Voyage au Vietnam (+ Abu Dhabi) en solo [20.04.25 : Départ et découverte de la Business Classe Etihad]

À peine 10 jours après mon retour de Croatie, il est déjà l’heure pour moi de repartir en direction de l’aéroport pour un nouveau voyage, et cette fois-ci, plus lointain puisque je m’envole pour le Vietnam. Mais avant d’arriver au Vietnam, le trajet va être long avec pas moins de 4 vols avant d’arriver à destination.
Sur les coups de 13h10, je prends le chemin de la Place de l’Europe pour rejoindre la navette aéroport. J’y arriverai 15 minutes plus tard et, tout comme la dernière fois, le bus sera là en avance en raison d’un changement de conducteur.
Il y a beaucoup de monde aujourd’hui, aussi bien pour la descente que pour la montée. Le trajet jusqu’à la gare TGV sera un peu pénible, un train vient sûrement d’arriver, ce qui occasionne des bouchons monumentaux. Au final, tout ça pour rien, il n’y a aucun passager qui monte ou descend à la gare TGV, comme toujours.
Il est 14h lorsque nous sommes déposés devant l’aéroport. Il n’y a vraiment personne dans le terminal, en même temps c’est l’heure creuse, seul le vol d’Air France a son enregistrement ouvert pour CDG. C’est sans aucune attente que je me dirige au comptoir pour enregistrer ma valise et récupérer mon boarding pass. Tout est rapidement exécuté avec le sourire et on m’invite à rejoindre la porte 17 pour 15h20. Tout va bien, j’ai du temps devant moi. Mon bagage fait 16 kg, c’est plutôt raisonnable.
Le passage du PIF sera toujours aussi rapide, en moins de 2 minutes, je me retrouve airside. Après une rapide traversée du dutyfree, il est 14h05 lorsque je me retrouve au niveau des portes d’embarquement.
On peut dire que c’est très calme aujourd’hui. Je rejoins le lounge pour aller m’y poser.
Je constate que ça y est, on trouve enfin une prestation chaude à MPL. Bon, ce n’est pas grand-chose, mais pour l’aéroport, c’est déjà pas mal, surtout quand on sait qu’on part de loin.

Le coulant au chocolat est vraiment très bon.
Sur les coups de 14h30, plus de passagers arrivent au salon, mais le calme reste dominant. J’en profite pour traîner un peu sur mon ordi en attendant l’heure de l’embarquement.
En discutant avec la dame de l’entrée, elle m’indique qu’il n’y aura pas d’accès à la terrasse depuis le lounge contrairement à ce qui était indiqué dans la presse. Pour des questions de sécurité, ce n’est pas possible. Dommage !

À 15h15, je quitte le lounge pour rejoindre la porte située juste en face.
Une hôtesse s’affaire avec son talkie-walkie pour demander à ce que la passerelle arrière soit refixée, car elle a un petit problème.
Mon babybus est bien là au contact. Cela fait 2 fois que j’ai un A318 sur ce trajet, pourtant ce n’est plus très courant.
L’embarquement est lancé pile dans les temps. En faisant quelques photos de mon oiseau du jour depuis la vitre de la passerelle, le chef de cabine me dit « Quelques photos souvenirs », ce à quoi je lui réponds que oui, car ce n’est pas très courant de voler dans un A318 aujourd’hui. Il semble content que j’ouvre la discussion et nous en parlons un moment.

Aujourd’hui, l’équipage est 100% masculin. Le chef de cabine lance à son collègue « Elle est fan des A318 » en regardant dans ma direction. Je le corrige, je suis fan de tous les avions, mais les A318 deviennent rares, donc c’est toujours sympa de monter à bord. Un jour, ça sera sûrement la dernière fois.
Devant mon fanatisme évident, le chef de cabine rapplique avec une petite bouteille d’eau en me disant « On va vous chouchouter ». Je réponds à son rire, mais il ne semblait pas plaisanter, car il me propose immédiatement après du champagne. Je lui dis que ce n’est pas raisonnable, que je commence à peine mon voyage et qu’on n’a même pas décollé, mais pourtant il insiste. Allez, bon, pour lui faire plaisir haha !
Ce voyage commence décidément très bien ! Je suis en effet chouchoutée !

