Voyage en solo en Norvège [18.11.23 : Direction Oslo]

La veille du départ, lorsque j’ai effectué mon check-in en ligne depuis le site internet, j’ai remarqué qu’AirFrance offrait maintenant la possibilité de réserver le siège du milieu si le vol n’était pas plein, pour un montant de 19€. Je n’ai pas d’intérêt actuellement à utiliser cette option mais ça peut être intéressant.

Lorsque j’ai sélectionné mes places je me suis aperçue que je n’avais pas les sièges demandés sur le boarding pass qui a été édité. Ils étaient bons sur le site, inaccessibles depuis l’application, et faux sur le BP. J’ai donc entrepris d’appeler la ligne Premium AirFrance pour tirer ça au clair. En 5 minutes, on me remettra aux places souhaitées et on me fera parvenir le bon boarding pass. Toujours très performant, rien à redire.

Le jour du départ, je suis toute excitée. Revenir en Norvège 4 ans après, et puis même revenir en Laponie tout court me remplit de joie.
Pour une fois, je n’ai pas besoin de me lever à 4H pour aller prendre l’avion, c’est donc tranquillement vers midi que je termine de préparer mes affaires.
Je n’ai pas choisi le parking de l’aéroport cette fois, vu que j’ai des horaires corrects à l’aller et au retour, je vais donc économiser 50€ et prendre la navette aéroport à côté de chez moi.
C’est donc armée de mes vêtements en polaire, de mes grosses chaussures de randonnée et de ma doudoune, que je pars d’un pas décidé à l’arrêt de la navette malgré les 20°C ambiants.

Le bus part à 13H précises, nous sommes seulement 4 personnes à bord. Pendant le chemin je constate que le vol précédent va partir avec du retard de Paris. La carte Flight Radar montre une grosse formation orageuse au-dessus de CDG, ce qui explique donc ce potentiel retard au décollage.

Après un détour par la gare TGV fantôme, il est 13H20 quand je suis déposée devant l’aéroport.
Le hall des départs n’est pas très rempli, seule la file pour le check in de mon vol AirFrance attire les foules.
En passant par le guichet SkyPriority, je n’ai aucune attente.
L’hôtesse qui me reçoit ne dit pas un mot, et s’occupe d’étiqueter ma valise et de me délivrer mon boarding pass.

Le passage du PIF est très rapide, comme toujours. Comme il n’y a personne, j’ai le temps de correctement vider mon sac de mon matériel électronique. Je demande si je dois enlever mes chaussures, car en général les chaussures montantes comme celles-ci font sonner le portique. La préposée me dit que ce n’est pas la peine.

Évidemment, je fais sonner, sans surprise. On me demande cependant de passer mes chaussures dans le détecteur et en quelques minutes me voilà airside. Cette solution était au final beaucoup plus rapide que de les enlever.

Il est à présent temps de rejoindre le lougne FDI, comme d’habitude. Il n’est alors que 13H40, on peut dire que j’ai le temps.
Il n’y a que 2 personnes dans le lounge lorsque j’y arrive, on ne va pas se marcher dessus.
La rotation précédente décollera finalement à 13H37, avec 30 minutes de retard, mais rien ne s’affichera sur les écrans du salon, ni sur l’application.
Le lounge se remplira un peu sur les coups de 14H30. Je le quitterai à 14H45, heure prévue de l’embarquement.

L’embarquement SkyPriority est effectivement annoncé à l’instant. Malgré une petite attente en passerelle, l’avion a eu le temps d’être prêt pratiquement dans les temps. Bravo !
L’embarquement aura lieu par l’avant et par l’arrière de l’appareil, comme c’est toujours le cas depuis un moment déjà.
L’accueil à bord est tout sourire, je prends place en 4A alors qu’un voisin me rejoint en 4C. Il y a 3 rangs de classe Business, je suis donc située juste derrière le rideau séparant les deux classes.


Il fait très chaud à bord, l’aération mettra un petit temps avant d’enfin arriver.

