Voyage en solo au Royaume-Uni [14.06.24 : Départ pour Manchester et visite du centre-ville]

Après un an d’attente, c’est enfin le jour du départ pour ce voyage au Royaume-Uni. Pour rappel, c’est pour assister à 3 concerts de mon artiste préférée que je me retrouve (encore) à voyager au UK. Cette fois, je ne me contenterai pas de Londres car je vais traverser plusieurs villes durant mon séjour.

Ce matin, dur réveil à 3H50, mais c’est pour la bonne cause.
Je suis rapidement au volant de ma voiture, prête à rejoindre l’aéroport en cette heure si matinale.
Le trajet dure moins de 15 minutes, et me voici devant le parking P6 que j’avais pris le soin de réserver à l’avance pour 56€.
Il est 4H20, on peut dire que je ne suis pas en retard encore une fois.

La file d’attente pour l’enregistrement est plutôt longue et du côté de la file SkyPriority il me faudra tout de même attendre quelques minutes malgré les 2 guichets ouverts.
L’accueil se fait avec le sourire, le préposé me demande s’il n’y a toujours pas besoin de visa pour aller en Angleterre et je lui réponds que non. J’ai l’impression que c’est toujours à moi de leur indiquer les règles, une fois c’était vis à vis des formalités covid. Je vois qu’il tapote quelques petites choses sur son ordinateur puis il m’imprime enfin mon boarding pass et mon étiquette bagage.
Ma valise me quitte, j’espère bien la retrouver à Manchester tout à l’heure.

Le passage du pif sera rapide même s’il y avait tout de même pas mal de monde ce matin. Contrairement à d’habitude, je vois que quelque chose intrigue dans mon sac. On me demande si j’ai une enceinte et je réponds que non, mais lorsqu’on me montre l’image je comprends qu’il s’agit d’un objectif que je n’avais pas sorti. Le type ne devait pas être bien réveillé aujourd’hui car d’habitude il est toujours dans cet espace là et je n’ai jamais aucune interrogation. Bref. Il est 4H45 et me voilà airside.

Comme toujours, je suis bien trop en avance, le lounge n’est même pas ouvert. Je me pose à la porte 17, déserte pour l’instant, en attendant l’heure.
Mon avion lui, est déjà là, comme d’habitude. Il arrive toujours via le vol de fin de journée de la veille. Je ne me couche d’ailleurs que lorsque je sais qu’il est bien parti de Paris sans encombre.

A 5H précise, le salon ouvre enfin ses portes et tout le monde se rue à l’intérieur. L’entrée se fera sans un seul mot de la préposée. Il y a vraiment beaucoup de monde ce matin dont un groupe qui voyage avec des instruments de musique, et qui sont – même sans leurs instruments – franchement bruyants, on entend qu’eux dans le salon.

Je me prends un petit déjeuner et vais m’installer face à un petit bureau libre.

A 5H25, je décide de sortir pour rejoindre la porte située juste en face. Il y a beaucoup de monde, le vol va certainement être full aujourd’hui.
L’équipage est en train de préparer l’embarquement, tout le monde s’affaire.
Une pax vient se présenter avec sa carte PMR et demande s’il est possible d’embarquer avant, l’hôtesse lui dit que non mais elle tente de lui demander quand même « Où êtes vous assise ? » afin de déterminer sa zone d’embarquement. La dame répondra « Ben dans l’avion ».. ah oui ben comme nous tous heureusement.
Sans se moquer pour autant, l’hôtesse lui dira qu’elle embarquera en zone 3, elle n’a juste qu’à attendre tranquillement assise.
A 5H35 comme prévu, l’embarquement SkyPriority débute. Nous aurons le droit à une courte attente en passerelle où une escorte policière semble présente. Ils ont tous l’air de bonne humeur malgré l’heure très matinale.

