Voyage en solo à Lisbonne [28.04.24 : Retour en France]

Réveil à 3H ce matin et cela n’a pas été si dur à ma grande surprise, bien sûr on en reparle dans 12H quand je serai arrivée à la maison, éreintée.

Je ferme ma valise et suis rapidement prête à 3H15 après le wake up call de la réception. Lorsque j’arrive dans le lobby mon check-out ne prend que quelques secondes.
J’avais pris le soin de regarder les Bolt et les Uber dans l’ascenseur et les prix sont similaires. J’aurai dû attendre 7 minutes pour un Bolt alors qu’il y avait des Uber disponibles dans la minute.
Pour 8€, c’est donc un Uber qui m’amènera à l’aéroport.
Le chauffeur arrive immédiatement, je n’aurai même pas eu à attendre, le voici déjà au bout de la rue.
Durant le trajet nous faisons un peu connaissance, il me pose quelques questions sur mon retour en France. Mon chauffeur est originaire d’Inde, a vécu à Dubaï avant d’avoir des papiers pour vivre en France. Il a ensuite décidé de venir au Portugal, qui lui offrait les meilleures opportunités. Il aura son passeport européen l’année prochaine et compte bien retourner en France après ça. Il me montre à quel point il aime la France en pointant du doigt qu’il a même une voiture Française (une Peugeot), haha.
Même s’il est 3H du matin, ce sont des échanges sympathiques !

Il me dépose sur le parking au niveau des départs du Terminal 1, sur les coups de 3H30. Le trajet fut très rapide comme je m’y attendais.
Malgré l’heure très matinale (ou très tardive, ça dépend comment on voit la chose), il y a pas mal de monde dans l’aéroport.

Le hall A dans lequel j’arrive est entièrement dédié à TAP. Pour rejoindre les départs des autres compagnies il faut emprunter un ascenseur pour se rendre au hall B.

Je repère facilement la file AirFrance qui n’en finit plus. Le guichet SkyPriority est moins effrayant, mais je n’ai rien à y faire à part récupérer mon boarding pass, chose que je peux faire sur une des bornes à disposition.
La borne me délivre le fameux sésame et me voilà partie en direction du PIF.

Je suivais la file Fast Track mais cette dernière m’a mené devant un chemin balisé. Impossible d’aller plus loin.
J’avais lu dans certains FR avant de partir que la file prioritaire était un peu difficile à trouver mais pour ma part elle était carrément fermée. A moins que je ne sois pas au bon endroit ? Direction donc la file classique.
Un premier contrôle du boarding pass est effectué avant d’entrer, puis un second en arrivant devant le PIF.
Il y a quand même pas mal de monde mais les contrôles ont l’air d’aller vite et d’être souples. On ne m’a pas demandé de sortir mon ordi de sa housse et j’avais oublié d’enlever le gel hydroalcoolique qui pend sur mon sac à dos, sans aucune remontrance.

Il est 4H lorsque j’arrive airside. La porte pour mon vol n’est pas annoncée, elle ne le sera qu’à 4H40.
Les lounges ANA et TAP se trouvent à l’étage juste devant moi mais le salon qui me concerne n’ouvre qu’à 6H, je serai donc déjà partie à cette heure-là.
En prenant ce vol, je savais que je n’allais pas pouvoir expérimenter ce lounge et c’est bien dommage.

Sur mon Wallet, la porte 9 est affichée depuis ce matin mais je ne sais pas si je peux m’y fier tant que ce n’est pas indiqué sur le FIDS.
Il ne me reste donc plus qu’à aller me poser quelque part de manière aléatoire.
Il y a beaucoup de passagers au départ ce matin, je trouverai même qu’il y a trop d’agitation de si bonne heure.

Sur les coups de 4H40 je décide de faire un tour dans le terminal. Il y a un grand food court avec Mcdo, KFC, et pas mal de gens y sont attablés.