Le boarding est assez long, les passagers arrivent vraiment au compte-goutte. J’entends le chef de cabine saluer de manière amusante les passagers en faisant des références à leur tenue : « Oh, c’est mon film préféré », ou encore en plaisantant sur le fait que lui, il est en vacances toute l’année. Il était vraiment super, ça se voit qu’il aime son métier.
À 15h35, le commandant de bord prend la parole pour nous souhaiter la bienvenue et nous indiquer un temps de vol de 1h10 avec de bonnes conditions et un temps couvert à Paris avec 16°C à l’arrivée.
Pendant la courte attente avant de partir au roulage, le chef de cabine nous dit que nous attendons les derniers bagages avant de pouvoir partir. Il mentionne la présence de Wi-Fi à bord.
Nous partons au roulage alors que les consignes de sécurité sont dispensées par l’équipage.
À 15h50 précises, nous prenons la direction de la piste et quittons le soleil de Montpellier.

Après un rapide survol des plages et un demi-tour, nous voici partis en direction de la capitale.
Une fois notre altitude de croisière atteinte, les rideaux devant moi sont fermés.
Le Wi-Fi sera rapidement fonctionnel, c’est top.
Le vol semble complet en classe économique. Concernant la Business, il n’y a que 2 passagers. Mes deux voisines sont toutefois très sympas et engagent rapidement la conversation avec moi. Elles partent pour Helsinki, alors nous avons un sujet de conversation tout trouvé.
Nous survolons la région alors que le trolley fait son apparition à 16h10. Au choix, sucré ou salé. J’opte pour la galette, accompagnée d’un verre de jus d’orange. Mon nouvel ami le chef de cabine expliquera à mes voisines, en train de consulter le guide d’Helsinki, qu’il adore cette ville et qu’il leur recommande le cimetière qui est assez unique.
Les nuages nous couperont la vue au milieu du vol et nous serons vite débarrassés de nos déchets.
Notre commandant nous indique à 16h25 que nous allons bientôt débuter notre descente et que notre atterrissage est prévu à 17h, avec un roulage de 5 minutes. Nous serons donc en avance de 10 minutes sur notre heure d’arrivée. C’est top !
Quelques turbulences se font sentir durant la descente, mais elles étaient très légères.

Nous pénétrons dans de gros nuages gris, signes que notre arrivée sur Paris se précise. Au loin, la Tour Eiffel, puis le Stade de France se dessinent.
Il est 16h58 lorsque nous posons nos roues sur le tarmac parisien. Ce sera une arrivée sous la pluie battante aujourd’hui.
Notre roulage sera court, comme promis, et nous venons rapidement nous stationner au 2F 5 minutes plus tard.
Il est 17h05 et c’est avec 15 minutes d’avance sur l’horaire prévu que nous quittons notre babybus. Une fois la passerelle traversée, je me dirige cette fois vers la sortie, et non pas à l’étage comme j’en ai l’habitude.
Les bagages nous seront livrés d’ici 25 minutes, ce qui est correct pour CDG. C’est finalement avec 5 minutes d’avance que ma valise arrive dans le premier groupe, lors du déchargement des bagages SkyPriority.
Je quitte le carrousel et prends la direction du val situé à l’étage. Je dois me rendre au terminal 1 pour attraper mon vol Etihad. Chose assez rare pour moi qui ne jure que par SkyTeam et qui pars donc assez rarement du T1.

Le trajet en val est assez rapide, il est 17h50 lorsque j’arrive dans le camembert. Mon vol est annoncé pour un enregistrement depuis le hall 2, mais il semble déjà occupé, il faut dire qu’il est encore beaucoup trop tôt. Mon vol ne part que dans 4h. Les panneaux Etihad sont bien rangés dans un coin, signe qu’ils vont être déplacés lorsque l’heure de l’enregistrement aura sonné.
Je me pose un instant pour observer les vols Tway, Oman Air et ANA terminer leurs enregistrements. D’ailleurs, ANA commence à plier bagage et quitte les lieux.
À 18h10, un monsieur s’affaire à mettre en place les panneaux Etihad et les tapis à l’entrée des files Business et First. C’est officiel, nous prenons bien la place d’ANA.
Le monsieur indique à tout le monde que le check-in ouvrira à 18h30. J’avais bien lu que c’était 3h30 avant le vol, ça se vérifie donc bien là. On nous fait malgré tout signe d’entrer dans les files d’attente.
La file économie s’étire le long des serpentins alors que nous ne sommes que 2 devant la J.
On nous demande de bien vouloir avancer, et vu que la file First est vide, le préposé me fait signe de venir vers lui. La deuxième demoiselle en Business avancera quant à elle dans le guichet d’à côté au même moment.