L’accueil a bord est comme d’habitude souriant.
Je prends place en 6F dans cet A320 équipé des nouveaux coffres à bagages. Ça obligera d’ailleurs l’équipage à répéter à plusieurs reprises dans quel sens ranger sa valise, ce n’est tout de même pas sorcier !
Il n’y a que deux rangs de Business, mais les rangs « avant de la cabine » sont vraiment nombreux, et lorsque j’ai pu m’enregistrer 30h avant il n’y avait plus que le hublot du rang 6 au plus près. Beaucoup de membres haute contributions aujourd’hui ?
Devinez qui vient s’assoir à mon rang ? Les musiciens qui parlaient si fort au salon. Ils sont dispatchés sur plusieurs rangs, je redoute le pire.

L’embarquement est relativement long, pendant ce temps les bagages sont chargés, je pingue bien ma valise, tout va bien.
Il est 5H58 quand l’embarquement se termine, mais voilà que maintenant je les aperçois en train de décharger des bagages. Ils semblent chercher une valise, puis finalement en prennent certaines, les scannent, les remettent..
Ce n’est qu’à 6H07 que la douce voix de notre commandante de bord se fait entendre, Audrey Escoubet est une des rares femmes pilotes chez AirFrance.
Elle se présente et nous indique que nous allons bientôt partir mais nous sommes encore en train de calculer la charge. En raison de la grève des contrôleurs (je croyais que ce n’était plus d’actualité ?), pas ici, mais sur le chemin, elle nous explique que notre créneau de départ ne sera que dans 5 minutes, mais nous devrions rattraper ce petit retard. Le temps de vol ne sera que de 1H05 avec de bonnes conditions sur le trajet et 12°C seulement à notre arrivée à Paris avec un temps mitigé.

Si j’ai bien compris, ils cherchaient des bagages à déplacer pour équilibrer ? J’ai vu 3 bagages partir sur un chariot, je suis contente que ça ne soit pas le mien sinon je me serai fait des films.
A 6H15 le chef de cabine présente l’équipage et les démonstrations de sécurité peuvent débuter alors que le pushback a lieu.

Ce matin, Transavia nous passera devant dans l’ordre au décollage, il s’envolera pour Heraklion.
A 6H25 nous quittons le tarmac Montpelliérain et traversons vite les nuages.
Rendez-vous là où il fait toujours beau !

Il y avait tellement d’humidité à Montpellier que de l’eau coule sur le hublot alors qu’on traverse les nuages de brouillard.

La vue sur le lever de soleil sera assez limitée dehors car tout le trajet se fera avec de gros nuages.

Le WiFi fonctionne à bord, et même si je n’ai personne à qui parler de bon matin, c’est toujours un point positif.
A 6H50 la commandante reprend le micro pour nous indiquer délicatement « je sais que vous vous reposez mais c’était pour vous indiquer que nous avons rattraper notre retard et que nous allons arriver à 7H25 à Paris CDG, avec un stationnement à 7H35. » Parfait.
Peu avant 7H, le trolley se présente, mais je n’ai envie de rien. Je prendrai juste un gâteau pour plus tard.
Au final, mes voisins seront calmes, tant mieux.

Nous avons à présent débuté notre descente sur Paris CDG. A 7H20 la cabine se prépare et les nuages gris se rapprochent, seule chose que je verrai de Paris aujourd’hui.
C’est sous une fine pluie que nous touchons le tarmac de CDG à 7H30. Notre stationnement se fera un peu attendre, et c’est finalement après une petite balade que nous irons nous garer à 7H45 au contact du 2F.

La commandante de bord s’excuse pour les 10 minutes de retard à cause du contrôle aérien qui nous a forcé à réduire notre vitesse à 300km de Paris, ce qui explique que malgré le vol court, nous n’ayons pas pu rattraper complètement notre retard. Bon ce n’est pas si grave.