Le CCP prend la parole et nous souhaite la bienvenue à bord. En raison du centrage de l’appareil il est explicitement demandé à tous de conserver la place qui était initialement prévue.
Notre A321 sera loin d’être plein aujourd’hui, lorsque l’embarquement se termine je constate avec joie que je n’aurai pas de voisin en 4B.
Le commandant de bord nous indiquera que notre temps de vol sera de 1H10. Nous attendons un dernier bagage avant de pouvoir partir. Sur le parcours nous aurons du beau temps jusqu’à la moitié, puis les nuages feront leur apparition pour le restant du trajet. A l’arrivée sur Paris, au programme, pluie et vent nous attendent, avec 11°C seulement au compteur.

Après 10 minutes d’attente ça y est, nous partons au push back. Les consignes sont dispensées par l’équipage alors que nous traversons l’aéroport de MPL. De ma place derrière le rideau, je ne vois strictement rien, heureusement que je les connais par cœur !

Nous décollons à 15H37, j’ai du mal à garder les yeux ouverts face au soleil que j’ai en vue directe. Depuis le côté gauche de l’appareil la vue est moins sympa qu’à droite, mais j’aperçois les plus grands massifs de la région.
Le WiFi est fonctionnel cette fois, c’est plutôt cool. D’habitude je n’ai pas de chance !
Par le hublot, les nuages font leur apparition à mi-chemin, comme promis.

La collation nous sera proposée peu avant 16H. Cette fois, AirFrance réintroduit le choix entre la prestation sucrée ou salée. Pour le choix salé ça sera les petites flutes, pour le sucré, la galette.
Le début descente est amorcé à 16H15 avec quelques turbulences. De gros nuages noirs font leur apparition au moment où le commandant de bord reprend la parole. Notre arrivée est prévue à 16H38, nous devrions donc être à l’heure.

Dehors, le hublot est blanc de chez blanc, la visibilité est nulle. Il faudra attendre les derniers instants de la descente pour enfin apercevoir la région parisienne sous une forte pluie.
Il fait tellement sombre que les lumières sont allumées dans la cabine.
Nous nous posons à 16H44. Depuis le hublot j’aperçois une quantité d’eau non négligeable sur la piste. Il fait vraiment un temps horrible.

Le chef de cabine nous remerciera d’avoir choisi AirFrance, et souhaitera une bonne journée à Paris, ou un bon vol pour les passagers en correspondance, et…. un joyeux spectacle à ceux qui vont à un spectacle. Ça fera rire une partie des PNC et de la cabine. Le CCP était étranger et avec un accent bien exotique, je ne sais pas s’il s’est trompé dans l’annonce ou si c’était un pari avec l’équipage mais c’était assez drôle.

Il est 16H52 lorsque nous rejoignons la passerelle au 2F. Dehors, la pluie redouble d’intensité, je suis bien contente que nous soyons au contact dis donc.
Il ne me faudra que quelques minutes pour remonter au niveau des départs. Je rejoins le salon qui n’est pas très rempli en cette fin d’après-midi. Malheureusement, pas de madeleine à l’horizon aujourd’hui ! :(

Je trouve rapidement de la place dans une nap room et y passerai la majeure partie de mon escale.
Sur les coups de 19H30 je décide d’aller dîner. Il y a un peu plus de monde à présent mais on est loin des grandes foules. Trouver une place assise est relativement facile. Au niveau du buffet, le goûter a fait place au dîner avec les options habituelles.

Sur les coups de 20H je décide de rejoindre la porte d’embarquement F35. Le boarding est prévu pour 20H15 et le vol est prévu à l’heure.

Après une courte attente, l’embarquement SkyPriority est en effet appelé. L’équipage nous accueille avec un sourire.

Je prends place en 4A à nouveau, sauf que cette fois, sur ce petit A319, je serai plus proche de l’aile. Il y a à nouveau 3 rangs Business sur ce vol, je serai donc juste derrière le rideau encore une fois.
Le plein de carburant étant en cours il est demandé aux passagers de ne pas s’attacher.
La CCP nous souhaite la bienvenue à bord pour ce vol à destination de Stockholm… hein ? quoi ? Tout le monde s’est regardé avec une mine interrogative dans la cabine, mais dans la version en Anglais, la bonne destination sera énoncée.
Le temps de vol annoncé est de 1H50, avec un parcours sans encombre jusqu’en Norvège où -8°C nous attendent avec un temps neigeux.