Ma valise est étiquetée jusqu’à Kuala Lumpur et elle recevra en prime un tag « priority » et « transfert ». L’agent me dit que nous allons devoir attendre un peu qu’il soit 18h30 pile (il était 18h27), car sinon la valise n’ira pas au bon endroit. Oula, c’est vraiment pas un truc à me dire ça, monsieur… avec la demoiselle d’à côté, on s’est jeté un regard inquiet. Je lui dis qu’il n’y a pas de problème et que je préfère attendre.
Il me demande si j’ai un bagage cabine et appose une étiquette sur mon sac. Pour le sac à dos, ce n’est pas nécessaire, me dit-il.
A l’heure convenue, on fait signe aux agents qui peuvent débuter l’envoi des bagages. Il me remet mon boarding pass en mentionnant de me rendre à l’Extime Lounge et de passer par l’accès N°1.
Je me dirige vers les départs en passant par le joli tunnel. Tout d’abord, il faut passer la PAF, les PARAFES sont ouverts, je n’aurai qu’une courte attente. Après une petite marche, c’est l’heure de passer le PIF, les files en serpentins sont très longues bien qu’il n’y ait pas tant de monde que ça.
Bien évidemment, je suis sélectionnée pour un contrôle. Je me présente devant le policier, bras levés. Ce dernier me dit que je dois juste présenter mes mains, car il s’agit d’un contrôle aléatoire, oops haha. On me fera un test sur les mains avant de me laisser partir.
Direction l’Extime Lounge situé juste après le PIF, au beau milieu du duty-free. Les grandes enseignes se côtoient et on devine un ascenseur tout au fond, permettant de rejoindre l’étage où se trouve le lounge.
Je suis accueillie avec un sourire, il est 18h57, l’accès n’est possible que 3h avant le vol, je suis donc parfaitement dans les temps.

On y trouve une décoration moderne et luxueuse qui va bien avec l’esprit du Terminal 1, on se croirait dans un appartement. La vue sur les pistes est très chouette, surtout qu’on y voit de gros oiseaux par ici, ça me change du 2F.
Le buffet est petit mais complet, avec un bar à salade, plusieurs plats chauds et des desserts. Côté boissons, il y a ce qu’il faut aussi.
Le lounge est divisé en plusieurs sections, dont une est parfaitement vide. C’est donc là que j’établirai mon QG. Je me prends de quoi grignoter et me pose face à la piste.
Je ne tarderai pas à voir mon avion du jour arriver et partir se garer un peu plus loin.
Tous les sièges sont équipés de prises électriques et de petites tables, c’est parfait pour se détendre. Le seul défaut que je trouve à ce lounge au design très esthétique, c’est le fait de faire payer les douches. C’est vraiment une aberration dans un lounge réservé à une clientèle qui a déjà payé très cher son billet d’avion.
Sur les coups de 19h30, un peu plus de monde rejoint le salon, mais ce dernier restera très calme et agréable.

Il est 20h45 lorsque je décide de quitter les lieux, car de mémoire, la porte 14 n’est pas dans les premières, mais plutôt au fond de la jetée.
À mon arrivée, il est 21h pile et l’embarquement First et Business est lancé. Je n’aurai donc même pas le temps de m’asseoir en porte, je prends tout de suite le chemin vers la passerelle.
Arrivée à la porte de l’avion, mon boarding pass m’est de nouveau demandé et on m’indique de prendre à droite (dommage, haha !).
Je regagne mon siège en 9A. Il s’agit d’une place côté hublot dans le sens de la marche, avec la console sur la droite. Les rangs sont alternés entre sens de la marche et sens inverse. Les rangs du milieu, eux, sont tantôt en mode lune de miel, tantôt avec les tablettes réunies au centre.