Dernier au revoir à mon oiseau du jour puis je m’engouffre dans les arrivées du 2F. Mon vol pour Manchester est affiché à l’heure en porte K32.
Pour rejoindre le 2E Hall K c’est très simple, il me suffit de suivre les flèches, le hall est accessible à pied.

Avant de regagner la passerelle située au-dessus du carrousel à bagages, un premier scan du boarding pass a lieu.
Quelques couloirs s’enchainent rapidement puis j’arrive devant la PAF. Il n’y a pas beaucoup de monde mais passer par la file prioritaire va tout de même me faire gagner du temps, c’est certain.
En quelques minutes, la formalité est passée, je rejoins à présent les départs du hall K.

L’arrivée se fait derrière le PIF, c’est très apprécié, mais au retour je vais moins rigoler car il faudra le repasser dans l’autre sens, je n’ai jamais compris pourquoi.

Le hall est lumineux avec ses grandes enseignes de luxe. Cela fait 2 ans que je n’étais pas retournée ici, ça fait toujours plaisir de changer un peu du 2F que je ne peux plus me voir en peinture.
Direction le lounge AirFrance situé en sous-sol, mais aujourd’hui un des deux ascenseurs ne fonctionne pas. Vu l’attente qu’il y a pour avoir le deuxième ascenseur, je me contente de descendre par les escaliers.

Je me rends tout d’abord sur l’aile gauche, en me disant que je devrai trouver une place tranquille à l’étage. Mon regard se pose inévitablement sur le buffet et ses jolies madeleines. Je m’attrape une assiette et tente de monter au niveau supérieur.
Malheureusement ici aussi il y a beaucoup de monde, difficile de trouver un coin tranquille, il y a de l’agitation de partout. On va faire avec, que voulez-vous ? Je monte le son de mes écouteurs et me pose sur un fauteuil confortable près d’une prise pour recharger un peu mon téléphone.

Je savoure un rapide petit déjeuner dans un coin avant de décamper. Il y a bien quelques naproom ici, mais elles sont toutes collées les unes aux autres, et pas séparées comme au 2F, alors non merci.
Au rez de chaussée, impossible de se poser, c’est full. Direction l’aile de droite où je trouverai une place avec un niveau sonore plus en accord avec mes exigences.
Ici les soins Clarins et les douches sont disponibles mais je n’en ai pas l’utilité.

Sur les coups de 9H30 le salon se vide un peu, c’est tout de suite un peu plus agréable.
A 10H30 je décide de quitter le lounge pour faire un tour dans le terminal avant mon embarquement.
Le hall est vraiment agréable et comparé au 2F on peut facilement se poser à une porte non utilisée et être tranquille, c’est d’ailleurs ce que je faisais ici quand je n’avais pas encore l’accès au lounge.

Les vols pour Nairobi et Bombay sont en train d’embarquer, j’adore être dans ce terminal, au plus près des gros porteurs, ça me change du 2F haha

En K32, tout le monde est posé dans le calme, la file est en train d’ouvrir, il est pile 10H45 comme prévu. Je me rends donc devant le policier qui contrôle les identités et les bording pass car vu qu’il n’y a pas encore les indications de files, c’est à lui de rediriger les gens aux bons endroits le temps que l’hôtesse arrive avec le nécessaire.

L’embarquement est lancé quelques minutes après, nous pouvons scanner nos boarding pass et descendre à l’étage inférieur ou nous serons stoppés par une rubalise.
On nous ouvre l’accès peu après afin de rejoindre notre A220-300.

L’accueil est souriant à bord et on nous indique de manière continue de fermer les coffres une fois notre bagage rangé, la raison est simple, sinon on ne peut plus passer dans l’allée.
La Business Class est très importante avec pas moins de 8 rangs ! Je prendrai place en 11A, le seul hublot duo à l’avant de la cabine que j’avais réussi à sécuriser.

