATE : A savoir que depuis plusieurs mois, le roaming est gratuit partout en Europe pour tous les opérateurs, si vous possédez un forfait illimité en France, vous pourez donc profiter de votre 4G, de vos apels et de vos SMS en Europe, de façon gratuite.
J’ai beaucoup compté sur la 3G de Free que ça soit en Australie, aux Etats-Unis, en Italie, Espagne, Allemande, Suisse… et c’est vraiment génial de pouvoir compter sur Google Maps lorsqu’on est perdu ou sur Google Translate lorsqu’on ne comprend pas les panneaux dans la rue.
La location de boitier 4G
Je sais que certains trouvent un intérêt à louer carrément une carte SIM, voire le téléphone qui va avec mais je n’ai jamais tester cette méthode, donc je vous parlerez uniquement de ce que je connais, c’est à dire la location de boitier 4G. Qu’est ce que c’est que ça ?
J’ai découvert cette pratique en Corée du Sud bien que j’en avais toujours entendu parlé, mais depuis plusieurs années, j’arriverai toujours à voyager dans des pays couverts par Free ou je partais que peu de temps, et l’utilisation occasionnelle du WiFi me suffisait. Lorsque j’ai commencé à organiser notre itinéraire en Corée du Sud je me suis dis que ça allait être sacrément compliqué d’arriver à se faire comprendre dans un pays ou peu de gens parlent un Anglais correct, et où nous ne pouvions même pas prononcer le nom des rues. Certes, nous aurions pu nous contenter de prendre le métro en utilisant le numéro que portent les stations, qui plus est, Séoul est rempli de bornes WiFi. Oui mais à la campagne, beaucoup moins. Une solution qui est beaucoup utilisée en Asie, surtout en Corée du Sud et au Japon, c’est la location de boitier 4G (WiFi egg). Il s’agit simplement de petit boitier comprenant une carte SIM d’un opérateur du pays où vous êtes. Ce petit boitier fait borne WiFi, ce qui permet à vos smartphones, tablettes, ordinateurs ou autre de se connecter dessus. Le boitier utilise donc le réseau 4G du pays, de la même façon qu’un téléphone ferait du partage de connexion. Ça reste une solution super simple et un boitier + la batterie externe fournie en général avec, permet largement de tenir la journée entière. Ça rentre dans la poche, et on garde nos téléphones toujours connectés dessus. Pas de problème de sécurité, en passant de WiFi en WiFi et surtout, le débit est excellent dans les pays où c’est proposé. J’ai testé l’offre en Corée du Sud, nous avons payé 70€ pour 18 jours et la couverture était totale (même dans le métro), nous n’avons jamais été déconnectés. Le débit me permettait largement de passer des appels via Messenger ou WhatsApp et d’envoyer photos et vidéos. Je compte réitérer l’expérience au Japon. Renseignez-vous en tapant « pocket wifi » ou « wifi egg » suivi de votre pays de destination sur Google. En général il est possible de réserver son boitier depuis Internet et de le récupérer à l’aéroport lors de votre arrivée. En repartant, il suffira de le rendre à la même agence à l’aéroport ou simplement de le déposer avec une enveloppe fournie, dans une boite aux lettres. C’est un système très bien rodé et très facile.
Au pire, si tout ça ne marche pas, laissez vous porter par l’instant. On fini toujours pas retrouver notre chemin et les balades n’en sont que plus belles.