Une cloison permet de séparer les non-couples, mais pour les sièges des hublots, aucune porte n’existe. La proximité ne me semble pas si gênante, mais j’avoue que j’ai un faible pour les aménagements avec porte.
Il fait relativement chaud dans la cabine, j’espère que ça va se régler en vol !
Sur mon siège se trouvent un oreiller, une couverture toute douillette et un sur-matelas. C’est la première fois que je vais pouvoir tester ça !

Sur la console, on retrouve la trousse de confort et le menu. Dans la trousse, les produits sont plutôt basiques et en très petit format : crème hydratante, baume à lèvres, brume, une brosse à dents, un dentifrice, des bouchons d’oreilles et un masque de repos. Les produits sont de la marque ESPA, que je ne connais pas.
Un rangement se trouve sur mon côté droit, on y trouve le casque et une bouteille d’eau. Les prises électriques se trouvent juste en dessous de ce rangement.
Une télécommande permet de commander l’IFE, tandis qu’à côté, une petite borne tactile sert à contrôler le siège, en complément des boutons manuels présents sous la console.
Je découvre le siège avec ses différentes positions ainsi que la tablette, qui est rangée de manière stratégique sur le côté.
Une fois installée, on vient me proposer un verre d’accueil, au choix divers jus ou champagne. J’opte bien évidemment pour ce dernier.
L’hôtesse vient se présenter à moi peu de temps après et prend ma commande pour le dîner.

À 21h40, le boarding est annoncé complet, nous sommes bientôt prêts à partir. On vient m’apporter un oshibori bien chaud, ça fait du bien !
Le commandant de bord nous indique que nous sommes prêts au départ. Notre vol sera de 6h05 jusqu’à Abu Dhabi avec de bonnes conditions en vol.
La cabine J est 100% pleine sur ce vol. Notre pushback a lieu à 21h58, s’en suivent les consignes de sécurité diffusées sur les écrans. Avant le décollage, des chaussons sont offerts aux passagers, un bon point, moi qui suis déjà en chaussettes (je vous rassure, ce sont des chaussettes jetables, souvent des Air France d’ailleurs, Oops).
La cabine est plongée dans le noir et nous partons au roulage à 22h05. La pluie s’abat à nouveau sur Paris, mais ce n’est pas grave, car moi je m’envole vers la chaleur ! Nous quittons la piste à 22h15.
Je teste la fonction massage du fauteuil, mais ça restera assez discret, franchement on ne ressent pas grand chose.
L’IFE est de bonne taille et de bonne qualité. On y trouve une bonne sélection de films, séries et quelques jeux.
Etihad propose deux offres Wi-Fi : uniquement les messages ou le surf total. Les prix sont totalement raisonnables, j’opte pour le forfait messages à 2,99 USD. Il s’avère que le réseau est absolument pourri, je n’ai pas pu envoyer un seul message.
Peu après 23h, l’apéritif arrive. Il est dressé sur la console et est composé d’une coupelle de noix de cajou et d’amandes, ainsi que de la boisson que j’avais commandée, un iced tea avec quelques rondelles de citron.
Je décide de regarder un film durant le service, et j’opte pour Barbie, que je n’avais encore jamais vu. Mon téléphone est en train de charger et je constate que lorsque c’est le cas, un grésillement se fait entendre dans l’écouteur gauche. Et plus je touche mon téléphone, plus c’est pire. Outch.
À 23h30, les tables sont dressées d’une jolie nappe pour le reste du repas. Le plateau est déposé, ce qui ne fait pas très Business Class, on ne va pas se mentir. En entrée, j’avais choisi le canard rôti, il est accompagné d’une salade, d’une portion de beurre, d’un pain, d’une miniature d’huile d’olive et d’un assortiment de poivre/sel. L’assiette est magnifique avec des petites fleurs.

J’avais uniquement demandé un verre d’eau pour faire descendre mon repas. Les couverts sont aux couleurs de la compagnie et plutôt jolis.
Le plat fait ensuite son arrivée peu avant minuit. Pour ma part, c’était le poulet avec du riz basmati et quelques épices. C’était plutôt bon.
La tablette peut se pousser intelligemment, ce qui permet de se dégager de sa place et de ne pas être coincée durant tout le repas.
Pour finir, on vient me demander si je souhaite le dessert, et on me demande ce que j’avais commandé. Le coulant au chocolat et caramel m’est déposé peu après. Il est accompagné d’une crème anglaise et de quelques fruits rouges. C’était succulent, j’ai beaucoup aimé.
Une fois que j’ai bien mangé, j’entreprends de me mettre en position pour dormir. La mise en place du sur-matelas est on ne peut plus simple et agréable. La couette est d’une douceur incroyable.