Je pingue ma valise au même moment où je sens le chargement des bagages, voilà qui est bon signe.
Le layout de la cabine en 2-3 est vraiment très chouette. J’apprécie toujours autant le siège avec son espace pour stocker le téléphone, et surtout la prise USB C qui manque beaucoup dans les anciens Airbus.
Malheureusement, malgré son jeune âge, mon oiseau commence à souffrir un peu, ma bouche d’aération est cassée, elle fonctionne mais elle n’est plus fixée à son support qui permet de la déplacer facilement.
Cette fois, c’est un enfant qui sera assis derrière moi, et je ne pourrai vous dire tous les instants où il a tapé dans le siège.

A 11H10 l’embarquement est annoncé terminé. Le commandant de bord se présente et nous indique que nous allons partir dans peu de temps, avec un peu d’avance, juste après le chargement des derniers bagages.
Le temps de vol ne sera que de 50 minutes pour rejoindre Manchester, et la météo à destination est globalement la même qu’à Paris, avec un peu de pluie. Snif.
Bizarrement dans la communication en Anglais, le temps de vol se transformera en 1H.

A 11H25 nous faisons enfin notre pushback, puis les démonstrations de sécurité sont déroulées.
Le roulage sera relativement long, c’est à 11H45 que nous quittons Paris CDG.
Entre deux gros nuages noirs, j’apercevrai la Tour Eiffel l’espace d’un instant avant que nous passions au dessus de la couche de nuages moutonneux.

Il est 11H50 quand le trolley fait son apparition. Pas de choix pour le sandwich, c’est un pain campagne, tartinade à la crème et concombre, autant dire que si c’est pour donner ça, autant ne rien donner hein.
Pour la boisson je prends la petite bouteille d’eau, gracieusement tendue par le PNC.
Alors que nous progressons vers le nord, le débarrassage a lieu.
Je guettais par le hublot le moment de la traversée, mais avec tous les nuages qui nous entourent, la visibilité sera nulle.

Le vol sera assez court, nous commencerons notre descente sur Manchester à 12H20.
Notre commandent de bord nous indique que sur place, de la pluie nous attend et une température de 13 degrés.
Un message automatique indique à la cabine de se préparer pour l’atterrissage, s’en suivra quelques turbulences.
Par le hublot, une fois la grosse couche de nuage passée, les paysages anglais se laissent deviner, et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est vert, très vert !

Il est 11H42 heure locale lorsque nous nous posons à l’aéroport de Manchester, où la chef de cabine se mélangera un peu les pinceaux avec l’heure locale.
Le roulage sera court, il est 11H50 lorsque nous sommes stationnés au contact. La pluie est timide pour le moment et surtout, tout a l’air de bouger assez vite dans le ciel.

J’avais lu que l’aéroport de Manchester était long, très long à parcourir, mais les formalités plus rapides qu’à LHR alors je vais pouvoir comparer.
Aucun doute en sortant de la passerelle, un panneau indique une marche de 10 minutes pour rejoindre l’immigration.

Et ce n’était effectivement pas des blagues, alors du coup écoutez j’ai pris mon temps et suis même passée aux toilettes.
L’immigration est enfin en vue, nous sommes tous redirigés dans les files de e-gates pour les passeports européens/UK (et bien d’autres). Tout avance hyper vite, il n’y a aucune attente. Je redoute toujours ce moment car j’ai eu mon lot de bazar à l’immigration Anglaise, mais cette fois, il ne me faudra que 2 minutes.
Les carrousels des bagages se trouvent juste en dessous et la livraison n’a pas encore commencé. Il ne faudra pas attendre longtemps avant que le tapis ne s’agite. Ma valise n’arrivera pas du tout en prioritaire, mais bon… l’essentiel c’est qu’elle soit bien là.

Moi qui pensait avoir fait le plus gros de la marche, il me faut maintenant rejoindre la station de train. Cette dernière est située dans un autre terminal, puis ensuite dans un autre bâtiment. Le cheminement me parait interminable, de plus il se fait au milieu des travaux.