Le vol est complètement full ce soir. J’aurai donc un couple qui prendra place en 4B et 4C.
A 20H40, le commandant de bord nous accueille à son tour à bord. Nous attendons un dernier bagage avant de pouvoir partir.

Pendant ce temps, le steward qui s’occupe de la Business entreprend de distribuer la petite bouteille d’eau et la lingette aux pax en J. Quelle ne fut pas ma surprise en le voyant venir vers moi avec cette même petite attention.
Il fera de même avec une personne située quelques rangs derrière, sous le regard interrogateur de nos voisins.

Je l’entendrai avoir une conversation très intéressante avec M. 3C qui l’interrogeait sur le fait que les vols AF sont plus souvent pleins qu’avant. Le PNC lui répondra que si les gens reviennent chez AirFrance c’est en raison de l’amabilité du personnel, en comparaison aux « machines » du moyen orient. Outch, ça tire à balle réelle !

A 20H50, le départ est annoncé, le pushback a lieu. Les démonstrations de sécurité se déroulent dans le noir le plus complet pour moi, cachée à nouveau derrière le rideau.
La lumière est éteinte à l’intérieur de la cabine alors que nous nous dirigeons vers la piste.
Il est 21H quand nous quittons le ciel parisien où la pluie s’est enfin arrêtée de tomber.
Il n’y a malheureusement pas de WiFi sur cet appareil.

A 20H20, la lumière réapparait doucement en cabine.
Le service débute avec au choix un sandwich au jambon ou fromage/légume. Je choisis cette deuxième option malgré l’heure un peu tardive, avec un Finlay pour faire passer tout ça.
Nous serons débarrassés quelques minutes après, avant que la lumière ne s’éteigne à nouveau.
J’entendrai un PNC venir voir le couple situé à côté de moi pour leur proposer de faire la carte Flying Blue. Il leur explique que la démarche ne prendra que quelques minutes à bord. Je trouve cela très commercial, ce n’est pas la première fois que je vois un PNC expliquer le programme FB.

Notre descente sur Oslo débutera à 22H25, les lumières se rallument et on nous annonce alors une arrivée prévue à 22H50. A l’arrivée, un temps couvert et -9°C au compteur. Glagla

Une dizaine de minutes avant l’atterrissage, les lumières s’éteignent à nouveau. Par le hublot on commence à voir les premières grandes villes Norvégiennes.
Nous nous posons à 22H50 à Oslo, alors que la neige a déjà envahie une partie des alentours de l’aéroport. Fort heureusement, nous serons au contact, il me faudra donc attendre encore un peu avant de goûter aux -9°C ambiants.

Il n’est pas encore 23H quand je débarque dans l’aéroport d’Oslo, 4 ans et 2 semaines plus tard. C’est assez marrant.
Le débarquement se fait directement aux portes de départ, il faut donc traverser une bonne partie de l’aéroport pour rejoindre le carrousel à bagages.

La récupération de ma valise sera très rapide, me voilà landside, il n’est que 23H10.

J’avais réservé cette nuit au Radisson Blu situé juste en face de l’aéroport. J’y avais déjà dormi en 2019, avant et après mon séjour à Tromsø. Il est très pratique car il suffit de traverser la route en face du terminal, et une passerelle couverte permet de rejoindre l’hôtel.

Les décorations de Noël semblent déjà en place car c’est un grand sapin qui m’accueille. Le hall est désert en cette heure tardive. Je suis en revanche bien accueillie et on me remet très rapidement la carte de ma chambre.

Je serai au 5ième étage cette fois, tout au fond du couloir, à l’avant dernière chambre. J’ai vraiment la malédiction des chambres d’hôtels hein ! haha

En entrant, je découvre un message de bienvenue sur la télé, ça fait toujours plaisir. La chambre est exactement comme il y a 4 ans, le lit est douillet et la décoration sympa. Après un petit bain bien mérité, avant de passer mes prochaines soirées dans des vans, il est l’heure d’aller dormir.

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