J’essaie de dormir, mais vous le savez si vous me lisez depuis 10 ans, je ne suis pas très bonne à cet exercice. J’ai beaucoup de chance si j’arrive à dormir 3 h sur un vol de 14h et aujourd’hui, la chance sur ce court vol ne sera pas avec moi.
Il est 3h (heure de France), je commence à en avoir marre d’être allongée, alors je repasse en position assise. Au moment où j’émerge, l’hôtesse se précipite pour me dire « Good Morning » et me demander si j’ai bien dormi. Elle s’enquiert de savoir si je souhaite boire ou manger quelque chose. Je choisis un cappuccino et elle s’éclipse pour aller me le préparer.
D’après ma montre, je me suis reposée pendant 1h18, aucune idée de si j’ai vraiment sombré ou non. Notre arrivée est prévue pour dans 1h15, nous allons donc rapidement arriver.
Mon cappuccino m’est déposé sur la console et mon hôtesse me fait remarquer qu’elle a tenté de me faire un cœur. C’est vraiment adorable.
Je me cale devant la fin de Barbie et sirote mon cappuccino.

À 3h35 heure française (5h35 heure d’Abu Dhabi), le commandant de bord nous indique que nous allons bientôt commencer notre descente et que les signes des ceintures seront donc allumés jusqu’à notre arrivée. Cette dernière est prévue à 6h20, où 24°C nous attendent déjà malgré l’heure matinale.
Le menu est récupéré par les PNC, ce que je trouve un peu moyen, moi j’aime bien les conserver en souvenir.
Le soleil se lèvera de mon côté en moins de 5 minutes, je suis aux premières loges. Les fonctions pour obscurcir les hublots semblent désactivées, ce n’est donc pas nous qui décidons lorsque nous voulons voir les nuages.
Les procédures pour entrer à Abu Dhabi sont diffusées sur les écrans. On voit qu’ils ont l’habitude d’accueillir des voyageurs en escale.
Un oshibori est distribué et un questionnaire vient s’afficher sur les écrans afin de nous demander comment s’est passé le vol.
À 6h15 heure locale, le climat désertique se laisse deviner par le hublot. Nous traversons de grandes zones résidentielles avant de finalement avoir l’aéroport en ligne de mire.
Nous posons nos roues en douceur à 6h21. Un PNC nous fera une annonce en français pour nous dire que nous venons d’arriver à destination, c’est toujours sympa.
La passerelle sera rapidement accrochée à notre appareil et à 6h30, nous serons libérés.
Le cheminement dans l’aéroport est assez long avant de finalement arriver au contrôle aux frontières. Et oui, rappelez-vous, mon escale étant de 15 h, je m’en vais visiter Abu Dhabi, je suis donc les panneaux de sortie et non ceux de correspondance.
Le passage par la e-gate sera très rapide et je constaterai qu’il n’y aura aucun tampon apposé sur mon passeport, tout est numérique. Zut alors.
Dernière étape avant de pouvoir sortir, il faut repasser un PIF, mais plus léger. Il n’y a besoin de rien sortir, je pense que c’est simplement une détection d’explosif. Je demande si je dois sortir ordinateur et caméra, et le policier me dit : « Caméra… drone ? » Non, non, pas de panique, juste une caméra normale. On me dit que ce n’est pas la peine.
En effet, ce filtre ne sera qu’une simple formalité. Tant mieux. Je me retrouve à présent dans le duty free où de grandes enseignes se côtoient au milieu des tapis à bagages.
Il est 7h et je suis déjà landside, j’ai été rapide !… un peu trop à vrai dire, car la grande mosquée, qui doit être mon premier stop, n’ouvre qu’à 9h et je voulais absolument y être pour l’ouverture.

Pour la suite de la journée il faudra aller lire l’article consacré au 21 Avril ! 

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