Enfin arrivée à destination, je parviens à acheter mon ticket pour rejoindre Manchester Oxford Road via une borne, il m’en coûtera £4.70. Le train part à 12H44, je n’ai pas longtemps à attendre.
Le trajet est très rapide, il ne me faudra que 20 minutes pour rejoindre ma station, seulement, les nuages noirs ont maintenant laissé place à de la pluie.
Il est 13H lorsque je me retrouve à hisser ma valise sur les escaliers de la gare. Il pluviote et mon hôtel n’est pas loin, ça devrait le faire juste avec la capuche. Je n’ai que 7 minutes de marche à faire, mais la pluie s’intensifie tellement qu’elle me force à me replier sous l’abri d’une boutique pour sortir ma doudoune ainsi que la housse de protection de mon sac photo.

J’arrive finalement devant mon hôtel ibis situé sur Princess Street au moment où la pluie semble diminuer. J’aurai vraiment dû attendre 10 minutes à l’abri plutôt que d’en faire qu’à ma tête lol

Je suis accueillie par le manager de l’hôtel qui est vraiment adorable. Il m’indique que j’aurai une chambre située au 7ième et dernier étage, j’ai pu opter pour le early check in avec mon statut, ce qui m’arrange bien. Je décide de prendre ma boisson de bienvenue tout de suite, car je meurs de soif.
Ce qui m’amuse, c’est que j’ai l’impression d’entendre une pointe d’accent français dans le discours du manager, mais je n’ai pas osé lui demander, et je pense qu’il a dû faire la même chose avec moi haha.

Il est 13H30 lorsque je prends possession des lieux et à peine ai-je temps de me désaltérer qu’on frappe à ma porte. On me tend une jolie assiette avec un gâteau et un petit mot à mon attention pour me souhaiter la bienvenue. Ça fait toujours plaisir qu’Accor fasse des petits gestes pour leurs membres, y compris dans les ibis. En voyant la signature sur la carte, mon impression est confirmée, au vu de son nom, le manager est bien Français !

Ma pause dégustation sera de courte durée, il est 14H quand je prends le chemin du centre-ville. Dehors, la pluie a cessé, et il fait même plutôt chaud. A ne rien y comprendre !

Pour débuter mes visites à Manchester, je me dirige vers le quartier de Castlefield. D’ici on voit bien le côté industriel de la ville mais ce qui dépasse aussi ce sont les grands buildings. C’est ici qu’on trouve le Bridgewater Canal, le premier canal industriel au monde construit en 1764. L’endroit est mignon, le contraste avec la brique et les buildings est vraiment sympa.

Le train passe en hauteur et je pense que la vue doit être très chouette de là haut, surtout quand le ciel se dégage comme maintenant. Je parcours un peu le canal avant de rebrousser chemin vers Deans Gate, la rue la plus animée de Manchester.
Entre ses jolis escaliers colorés et ses bâtiments, la rue vaut le détour.
Hier, lorsque je ne savais pas trop quoi amener comme vêtement dans ma valise, je regardais sans arrêt sur la webcam de la ville comment étaient habillés les gens. Bon, ça ne m’a pas vraiment aidé car certains sont en tee shirt et d’autre en doudoune et honnêtement maintenant je comprends. Mais toujours est-il que cette webcam est juste ici près du Sainsbury’s Local, alors j’en profite pour faire un coucou aux personnes à qui j’avais envoyé le lien.

Je poursuis la remontée de cette rue passante jusqu’à la John Rylands Research Instute and Library, impossible à rater tellement elle est imposante. Une vraie bibliothèque anglaise !

J’ai vraiment l’impression d’être un danger public à chaque fois que je suis dans un pays où on roule à gauche parce que je n’arrive pas à saisir d’où les véhicules arrivent, c’est vraiment tout sauf instinctif.
En arrivant au bout de l’avenue, je tombe devant la jolie Cathédrale de Manchester et je ne suis pas déçue, elle est vraiment superbe !