A l’heure convenue notre porte s’affiche enfin sur le FIDS et il s’agit effectivement de la porte 9, comme ce que m’indiquait mon téléphone depuis ce matin. Tout ça pour ça ! lol
Il est indiqué un temps de parcours de 10 minutes, mais en réalité le cheminement ne me prendra guère plus de 5 minutes.
La porte est située dans une des extrémité de l’aéroport, ça sent l’embarquement par bus tout ça…
Les panneaux de zone AirFrance sont installés mais les passagers sont pour l’instant calmement assis.
Un message nous indique que l’embarquement débutera dans 5 minutes.
Les pax se positionnent devant les panneaux mais aucune n’annonce n’est spécifiquement faite.
A côté de nous, un vol Easyjet au contact, embarque pour Lyon. Comment ça se fait que ce coucou soit au contact et pas nous ? ☹
Les hôtesses au sol nous font finalement signe d’avancer, il est pile 5H. Un contrôle d’identité a lieu en porte et il est demandé à ceux portant un masque de le retirer pour vérification.
Mon boarding pass bipe rouge mais l’hôtesse me dit que c’est ok et me laisse passer. Bizarre.

Nous descendons un escalier avant de nous retrouver sur le tarmac où un bus nous attend.
Une fois ce dernier plein à craquer, nous partons. Le tour de piste durera 6 minutes avant de nous stationner devant notre oiseau tricolore.
Notre A321 du jour, F-GTAT, 16 ans au moment de cette rédaction, est arrivé hier soir (comme mon vol de l’aller), il a donc passé sa nuit au large à LIS.

Nous resterons arrêtés sur le tarmac, entassés dans ce bus fermé durant 15 longues minutes.
Faire un embarquement par paxbus ok, mais pourquoi nous enfermer là-dedans si l’appareil n’est pas prêt ?
Il est plus de 5H20 quand on nous libère enfin. Deux passerelles sont à disposition pour monter dans l’avion. Pour ma part, direction la passerelle avant.
L’accueil à bord est cordial et souriant malgré l’heure matinale.

Je prends place en 4F en déposant ma valise dans le coffre qui était bizarrement resté fermé.
Je suis placée juste derrière le rideau séparant la Business de la classe éco.

La chef de cabine prend immédiatement la parole pour nous souhaiter la bienvenue à bord et demande à ce que les plus petits bagages soient placés à nos pieds pour optimiser l’espace dans les coffres. J’en déduis que le vol doit être plutôt complet donc.

Il y aura 3 rangs de Business sur ce vol. Il sera demandé à Madame 3D de changer de placer pour laisser un couple venir s’installer sur ce rang. Elle sera du coup déplacée au rang 1.
Le commandant de bord prend la parole pour se présenter et nous indique que nous aurons un petit retard au départ car les chargements sont en cours. Le temps de vol est de 2H05, et à l’arrivée à Paris un temps venteux et des averses nous attendent.
Un petit raté de micro fera entendre à l’ensemble de la cabine « Allo, tu m’entends », ce qui fera un peu sourire tout le monde.

Le boarding se poursuit jusqu’à 5H45 où il est annoncé comme étant complet. Comme je l’avais vu sur le plan cabine, il n’y a personne sur le siège du milieu de ma rangé. Parfait !
La lumière est abaissée en cabine et le pushback a lieu 5 minutes après.
Les consignes sont dispensées par l’équipage, moi je suis en prison derrière mon rideau mais ce n’est pas grave.
La lumière sera abaissée mais pas coupée complètement.

Il est 6H quand nous partons au roulage. Devant nous, Easyjet s’élance avant de laisser la voie libre pour un atterrissage de TAP.
Il est 6H10 lorsque nous nous élançons à notre tour sur la piste.

Malgré l’heure très matinale, un léger lever de soleil se devine au loin avec une toute petite lueur orangée.
Nous regagnons les cieux en survolons la belle ville de Lisbonne, encore plongée dans le noir. Au loin, l’océan. La vue est vraiment sympa.
Le WiFi fonctionne à bord, on peut dire que je suis sur une bonne lancée.

Ça sera un lever de soleil express car 5 minutes plus tard, il fera grand jour au-dessus des nuages.

Le rideau est rapidement tiré nous séparant de la Business où le service débute.
Nous concernant, c’est à 6H50 que le trolley fait son apparition. Je prends un jus d’orange et on me demande immédiatement si je veux une boisson chaude en supplément, mais je décline.
Mon verre sera accompagné d’une madeleine, comme sur les vols de l’aller.

