Voyage à Turin en solo [J3 : Tramway historique & Belvédère Monte dei Cappuccini]

Réveil peu avant 9h ce matin. Je prends le temps d’émerger et prépare mon sac pour cette nouvelle journée de visite à Turin. Je quitte l’hôtel vers 9h30 et pars comme hier, en direction du centre. Ce matin, je voulais absolument prendre le tramway historique qui fait un tour du centre-ville. Il s’agit de la ligne 7, qui circule toutes les heures le dimanche et les jours fériés, de 9h30 à 19h30.

Les jolies arcades se succèdent jusqu’à ce que j’arrive sur la Piazza Castello, moins de 20 minutes plus tard. Impossible de rester insensible devant le Palais Royal, à nouveau.

Je refais un tour sur la place pour prendre de nouvelles photos sous ce beau ciel bleu, et j’en profite pour terminer mes achats de souvenirs. Je trouve facilement des cartes postales, mais pour les timbres, on m’indique qu’il faut aller au bureau de tabac. Cela me coûtera 1,50 € pour un envoi vers la France. Il ne me manquera plus qu’une boite aux lettres à trouver.

Je fais le tour des petites ruelles adjacentes avant de rejoindre l’arrière du Palazzo Madama, car c’est ici que le tramway 7 se stationne. Et oui, attention, il ne se trouve pas au même endroit que les autres trams sur la place.

L’ancienne rame verte est bien là, totalement vide. J’ai juste le temps de faire quelques photos que c’est déjà l’heure du départ, à 10h30 précises. Je serai seule à bord, c’est comme une visite privée ! La balade part de la Piazza Castello, fait une boucle en passant par différentes places et ruelles, puis revient au point de départ.

Le tram est bruyant et semble « lourd » à chaque virage. On sent bien qu’il s’agit d’une rame d’époque et non d’un tramway moderne.

Je profite du paysage qu’on peut photographier à travers les fenêtres ouvertes, ruelle après ruelle, puis à travers le jardin du palais. À 11h, nous voilà de retour sur la Piazza Castello. À ma descente, alors que je prends encore quelques photos du bel engin, le chauffeur me propose gentiment d’aller photographier le poste de conduite. Nous ne communiquons pas très bien, mais je lui demande si conduire ces anciennes rames est difficile, et il me fait signe que oui.

Je poursuis ma balade à pied, retraversant le centre, pour retourner dans les petites ruelles que j’avais explorées hier.

La plupart des rues du coin sont piétonnes, ce qui rend la circulation très facile. Des jeunes tournent une vidéo de danse, attirant quelques passants curieux.

Même s’il n’est pas encore midi, je m’installe en terrasse pour déjeuner. J’ai le réflexe de manger plus tôt en voyage pour éviter le monde, mais Turin n’est clairement pas en haute saison au mois de juillet, la ville est plutôt calme, il y a de la place partout.

Je rejoins ensuite la Piazza San Carlo en flânant dans les zones piétonnes, afin de la revoir sous un beau ciel bleu, car hier, le ciel était couvert.

Cette place est vraiment sublime, je la trouve encore plus agréable que la Piazza Castello.
Il n’est que 13h passées, j’aurais pu monter directement au belvédère du Monte dei Cappuccini, mais le soleil tape fort et la lumière ne serait pas idéale là-haut. Je me réserve donc cette visite pour l’après-midi.
Comme hier, je remarque qu’il y a vraiment beaucoup de chiens dans les rues de Turin, et surtout des teckels, c’est vraiment flagrant !

Je retourne à l’hôtel pour me poser un peu. Il me reste une bonne vingtaine de minutes de marche. Après un petit arrêt au Carrefour Express pour acheter de l’eau, je reviens à l’abri sous les arcades qui mènent directement à mon hôtel.