Avec son jardin bien vert, et ses petits bars des alentours, le coin est très sympa en cet après-midi.
Le monument est gratuitement ouvert aux visites, et ce jusqu’à 16H30, alors j’en profite.

Toute une équipe est en train de s’affairer à disposer des chaises et des bougies, sûrement pour un évènement à venir.
Malgré tout, la cathédrale est très belle et propose actuellement une exposition avec des papillons représentant tous les pays. Je trouverai facilement celui représentant la France, un joli clin d’œil.

Une connaissance Flight-Report sait que je viens d’arriver à Manchester et avant qu’il n’en reparte, il me propose de faire un tour ensemble, ce que j’accepte. Nous prévoyons donc de nous retrouver au Piccadily Gardens.

Pour regagner le point de rendez-vous, je traverse un quartier très sympa avec des pubs qui ont déjà une certaine affluence alors qu’il n’est que 16H.

Un peu plus loin, je côtoie une foule qui sort du tram et qui a l’air de se diriger aussi vers le Piccadily Gardens alors je les suis.
Le parc est en fait minuscule est noir de monde. Tout le monde a l’air de profiter du beau temps aujourd’hui !
Nous nous retrouvons assez rapidement et parcourons quelques pâtés de maison en discutant.
L’heure tourne, nous nous séparons après un petit moment partagé. C’est toujours sympa de rencontrer d’autres avgeek à l’étranger et de faire plus ample connaissance.
Je reprends mes visites, et zappe le Northern Quarter car j’en ai déjà eu une esquisse et il y a l’air d’avoir déjà pas mal de monde. Direction St Peters Square que je rejoins après un petit passage dans une boutique de souvenirs pour acheter mon magnet et la carte postale obligatoire à toute nouvelle destination.

Je me pose un instant au niveau du St Peters Square, où pas mal de gens profitent du soleil, certains mangent déjà, mais pour ma part, je voulais juste faire une petite pause.
J’avais reperé le Manchester City Counsul qui semblait être un beau bâtiment sur cette place mais impossible de le trouver. Finalement je repère un énorme chantier derrière moi, je pense que c’est ça… bon ben tant pis pour la visite.
Il commence à faire drôlement chaud, les nuages se sont dispersés, le ciel est bien bleu, qui aurait pu prédire ça franchement ?
Le coin est très sympa, malgré les tramways qui s’enchainent à l’arrêt d’à côté.

Au milieu d’une manifestation, la Manchester Central Library avec son imposante forme ronde, trône avec fierté sur la place.

Je voulais ensuite me rendre dans le quartier de Chinatown qui se trouve sur le chemin de retour vers mon hôtel. Ça tombe bien je n’ai que quelques centaines de mètres à faire pour le rejoindre. Ici tout et très facilement accessible à pied, c’est très agréable de visiter le centre de Manchester.
On se sent tout de suite très dépaysé, tout le monde parle chinois et les boutiques se succèdent. Je repère rapidement une enseigne de bubble tea très populaire ici, et je ne peux m’empêcher d’aller la tester.
C’est avec mon bubble tea à la main que je repars en direction de mon hôtel situé un peu plus bas dans la rue.

En chemin, je tombe sur le Gay Village. Au milieu d’un canal, les bars se succèdent, l’ambiance a l’air déjà très cool et il est pourtant encore tôt. C’est définitivement un coin qui doit être super à voir en soirée.

Il est 18H30 lorsque je regagne l’hôtel, cela fait 4H30 que j’arpente Manchester, on peut dire que je commence fort le voyage !
Je mangerai tranquillement dans ma chambre et le sommeil ne sera pas loin de venir me chercher car je suis debout depuis déjà beaucoup trop longtemps !
Demain je quitte cette première étape pour rejoindre Liverpool où je vais passer mes 3 prochains jours.

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