Mon voisin, profondément endormi, se verra déposer une madeleine sur le siège par cette PNC pleine d’attentions.
C’est une vingtaine de minutes après que nous serons débarrassés.

Dehors, après avoir traversé quelques sommets enneigés des Pyrénées, nous longeons la cote Atlantique de la France.
Alors que nous entamons notre descente sur Paris sur les coups de 7H30 (donc 8H30 heure locale), les correspondances sont énoncées.

Quelques minutes après, la chef de cabine vient me voir.
Elle m’interpelle par mon nom et me demande comment s’est passé mon vol et si je vais bien à MPL, ce à quoi je réponds par la positive. Elle me demande si je connais le terminal de départ de mon vol suivant, je lui réponds que ça sera le 2F. Elle me dit que parfois c’est le 2G, mais je lui explique que mon vol n’est pas opéré par Hop et que je pars bien du 2F. Elle me réponds alors que c’est parfait et que cela va être facile pour moi car nous arriverons là-bas également.
Certes, on peut dire que je maitrise les correspondances au 2F depuis le temps, mais cette petite attention fait toujours plaisir.

Il est 7H55 quand l’atterrissage est annoncé en Français puis en Portugais.
Nous descendons dans les gros nuages gris qui entourent la région parisienne. La visibilité est nulle et nous tanguons un peu, sûrement à cause du vent.

Il est 8H08 donc 9H08 en heure locale, lorsque nous nous posons à Paris CDG. Le roulage nous prendra une petite dizaine de minutes avant que nous puissions rejoindre notre point de stationnement au 2F à 9H20.
Le commandant nous remercie d’avoir choisi AirFrance et s’excuse pour nos 10 minutes de retard à l’arrivée.

Débarquement rapide de l’appareil où j’aperçois une passagère envoyer de grands bonjours au commandant de bord, qui répond lui aussi par de grands gestes.

Direction le salon pour attendre 3H, mon prochain vol étant à 12H30.
L’accueil est toujours aussi cordial. Je ne traine pas au rez de chaussée pour ma part et rejoins l’étage.
Le buffet de petit-déjeuner est en place avec toutes les viennoiseries mais aussi du salé chaud.

Sur le buffet de l’étage, quel bonheur de découvrir un plateau rempli de madeleines ! C’est le seul que j’ai trouvé, il n’y en avait pas en bas alors on peut dire que j’ai vraiment eu de la chance de tomber sur cette denrée rare que je n’avais pas revue depuis des mois.

Je prendrai le temps de taper le FR de ce vol depuis ma naproom au calme. Cette fois j’aurai une naproom tout au fond à droite, c’est assez marrant car c’est la seule qui est en pleine lumière, avec une vue sur l’extérieur. Si vous voulez vous reposer je ne vous conseille donc pas cet endroit, qui est très lumineux.

Il y a une naproom (la première à gauche) qui est indiquée comme étant réservée pour le staff. Curieux, ce n’était pas le cas avant.
Sur les coups de 11H30, je décide de rejoindre le rez de chaussée pour faire un petit tour au buffet avant de quitter les lieux.

Mon vol est annoncé en porte F52, c’est donc vers ce côté-là du terminal que je me dirige.
Comme souvent en sortant du lounge, je tombe sur la boutique qui vend des produits dérivés de Paris 2024 dont une énorme peluche. Je me demande toujours comment fera son heureux propriétaire pour la ramener haha.

Le terminal est moins animé que le soir, même s’il y a tout de même du monde.
Il est 11H45 quand l’affichage se met en place en porte. L’embarquement est prévu à midi, dans peu de temps donc.
Notre A321 du jour, F-GTAQ, est déjà là, il est arrivé de Lyon tout à l’heure.
Je suis la première à me placer dans la file de la zone 1-2.

Comme promis, c’est à midi qu’on nous fait signe d’avancer après un rapide contrôle d’identité en porte.
Au moment où je me dirige vers la passerelle j’entends un grand « STOP ATTENDEZ », hurlé par un homme, visiblement en colère que l’embarquement ait débuté.
Il s’agit de la personne en charge d’embarquer une PMR à bord, qui ne l’a pas encore fait et qui demande à stopper l’embarquement. L’hôtesse au sol essaye de lui expliquer qu’elle ne peut plus stopper l’embarquement maintenant, elle nous demande alors d’avancer jusqu’à la balise et d’attendre là-bas, ce que nous faisons tous, en bons élèves.