J’ai très envie de m’arrêter dans un des cafés sous les arcades. Ici, tout est plus calme que dans l’hypercentre, c’est très agréable. Je m’installe juste à côté de l’hôtel pour déguster une « crema al caffè ». C’est servi avec un petit verre d’eau pétillante. C’est très bon, bien frais, mais aussi très sucré. J’aime beaucoup, et en plus ça ne coûte que 3 €.
Il est 14h lorsque je regagne l’hôtel. Je profite un peu de ma terrasse avant de repartir deux heures plus tard.

Vers 16h, je réserve un taxi via Uber pour rejoindre le belvédère. Des trams et bus s’en approchent, mais il faut tout de même grimper la colline à pied, je préfère m’éviter ça, je ferai plutôt la descente. Mon dos a toujours un peu plus du mal à suivre en fin de journée alors je vais y aller doucement.
Uber n’existe pas vraiment à Turin, seule l’option Uber Black est disponible, et elle est très chère. Mais on peut réserver un taxi classique via l’application, ce qui m’arrange bien. Le prix estimé est entre 10€ et 15€, ce qui est assez cher pour seulement 8 minutes de trajet, mais bon…
Le temps d’attente est de 20 minutes. En attendant, je décide d’écrire ma carte postale. Je demande un stylo à la réception car, évidemment, je n’en ai pas. Trouver une boîte aux lettres est une autre histoire. Je marche un peu sous les arcades, sans succès. Tant pis, je verrai ça demain, mon taxi est sur le point d’arriver.

Le chauffeur est adorable et me dépose rapidement tout en haut de la colline, juste devant l’église Santa Maria del Monte dei Cappuccini. Le promontoire culmine à environ 325m d’altitude, il est situé sur la rive droite du Pô, alors ce qui m’intéresse surtout, c’est le panorama.

Au loin, les Alpes se devinent timidement, à moitié cachées par les nuages. On aperçoit un peu de neige au fond, mais il faut faire vite pour immortaliser la scène avant que les sommets ne disparaissent dans les nuages.

Le Mole Antonelliana se détache bien sûr au milieu de la ville, comme une véritable icône.

Alors que je profite du panorama, je remarque le sac « Languedoc Roussillon » d’une jeune femme seule. Je lui fais la remarque et nous engageons la conversation. Nous restons là un moment à discuter tout en profitant de la vue.
Avant de quitter les lieux, je voulais visiter l’église, mais une messe est en cours, décidément, il y en a à toute heure ici ! Nous pouvons tout de même apercevoir l’intérieur, qui est magnifique.

Il est temps de redescendre, et ma nouvelle amie m’accompagne, car elle part dans la même direction. La descente est très facile, la pente est douce.
J’aperçois une autre église, la Chiesa Parrocchiale della Gran Madre di Dio, mais elle est totalement en travaux et fermée. Dommage.

En arrivant au niveau du fleuve Pô, on aperçoit des terrasses au bord de l’eau. Cela semble sympa, même si les alentours ne sont pas très jolis. Nous traversons le pont Vittorio Emanuele I, qui n’est pas extraordinaire non plus. Moi qui espérais tomber sur un joli pont, je suis un peu déçue.

De l’autre côté, nous atteignons la grande Piazza Vittorio Veneto, bordée de cafés et de bars. Avec ma nouvelle amie, on décide de prolonger ce bon moment en s’arrêtant dans un bar à cocktails. On trinque à cette belle rencontre.

Après ce moment agréable, nous nous séparons. Je remonte un peu la Via Po pour rejoindre la station Sant’Ottavio où le tram arrive tout juste.
Aujourd’hui, le tram 13 est bondé, mais il me dépose rapidement près de l’hôtel.

Je m’achète de quoi manger et regagne ma chambre. J’ai bien mérité un peu de repos après cette nouvelle journée bien remplie.

Il est 20h lorsque je retrouve ma chambre. Ce fut une très belle journée, agrémentée d’une rencontre imprévue, c’est toujours un plaisir.
Demain sera une courte journée, mon vol retour est à 19h, mais il me faudra quitter le centre-ville vers 15h.
Après une soirée au calme, il est temps de clore cette belle journée.

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