L’homme énervé passe finalement quelques minutes plus tard avec le fauteuil roulant, suivi par une hôtesse qui embarque des UM.

Une fois tout cela fait, on nous fait signe de poursuivre jusqu’à la porte de l’avion.
L’accueil à bord est classique, ni plus ni moins.
Je prends place en 5F dans ce vol qui s’annonce complet si j’en crois le plan de cabine. Il est de ce fait dès maintenant demandé de ranger les plus petits bagages à nos pieds.

Il s’agit d’une cabine en mode planche à pain mais avec les vieux coffres à bagages cette fois.
Je me retrouve rapidement avec des voisins, deux humains et … un chien (un petit york qui restera dans sa cage, aux pieds de sa maitresse).

Le vol sera effectivement plein, et les derniers passagers auront bien du mal à caser leurs bagages.

A 12H20 le boarding est terminé, nous sommes prêts à partir.

Le commandant de bord se présente et nous indique que nous allons partir d’ici 10 minutes, le temps de charger encore quelques bagages.
Le temps de vol sera de 1H10 jusqu’à Montpellier où la météo n’est pas au beau fixe avec de la pluie, du vent est des orages. J’étais déjà au courant, un épisode méditerranéen est en cours depuis hier, je vais une fois de plus arriver en plein cœur de la tempête…

La porte sera fermée à 12H30 et le pushback sera immédiat juste après.
Les consignes de sécurité sont dispensées par l’équipage qui en profite pour prévenir qu’il y a des UM à bord et demande ainsi au pax voyageant à proximité, de les contacter en cas de soucis.
Nous avons une courte attente avant d’accéder à la piste, devant nous, des appareils AirFrance et Hop se succèdent.

Il est 12H47 lorsque nous prenons notre envol. Au revoir Paris, je reviens dans 13 jours !
Le rideau est rapidement tiré entre les deux classes et le service débute peu après.
Je ne désire pas de boisson, mais je choisirai juste le snack. Ça sera l’option sucrée pour moi, et on me donnera deux madeleines, c’est qu’on est généreux ici !

Le vol se passe tout à fait normalement mais par le hublot la visibilité est limitée.
Le WiFi ne semble pas fonctionner malheureusement.
Le début descente sera annoncée peu avant 13H30 mais soudainement de fortes turbulences se feront sentir.
Durant une dizaine de minutes nous subirons plusieurs secousses. Le commandant de bord ordonnera aux PNC de s’attacher car nous traversons des turbulences fortes.
Cela fait plusieurs fois que je subi la même chose lors de la descente sur MPL, c’est pénible. Bientôt il va falloir une qualification spéciale pour pouvoir atterrir ici !

A 13H47,  on nous annonce un atterrissage imminent même si dehors tout est blanc et la visibilité est nulle.
Le survol de Montpellier se fera entre plusieurs gros nuages avant que l’aéroport apparaisse enfin.

Il est 13H50 lorsque nous nous posons enfin sur le tarmac de l’aéroport de Montpellier.

Nous venons nous stationner immédiatement au contact. Nous devrons attendre encore 5 petites minutes de plus avant d’être libérés de notre oiseau du jour.
Traversée rapide du carrousel bagages où je n’ai rien à récupérer. En me dépêchant je me dis que j’ai peut-être une chance d’avoir encore la navette de 14H si j’arrive à sortir rapidement.

A mon arrivée à l’arrêt, il est 14H02 et pas de navette à l’horizon. On peut dire que je la rate à peu de chose, ou alors qu’elle est passée en avance.

Il est 14H30 quand le bus suivant pointe enfin son nez, toujours sous une pluie battante. Après un arrêt à la gare Sud de France, me voici rapidement à Place de l’Europe.

Une courte marche humide me sépare de mon domicile.
C’est la fin de ce joli séjour à Lisbonne, un nouveau pays, de nouveaux paysages et de belles découvertes.

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